Après un premier report suite au décès du ministre de l’Education nationale, Temore Tioulenta, le collectif des syndicats de l’éducation organise une marche nationale aujourd’hui pour réclamer l’application de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018.
En grève depuis le mardi dernier pour deux semaines, les enseignants seront dans la rue ce matin pour se faire entendre. La récente sortie du Premier, Dr. Boubou Cissé sur la crise scolaire lors de l’atelier sur le Dialogue national inclusif, a mis le feu aux poudres. L’annonce du PM de recruter 15.000 volontaires sortant de l’IFM pour supplier les enseignants grévistes a enflammé la tension.
Pour rappel, faute d’entente entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation autour de la prise en compte des enseignants conformément à la majoration intervenue sur la grille du statut général, les enseignants ont observé une grève de 5 jours soit 120 heures allant du lundi 16 au vendredi 20 décembre 2019, puis 5 autres jour allant du 6 au 10 janvier 2020, puis 15 jours en cours.
Face au blocage des négociations avec le gouvernement, les syndicats de l’éducation ont décidé de changer de stratégie pour se faire entendre. Pour ce faire, une grande marche est prévue ce jeudi matin dans toutes les villes du pays.
Pour la ville de Bamako, la marche débutera au niveau de la place de la liberté pour se diriger vers la Primature. Une déclaration sera remise au Premier ministre au terme de cette marche pacifique. A en croire à la source syndicale, cette marche va regrouper toutes les composantes sociales du pays, notamment les enseignants, les élèves et leurs parents, la société civile, les religieux…
L’objectif est de pousser le gouvernement à trouver une solution à la crise et permettre aux enfants de regagner le chemin de l’école.
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