Le président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM), Oumar Baba Traoré a animé une conférence de presse mercredi dernier au Palais des sports de ACI 2000. Au cours de cette rencontre, trois points essentiels ont été abordés par le premier responsable de l’AJSM : l’organisation du 5è congrès de l’association, le congrès de l’AIPS-Afrique et la nuit AJSM. Dans son exposé liminaire, le conférencier indiquera que le 5è congrès de l’AJSM se déroulera le 14 novembre prochain, alors que celui de la section Afrique de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS-Afrique) est prévu les 17-18-19 décembre à Bamako».
«Nous avons été sollicités par l’AIPS-Afrique et nous avons donné notre accord pour l’organisation du congrès au Mali», précisera Oumar Baba Traoré. Après donc Dakar I en 2013 et Dakar II en 2014, Bamako abritera la réunion annuelle de la section Afrique de l’Association internationale de la presse sportive et plusieurs personnalités dont le président de l’AIPS-Afrique, le Nigérian Mitchell Obi participeront au congrès, annonce le premier responsable de l’AJSM.
La rencontre, soulignera Oumar Baba Traoré, sera un avant-goût de la Nuit de l’AJSM prévu le 19 décembre. «Les assises de Bamako, poursuivra le président de l’AJSM, devraient être une opportunité pour la presse sportive malienne de tisser des liens d’amitié avec les dirigeants du sport africain. Le Mali est prêt à recevoir les délégués africains à Bamako. L’AJSM compte sur l’implication de l’ensemble de la presse sportive du Mali pour la réussite de l’événement», conclura le conférencier avant de se prêter aux questions des journalistes venus nombreux au Palais des sports.
S. S. KAMISSOKO
Transfert : LES CLUBS IVOIRIENS DEPOUILLES
Bayo Vakoum, la pépite du Stade d’Abidjan n’illuminera plus la Ligue 1 ivoirienne de son talent. Meilleur fusil avec 13 buts, la révélation de l’exercice 2014-2015 n’a pas pu résister aux sons des sirènes des clubs beaucoup plus huppés. Vakoum est en effet tombé dans l’escarcelle de l’Etoile du Sahel (Tunisie). Même son de cloche pour son coéquipier Keita Alassane qui s’est fait harper par l’Avenir Sportif de Kasserine, un autre club tunisien. Le Stade d’Abidjan se voit ainsi dépouillé de ses deux meilleurs éléments.
Toutefois, le club bleu et rouge est moins à plaindre que l’ASEC Mimosas. Le vice-champion de la saison écoulée est beaucoup plus exsangue. L’équipe chère à Me Roger Ouégnin a perdu à l’heure actuelle cinq joueurs majeurs. A commencer par le véloce et intraitable Soumahoro Bengaly. De loin le meilleur Mimos, le défenseur central qui a paradoxalement terminé meilleur buteur de son équipe avec 6 buts, a déposé ses valises dans l’extrême sud du continent, du côté de Mamelodi Sundowns.
Après Siaka Tiéné, Bengaly devient ainsi le second défenseur de l’ASEC à démarrer l’aventure professionnelle dans ce club sud-africain. Saliou Guindo, l’attaquant international malien à quant à lui choisi de s’exiler comme les deux Stadistes dans l’extrême nord. Il a notamment emprunté le chemin du Maroc où il s’est engagé avec le Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC). Breffo Mensa, le virtuose milieu ghanéen, a préféré poursuivre sa carrière en Afrique de l’ouest, mais en Guinée du côté de Horoya AC. Ce n’est pas le cas pour Henri Kouadio qui a décidé de tenter une nouvelle aventure en Afrique centrale, précisément au Daring Club Motéma Pébé en RD Congo.
Le plus jeune et le plus convoité d’entre tous, Davila Ba Loua, a logiquement quitté le continent pour atterrir à Lille en France. Le manager du LOSC, Hervé Renard, champions d’Afrique avec les Eléphants de Côte d’Ivoire n’est pas étranger à ce transfert.
Le grand rival de l’ASEC Mimosas, l’Africa Sports d’Abidjan, n’est pas non plus épargné par la saignée. Le vainqueur de la Coupe nationale qui a évolué avec un effectif assez réduit de 15 joueurs, enregistre également cinq départs. Son attaquant vedette Diomandé Mory émarge désormais au Khouribga FC (Maroc). Le latéral gauche et capitaine de l’équipe, Michaël Lago, a succombé au charme du club nigérian Ibadan Shooting.
Zirignon Badi et Nicaise Daho s’épanouissent respectivement à l’AS Kaloum (Guinée) et à Genk (Belgique). Adversaires sur le terrain en Côte d’Ivoire, Zirignon formera une paire ivoirienne avec Josué Guinérou, désormais ex sociétaire de l’AS Denguélé d’Odiéné. Un constat se dégage : les clubs ivoiriens se vident, non plus systématiquement au profit des clubs européens, mais de plus en plus au profit des clubs africains. Or des décennies plus tôt, le championnat ivoirien était l’eldorado des joueurs subsahariens.
source : Essor