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Après échec des négociations avec le gouvernement: L’UNTM maintient son mot d’ordre de grève du 17 au 21 mai

Après le dépôt du préavis de grève, les travailleurs et le gouvernement se sont retrouvés les 13 et 14 mai, mais aussi le 15 mai par une commission de conciliation. Malheureusement, toutes ces négociations entre le gouvernement et l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) se sont soldées par un échec. En clair, la grève est maintenue.

Les différentes rencontres de négociation n’ont rien donné. Elles se sont soldées par un échec sur le premier point de revendication des syndicalistes qui n’a pu trouver un compromis entre les partis. « Cet échec porte sur le premier point sur lequel aucune proposition concrète n’est venue du gouvernement. Nous maintenons notre mot d’ordre de grève », a indiqué M.Touré, président de la commission des négociations à l’UNTM.
Quatre ministres du gouvernement démissionnaire, notamment le ministre de l’Industrie, le ministre des Finances, le ministre du Travail et de la Fonction publique et le ministre de la Santé ont pris part à cette deuxième journée de négociations.

Elle s’est déroulée dans une atmosphère calme contrairement à la session de la veille, jeudi 13 mai 2021. Il faut noter que les échanges de cette deuxième journée avaient lieu au moment où le Premier Ministre Moctar Ouane a présenté la démission de son gouvernement au président de la Transition, Bah N’daw.
Voilà qui laisse planer une atmosphère délétère, la Centrale syndicale ayant conclu du maintien de son mot d’ordre de grève qui court dès le lundi 17 jusqu’au vendredi 21 mai prochain. Une semaine d’incertitude qui attend les Maliens.
Faut-il le rappeler, les revendications de la centrale syndicale sont, entre autres, le règlement de la situation des travailleurs compressés dans les années 80, l’harmonisation des grilles salariales des agents de l’État, l’octroi de primes et indemnités et l’épineuse question de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI).
Face à ce cahier de revendications, le gouvernement n’a pas caché ses difficultés, affirmant ne pas disposer de cagnotte pour donner satisfaction dans l’immédiat aux travailleurs mécontents. Le pays sera, une fois encore, paralysé après la grève de février dernier.
Bourama Kéïta

Source: LE COMBAT

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