Grâce à un partenariat public-privé entre le gouvernement du Mali et le Groupe Agha Kan pour la culture, le zoo national a été entièrement rénové. Il est, depuis ce vendredi 21 juin, ouvert au public. En prélude de cette de son ouverture officielle, le représentant au Mali du trust Agha Kan pour la culture a animé jeudi, un point de presse suivi d’une visite guidée du nouveau zoo. Objectif : informer les hommes medias sur les réalisations faites et les modalités de fonctionnement du zoo, nouvelle version.
Selon le conférencier, la réhabilitation du Zoo national du Mali a été rendue possible, grâce à un partenariat entre le gouvernement du Mali et le trust Agha Kan pour la culture suite à un don de 12 milliards CFA du prince Agha Kan à l’Etat Malien.
A noter que cette réhabilitation du zoo national, anciennement appelé zoo biologique de Bamako, intervient après l’aménagement des 17 hectares du parc national auquel il est contiguë. A en croire le conférencier, les deux chantiers (Parc national du Mali et le Zoo national) ont coûté 12 milliards CFA.
Sur une superficie de 6 hectares sous les collines de Kouliba, le nouveau zoo abrite plus de 300 animaux, dont 103 espèces animales africaines, 17 espèces de mammifères, 21 espèces d’oiseaux et 13 espèces de reptiles. S’y ajoutent 58 espèces de poissons. La nouvelle version du zoo national, contrairement à l’ancienne, offre, à chaque espèce d’animaux, un cadre naturel, tout en respectant les normes internationales. Pour le représentant du trust Agha Kan pour la culture, le zoo de Bamako est l’un des rares au monde à être situé au centre-ville. Ce qui lui fait dire que ce zoo est très important pour la ville de Bamako qui s’agrandit à la vitesse supérieure. «Ce zoo restera pour les populations de Bamako, un espace de loisir, d’éducation pour les programmes scolaires et de conservation des espèces menacés. Mais aussi et surtout, un espace qui permettra une prise de conscience sur la valeur de l’environnement », affirme Louis Moreal , représentant du trust Agha Kan au Mali. Avant d’ajouter que le zoo emploie, en temps plein, plus de 50 Maliens.
Le conférencier a rappelé que la pérennité du zoo qui vient d’être réhabilité exige un model de gestion basé sur un service de haute qualité. Afin de faire du zoo, un catalyseur de développement économique. Mais il précise que les revenus excédentaires résultant du fonctionnement du Zoo ne serviront pas à amortir la somme investie, mais à garantir son autonomie. Car, l’objectif de l’accord, ajoute le conférencier, n’est pas de mettre un fardeau sur la ville de Bamako. Pour ce faire, le nouveau zoo, est accessible aux adultes au prix de 500 CFA et aux enfants au prix de 300 CFA.
Aboubacar Berthé