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ARENE POLITIQUE : Me Kassoum Tapo lance un nouveau mouvement politique

« Mouvement pour  la refondation du Mali ». C’est le nom du nouveau  mouvement politique porté sur les fonts baptismaux par l’ancien bâtonnier, Me Kassoum Tapo.

 

C’est le cabinet du bâtonnier en pleine rénovation après le pillage qui a suivi le renversement du régime d’IBK qui a servi de cadre à l’annonce de la création du MORENA, « Mouvement pour  la refondation du Mali »,  le samedi dernier à Bamako. Cette association politique, selon Me Tapo, voudrait être un cadre d’analyses, de réflexions et d’action pour la construction du nouveau Mali sur des bases refondatrices de tous les secteurs d’activités. « Le MORENA s’impose une éthique, fondée sur le respect de la dignité humaine, la tolérance, la solidarité et la recherche de l’intérêt général », indiquera  Me Kassoum Tapo. Et de poursuivre  qu’il aura pour mission principale : «  de réunir l’intelligence collective, les savoirs et les compétences existants dans l’administration publique, dans les universités, le secteur privé, la communauté religieuse, la société civile et la diaspora autour des questions d’intérêt national en vue de réussir la transition au Mali et l’avènement d’un nouveau Mali ». Le conférencier justifie le bien-fondé de la création de ce mouvement politique malgré le fait qu’il a été porté récemment à la tête de la section ADEMA de Mopti comme une réponse à la situation sociopolitique-sécuritaire du pays.

Pour lui, les 30 ans de pratiques démocratiques ont montré des insuffisances notoires avec la dégradation du climat sociopolitique et économique, sécuritaire.  « Notre pays depuis 2012 est en train sous nos yeux passif, indifférent, voir impuissant, de s’écrouler, de jour en jour, face à une crise structurelle à la fois morale, politique et économique dont les racines, se situent au-delà de 2012 », a déclaré Me Tapo, ajoutant que « les racines profondes de cette crise ont été masquées par  peut-être l’idée illusoire que nous étions la plus grande démocratie de l’Afrique. Je pense que nous nous sommes laissés berner par cette idée jusqu’à l’exacerbation de cette crise qui a conduit en 2020 à la chute du régime qui avait été élu il y a deux ans plutôt  ».

Pour sortir le pays de ce gouffre, il pense qu’il est impérieux d’engager un véritable processus de refondation impliquant toutes les communautés maliennes et tous les groupes sociaux professionnels de la nation. Cette refondation, a-t-il  expliqué, doit suivre une démarche de construction de la base au sommet, les raisons d’un véritable vivre ensemble, les valeurs fondatrices et les perspectives d’avenir pour tous les Maliens.

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