Le projet de budget comptable de l’agence nationale de l’assistance médicale (Anam) a été élevé au titre de l’année 2016 à la somme de deux milliards sept cent neuf millions deux cent quatre-vingt-six mille deux cent quatre-vingt trois (2.709 286 283 francs CFA).
L’Agence nationale de l’assistance médicale (Anam) a tenu la 10e session de son conseil d’administration, le jeudi 4 février 2016, à la Maison des aînées de Bamako sous la présidence de Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord et président du conseil. C’était également en présence de la directrice générale de l’Anam.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné le compte rendu de la 9e session du conseil d’administration, le rapport d’activités 2015, le rapport d’exécution du budget 2015. Ils ont également examiné le programme d’activités 2016, le projet de budget 2016 et la mise en œuvre des recommandations de la 9e session du conseil d’administration.
Dans son discours d’ouverture, Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord et président du conseil a noté que le projet de budget comptable de l’agence a été élevé au titre de l’année 2016 à la somme de deux milliards sept cent neuf millions deux cent quatre-vingt-six mille deux cent quatre-vingt trois (2.709 286 283 francs CFA).
Pour le président du conseil d’administration, l’Agence nationale d’assistance médicale, chargée de la gestion du RAMED a initié et réalisé plusieurs activités de reconnaissance, d’enrôlement et d’immatriculation des ménages pauvres du Programme Jigisèmèjiri depuis l’année 2015.
Pour le ministre Konaté, 38559 bénéficiaires ont été immatriculés au RAMED dont 35628 indigents, 2772 admis de droit et 159 ayant droit de victimes de guerre. Il a aussi signalé que depuis le lancement de ces activités à nos jours, 102505 bénéficiaires ont été matriculés au RAMED, parmi lesquels 15135 ont bénéficié de prestation de soins de santé gratuits dans les structures publiques et communautaires.
A en croire le ministre, la réalisation de ces activités a nécessité une mise en commun des actions entre l’Anam et d’autres acteurs intervenant dans le domaine.
Il a toutefois ajouté qu’en dépit de ces efforts et acquis, l’Agence nationale d’assistance médicale est confrontée à des difficultés de divers ordres. Au nombre desquelles, il a cité la problématique de la mobilisation des contributions des collectivités territoriales au financement du RAMED, l’insuffisance de ressources humaines compétentes liée à l’absence de ressources propres, la timidité des prestations médicales dans les CSCOM, l’absence de financements innovants.
Dramane Konta
Source: Le Debat