Aujourd’hui, la seule question qui a beaucoup attiré l’attention concerne les politiques et leurs partisans. Pourquoi les citoyens maliens ne croient-ils plus aux paroles de leurs politiques ? Une question à laquelle même un petit enfant de dix ans serait en mesure de répondre. En effet, les leaders politiques maliens n’ont plus aucune crédibilité par rapport à leurs paroles données à l’endroit de leurs partisans et autres. Chose qui semble être ancrée dans les têtes.

Depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays, nos politiciens n’ont pas laissé planer trop d’images honorables, tant les fausses promesses sont récurrentes dans les lieux de campagnes. Des promesses qui se volatilisent ou qui se transforment, une fois qu’ils accèdent à leurs postes courtisés. À ce que nous constatons que le Malien commence à comprendre les choses dans le bon sens et quel genre de politique il faut suivre et qu’il faut soutenir dans ses actions. À notre humble avis, l’important aujourd’hui serait d’analyser le programme de chaque candidat avant de choisir. Mais cela, nous n’en faisons absolument pas. Pour ne citer que l’exemple de l’élection du président de la République du 29 juillet au 12 août 2018 au Mali, les élections législatives passées.

Les bonnes paroles étaient lancées à l’air libre de jour comme de nuit sur les terres ou lors des meetings de campagnes, mais trop peu sont considérées futiles par les citoyens, bernés plusieurs fois. Un homme averti en vaut deux. Désormais, les achats ne marcheront peut-être plus.

Très souvent, des sommes importantes sont étalées dans les centres électoraux qui ont éveillé l’intelligence des Maliens à ne plus vouloir prendre des miettes venant des politiques. Désormais, le peuple sera face à un dilemme qui va l’obliger de faire un choix. C’est pourquoi nous avons posé la question de savoir, quel camp doit-on choisir ? Ainsi « le Malien entre honneur et turpitude ». L’humiliation, la honte, la malhonnêteté, etc., voilà un peu ce à quoi ressemblent ces mœurs actuelles, des hommes politiques vis-à-vis des citoyens maliens, qui auront longtemps été trahis. Les futures élections générales nous en diront plus.
À suivre…

Moriba DIAWARA

Source: LE COMBAT