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Apaisement et cohésion sociale au Mali : La presse, un acteur clef dans la mise œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale

Présente voire encrée dans notre vie quotidienne, la presse, considérée comme le 4ème pouvoir, a une place importante dans notre société et sur l’opinion publique nationale et internationale.

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De la presse écrite, à la radio, en passant par la télévision, pour atteindre la presse en ligne ou tout simplement Internet ; les moyens de communication ne cessent d’augmenter, et son évolution reflète le besoin que nous avons de constamment nous tenir au courant de ce qui nous entoure.

Les informations circulent à grande vitesse et nous pouvons même suivre en direct des évènements qui ont lieu à des milliers de kilomètres. C’est pourquoi il est très important que les médias jouent leur rôle, pas en tant que partie prenante mais plutôt en tant que modérateurs pour faciliter le retour de la paix au Mali qui est déchiré depuis 2012 par une guerre intestine à la quelle est venue s’ajouter le terrorisme.

En effet Le Mali, est victime d’une double crise institutionnelle et sécuritaire ayant frappé le pays à partir de janvier 2012.  Donc il a besoin de tous ses fils et ses filles pour se relever. Pour y parvenir, le pays a, conformément à sa tradition, réservé au dialogue et à la réconciliation une place de choix.

Ainsi, après l’Accord intérimaire de Ouagadougou signé le 18 juin 2013, le processus d’Alger a vu le jour.  Il a abouti à la conclusion de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015 entre les différentes parties maliennes (Gouvernement, Plate-forme, CMA) et la Médiation Internationale. Cet Accord vise à instaurer une paix durable au Mali, notamment dans sa partie septentrionale.

 Le texte de l’Accord comporte un dispositif composé Sept (07) titres ; de Vingt (20) chapitres, de Soixante-huit (68) articles et de Trois (03) annexes. Toutes ces mesures sont destinées à instaurer définitivement la paix et la réconciliation   avec par exemple l’organisation d’une Conférence d’Entente Nationale entre les composantes de la nation malienne qui ont débattu des causes profondes du conflit.

Ainsi il est prévu des mesures destinées à assurer une meilleure gouvernance en mettant en place une architecture institutionnelle fondée sur les Collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel et de pouvoirs étendus.  Comme d’autres mesures, nous pouvons citer : la gestion par les populations des régions concernées de leurs propres affaires sur la base du principe de la libre administration (régionalisation) ; le renforcement de l’Etat de droit en rapprochant la justice des justiciables ; la mise en place d’un système de défense et de sécurité basé sur les principes d’unicité, d’exclusivité et de représentativité ; un redéploiement progressif des forces armées et de sécurité reconstituée du Mali.

En outre, la mise en place d’une Zone de Développement des Régions du Nord, dotée d’un Conseil consultatif interrégional et d’une stratégie spécifique de développement adaptée aux réalités socio-culturelles et géographiques ainsi qu’aux conditions climatiques sont au menu de l’accord issu du processus d’Alger.

Par ailleurs, la Médiation Sous l’égide de l’Algérie, a pour rôle   de garantir la politique de l’Accord et le respect de ses dispositions par les Parties. Quant à la communauté internationale, Elle est garante de la mise en œuvre scrupuleuse du présent Accord et est engagée à accompagner les efforts déployés à cet effet.

Ainsi, elle est appelée à accompagner sa mise en œuvre à travers le soutien financier, technique et logistique requis pour le fonctionnement des différents mécanisme prévus par l’Accord dont le DDR, la RSS et les efforts de lutte contre le terrorisme et le crime organisé…

Si les médias nationaux ont été les pionniers dans l’explication de la première mouture et ont accompagné toutes les étapes de son élaboration jusqu’à sa signature, aujourd’hui leur rôle doit consister à accompagner sa mise en œuvre.

Il s’agit notamment d’expliquer, d’informer pour apporter des éléments de réponses aux questions que se posent les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs sur toutes les portions constituant cet accord. En effet, ces actions peuvent se mener à travers les comptes rendus réguliers, permettant au peuple malien de suivre les efforts du gouvernement, sa volonté sans faille de mettre en œuvre les différents points de l’accord.

Pour Mme Ramata Diaouré, journaliste et membre du comité de pilotage de la maison de la presse du Mali, On ne peut qu’être content après la signature, d’un accord de paix… Mais force est de reconnaitre que tout le monde ne lit pas cet accord de la même manière.

Cela s’explique par le fait que les contenus de l’accord sont sujets à des interprétations diverses. « Un journaliste ne se trompe jamais quand il applique l’éthique et la déontologie de son métier…Et je pense que sincèrement, qu’ils jouent pleinement leur rôle dans la mise en œuvre de cet accord » a –t-elle précisé.

Pour Mohamed Ag Ahmed, chargé de communication de la tribu kel Antessar et correspondant de Paris – match au Mali, il y’a beaucoup de mauvaise foi autour de cet accord… « Néanmoins la presse malienne s’efforce de jouer son rôle pour le retour définitif de la paix. Il faut savoir qu’elle manque aussi de moyen… » A-t-il déclaré.

 

La rédaction

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