Alors que Bamako espère une levée des sanctions économiques imposées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Nassirou Arifari-Bako, ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, a déclaré que « tout le monde est donc d’accord sur le principe qu’il faut aller vers la levée des sanctions ».
Nassirou Arifari-Bako, ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin et actuel Envoyé spécial pour l’Afrique de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), était l’invité de RFI, le 14 juin 2022. Se prononçant sur la levée des sanctions de la CEDEAO, le diplomate a déclaré que « tout le monde est donc d’accord sur le principe qu’il faut aller vers la levée des sanctions ».
En effet, la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a décidé lors d’un sommet extraordinaire, tenu samedi 04 Juin à Accra, au Ghana, de maintenir les sanctions imposées au Mali. La raison, l’absence des étapes du chronogramme de la transition. La Conférence a toutefois décide d’examiner encore cette situation lors de son prochain sommet ordinaire du 03 juillet 2022.
Contre toute attente, alors que les négociations se poursuivent entre les autorités maliennes de transition et la Cédéao, Bamako a adopté un décret présidentiel, fixant à deux ans, l’allongement de la transition, avant même la fin des négociations, à la grande surprise des chefs d’État de la Cédéao. « En dehors de son caractère unilatéral, il [décret présidentiel de Bamako, ndlr] contient l’essentiel de ce qui découle des différents échanges que nous avons eus et aussi du rapport du médiateur de la Cédéao, le président Jonathan Goodluck. Donc cela ne devrait pas être une source de blocage pour la suite’’, a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin.
Source: beninwebtv