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Après les pluies torrentielles, c’est la désolation pour les familles sinistrées

Les inondations enregistrées ce week-end à Bamako et à l’intérieur du pays ont fait d’énormes dégâts. Au lendemain de cette catastrophe, les personnes affectées ne cachent pas leur inquiétude.

Des maisons et murs effondrés, des eaux stagnantes, des déchets sur la voie publique, tel est le visage que présente Bamako par endroit au lendemain de ces inondations. Ce lundi 19 aout en commune 6 du district de Bamako, la mairie se mobilise pour évacuer les ordures. Des habitants lancent un cri de cœur aux autorités et aux personnes de bonne volonté.

« L’eau a emporté nos vivres et nos télévisions. Nos enfants souffrent de petites maladies. On se débrouille, la maison est inhabitable », nous confie une sinistrée. « Je n’arrive pas à démarrer ma moto, mes deux téléphones et des sacs de riz ont été emportés par les eaux. J’ai déménagé chez mon voisin qui a un étage », exprime un homme. « Nos matelas et fauteuils sont endommagés. L’eau a inondé notre domicile alors que mon mari était malade et se reposait. Nous avons tout mis en œuvre pour l’aider à quitter la maison. On a peur quand la pluie menace », se lamente une dame.

Un appel au secours

C’est le même désarroi chez Boubacar Coulibaly à Ségou. Ce chef de famille se souviendra longtemps de la nuit du vendredi, 16 aout 2024. Le sinistré demande de l’aide.  » À 3h du matin madame et les enfants ainsi que ses parents ont eu peur que la maison ne tombe sur eux. Ils sont venus sous le hangar. Malheureusement, une partie de la maison est s’est effondrée sur eux « , raconte M.Coulibaly.  » La vieille et l’une de mes filles de 13 ans sont mortes sur le coup « , témoigne tristement le chef de famille. Selon lui,  » trois petits enfants ont pu être sauvés. Nous n’avons plus de maison ni dortoir. Nous voulons une aide pour passer le reste de l’hivernage. Tous nos biens sont endommagés sauf les habits que nous portons actuellement « , dit-il.

Le diatiguiya ou l’hospitalité en marche

Aminata Mahamane à Gao a vécu le même sort. Aujourd’hui, elle manque de tout et a trouvé refuge chez un voisin.  » Notre maison allait s’effondrer sur mes enfants et moi. Mais c’est Dieu qui nous a sauvés. Quand j’ai senti que la maison était sur le point de tomber, j’ai directement amené les enfants chez les voisins « , explique Aminata.  » Toutes les maisons dans l’entourage se sont effondrées parce qu’elles sont près du marigot « , poursuit-elle. À l’en croire,  » l’eau du marigot a débordé et envahi les habitations. Jusqu’à présent, nos effets sont dans la boue « . « On n’a pas les moyens pour aller habiter dans une école. Nous n’avons plus d’habits et nous ne savons pas quoi faire « , dit cette dame avec amertume.

La vigilance doit rester de mise. Mali-Méteo annonce encore des fortes pluies cette semaine à travers le pays.

Source:  Studio Tamani 

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