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Attaque meurtrière de Barsalogho : Le Mali solidaire envers le Burkina Faso

Le samedi 24 août 2024, le Burkina Faso a été frappé par une attaque terroriste d’une violence inouïe dans la région de Barsalogho, au Centre-Nord du pays. Cette attaque, menée par des groupes armés non identifiés, a coûté la vie à de nombreux civils ainsi qu’à des membres des Forces de défense et de sécurité burkinabées, alors que ceux-ci participaient à des travaux communautaires. Face à cette tragédie, la solidarité régionale s’est rapidement manifestée, notamment à travers le soutien du Mali, dirigé par le colonel Assimi Goïta.

Dans un message publié le mardi 27 août 2024, le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, a exprimé ses condoléances et sa solidarité envers le peuple burkinabé. Il s’est adressé à son homologue, le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, et au peuple burkinabé, en exprimant sa « profonde compassion » face à cette attaque qu’il a qualifiée de « barbare » et « indiscriminée ».

Le président malien a salué la résilience du peuple burkinabé face à ces épreuves tragiques, tout en soulignant la nécessité de rester unis dans la lutte commune contre le terrorisme. Dans son discours, il a réaffirmé l’engagement du Mali, et plus largement de la Confédération des États du Sahel (AES), à transformer la région en un espace de paix, de stabilité et de prospérité partagée.

Une attaque qui soulève l’indignation

Les événements de Barsalogho ont profondément choqué la communauté internationale et les gouvernements de la région. Selon les premières informations, les assaillants ont ciblé sans distinction, femmes, enfants, personnes âgées et soldats, faisant de nombreuses victimes parmi les civils. Le ministre burkinabé de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a qualifié cette attaque de « lâche et barbare », soulignant l’inhumanité des terroristes qui s’en sont pris à des populations innocentes.

Suite à l’attaque, une délégation gouvernementale s’est rendue sur place pour apporter réconfort et soutien aux familles endeuillées et aux blessés. Le ministre de la Sécurité du Burkina Faso a également promis une réponse ferme, affirmant que les autorités ne laisseraient plus de telles atrocités impunies sur le territoire burkinabé.

L’attaque de Barsalogho vient rappeler une fois de plus l’urgence de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Le président Assimi Goïta, en sa qualité de président en exercice de l’AES, a souligné l’importance de renforcer la coopération régionale pour mettre fin à ces violences. « Rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des États du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes », a-t-il martelé.

Le Mali, confronté lui aussi à des défis similaires, partage le sort du Burkina Faso dans la lutte contre les groupes armés qui sèment la terreur dans la région. C’est dans cette optique que le colonel Goïta a réitéré son engagement à collaborer avec ses homologues pour pacifier la région et garantir la sécurité des populations.

 

Madiassa Kaba Diakité

 

Source : Le Républicain

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