Askia Modibo, de son vrai nom Modibo Koné, est un musicien issu d’une famille d’artistes. Son oncle Tidiani Koné fut l’un des membres fondateurs du Rail Band de Bamako et sa tante Sita Koné, l’une des plus grandes cantatrices maliennes. Le natif Ké-Macina, dans la région de Ségou, orphelin de mère dès le bas âge, après la CAN 2002 était parti s’installer en France jusqu’en 2015. Il veut aujourd’hui reconquérir ses fans.
Connu grâce aux titres Dankelefoli, Circulation de Bamako, Dévaluation et un hymne à la gloire des Aigles du Mali, Askia Modibo a travaillé avec de grandes maisons de disques comme World Circuit et Syllart productions. L’un de ses meilleurs souvenirs, un rêve d’enfant, fut sa rencontre avec Alpha Blondy en 1990 en Côte d’Ivoire. Pays où il se révélera avec la chanson Allah Ha kibar et l’orchestre Troubadours, qui comptait dans ses rangs Sékouba Bambino, Mori Djely Kanté et Manfila Kanté, excusez du peu!
Après la CAN 2002, l’artiste s’est marié et installé en France. En 2015 il retourne au bercail. « Une fois en France, j’ai suivi des formations d’agent sanitaire, d’agent d’entretien des espaces verts, de moniteur d’agriculture. J’ai tous ces diplômes », déclare l’artiste. Confiant en lui, il affirme que sa prochaine prestation devant le public bamakois sera une surprise. « Je suis un battant optimiste. Je reprends le cours de ma carrière. Je sais comment montrer de nouveau à mes fans et à tous ceux qui m’écoutent que je reste un pilier de la musique malienne mandingue ».
Modibo Koné compte étonner et reprendre sa place son tout nouvel album, « Héritage », puisant dans les cultures mandingues en général. « Avec ce nouvel opus de neuf titres, les gens découvriront une autre facette de moi, qui n’est pas trop éloignée du Askia Modibo qu’ils ont connu », dit-il
Après ce lancement, il espère présenter dans les jours à venir sa production à Walden, aux USA. Comme tout bon artiste, il compte aussi venir en aide aux enfants abandonnés, car « dans la vie nulle n’est exclu, l’entraide doit être notre mot de passe ».
Askia Modibo Koné demande à tous mes fans de s’apprêter : la locomotive arrive avec des titres comme Halte à la guerre. « Nous ne voulons plus entendre de cris. Mama Africa doit se réveiller. Nous devons nous donner la main et dire que nous sommes d’un seul continent. Nous devons conjuguer nos efforts afin que l’Afrique soit au rendez-vous des concerts des Nations », conclut-il.
Source: journaldumali