Il ne fait l’ombre d’aucun doute que pour vaincre le terrorisme, il faut nécessairement de la coopération et du renseignement. C’est ce que semble comprendre le G5 Sahel qui vient de mettre l’accent sur la coopération policière à travers la signature d’un accord avec Interpol.
Cet accord de coopération, signé à Lyon en France vise à instaurer un cadre de coopération entre les deux institutions dans les limites de leurs domaines de prévention et la répression des actes terroristes et d’autres formes de criminalité transfrontalière.
Il permettra aussi d’avoir un cadre juridique régissant les échanges de données et d’informations entre INTERPOL et le G5 Sahel.
Par ailleurs, il définit les modalités de la coopération technique, la formation et le renforcement des capacités. Autre volet important de l’accord, il s’agit d’échanges d’expertises dans les domaines relatifs à la police.
Cette convention de partenariat entre le G5 Sahel et INTERPOL survient alors que la région du Sahel fait face à la recrudescence des attaques terroristes. La dernière attaque dans la région est celle qui avait frappé les forces armées nigériennes à Tongo-Tongo, non loin de la frontière du Mali, qui avait coûté la vie à une trentaine de soldats. Des attaques terroristes du même type sont régulièrement signalées au Burkina Faso, au Tchad et au Mali avec plusieurs dizaines de morts.
La force conjointe du G5 Sahel, censée combattre l’hydre terroriste aux cotés des armées nationales, n’est toujours pas opérationnelle, faute de moyens financiers mais aussi de logistiques.
La menace terroriste s’étend de plus en plus dans plusieurs pays de la sous-région. Le Bénin, le Togo et le Ghana font désormais partie de potentielles cibles pour les groupes terroristes.
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Source: l’Indépendant