Après la mort de 49 soldats maliens dans une attaque jihadiste vendredi dernier (1er novembre 2019), et alors que le pays observe un deuil national de trois jours, la ministre française de la Défense, en visite sur place, appelle à la patience.
Le président malien, lui, a pris la parole hier soir (4 novembre) pour la première fois depuis l’attaque du camp militaire d’Indelimane.
Nous sommes en guerre, dit le président malien. Une guerre qui dure depuis des années, mais les groupes jihadistes recrutent toujours et étendent leurs zones d’action.
L’armée malienne a-t-elle les moyens de faire face à cette menace ? La mission des Nations unies au Mali et la force française Barkhane sont-elles enlisées au Sahel ?
Avec :
– Niagalé Bagayoko, présidente de l’African Security Sector Network
– Mathieu Pellerin, analyste Sahel à International Crisis Group.
RFI