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Aiglons : BAYE BAH, UN HOMME HEUREUX ET MALHEUREUX

Entré en fonction il y a six mois, le technicien est toujours sans contrat et sans salaire

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Le sélectionneur national des Aiglons (l’équipe nationale junior), Baye Bah est un homme à la fois heureux et malheureux. Heureux parce que le technicien vient de qualifier les Aiglons pour la phase finale de la CAN U20, Rwanda 2017 et malheureux parce que jusqu’à hier, il n’avait signé aucun contrat et n’avait perçu aucun salaire. Joint hier matin, le technicien a confirmé l’information en précisant qu’il devait rencontrer la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) et le ministère des Sports dans l’après-midi pour finaliser son contrat.
La signature du contrat a-t-elle eu lieu hier ? Nous ne saurons répondre à cette question, mais on peut se demander comment en est-on arrivé là en sachant que Baye Bah a officiellement pris fonction en décembre 2015. Cela fait donc six mois que le technicien occupe le poste de sélectionneur national des Aiglons, mais jusqu’à hier matin, il n’avait signé aucun contrat et n’avait perçu aucun sou. Le reste du staff technique, à savoir le sélectionneur-adjoint, le préparateur physique, le préparateur des gardiens, le médecin et le kiné,  est également dans la même situation.
Selon une source proche de la FEMAFOOT et du ministère des Sports, les négociations pour la signature du contrat de Baye Bah ont commencé il y a plusieurs semaines, mais butent sur les prétentions salariales du technicien. Les mêmes sources précisent que le technicien demande un salaire de deux millions de F cfa, alors que le département des Sports proposerait la moitié. Quand il était sélectionneur des Aiglonnets (sélection nationale cadette) qu’il a conduits à la victoire au Championnat d’Afrique U17, Baye Bah avait connu une situation similaire en travaillant pendant plus d’un an sans contrat.
Mais après ce sacre et la participation du Mali à la Coupe du monde de la catégorie, le technicien avait perçu une prime de 35 millions de F cfa et une villa. Va-t-il encore attendre la phase finale de la CAN et éventuellement du Mondial pour passer à la caisse ? A l’évidence non, mais le mal est déjà fait puisque Baye Bah traîne derrière lui six mois de travail sans contrat, ni salaire. Rien ne saurait justifier ce traitement pour le seul technicien malien vainqueur à ce jour d’une coupe d’Afrique. Pour mémoire, le salaire du sélectionneur national des Aigles, Alain Giresse serait de 13 millions de F cfa.
S. B. TOUNKARA

Ligue champions d’Afrique :  LE DERNIER CARRÉ

Mamelodi Sundowns a déjà mordu la poussière à deux reprises cette année dans les compétitions africaines. Et pourtant, le champion d’Afrique du Sud pourrait être, mercredi 27 juillet, le premier club à se qualifier pour le dernier carré de la Ligue des champions de la CAF. Sortis de la Coupe de la Confédération de la CAF par les Ghanéens de Medeama, les Brésiliens avaient subi le même sort lors de la phase à élimination directe de l’épreuve reine continentale. Mais leur bourreau congolais, l’AS Vita Club, a été disqualifié pour avoir aligné un joueur suspendu, leur offrant ainsi une deuxième chance inespérée. Les Sundowns ont alors pris le taureau par les cornes et signé trois succès consécutifs, dont deux en déplacement, dans le nord de l’Afrique, face à l’ES Sétif et Zamalek, quintuple vainqueur de la compétition.
Leur résultat contre Sétif a été annulé suite à l’exclusion des champions 2014 en raison des débordements du public pendant et à l’issue de la rencontre. Les Sud-Africains occupent malgré tout la tête du Groupe B, avec six points en deux matches, et n’ont besoin que d’un nul à domicile face à Zamalek pour valider leur billet pour les demi-finales. Leur entraîneur Pitso Mosimane se dit satisfait d’avoir vu son équipe confirmer en Ligue des champions sa marche victorieuse du championnat. « Nous surfons sur cette dynamique positive, remporter le championnat nous a donné des ailes », confirme-t-il. « Nous sommes pris dans un tourbillon enchanté. Nous continuons à avancer, comme dans un rêve. J’espère que personne ne viendra nous réveiller. Nous voulons continuer à rêver. »
Les Sundowns pourront en tout cas compter sur leur attaquant vedette, Keagan Dolly, qui rejoindra après le match ses coéquipiers de la sélection sud-africaine U-23 afin de préparer les Jeux Olympiques. Zamalek, qui compte trois points à l’issue des deux premières rencontres, tentera pour sa part de ne pas repartir les mains vides afin de maintenir la pression sur la troisième équipe du groupe, Enyimba, toujours bredouille. Les Chevaliers Blancs n’auront pas la tâche facile en Afrique du Sud en l’absence de Mohamed Ibrahim. Touché à la cheville lors du premier match face aux Sundowns, le milieu offensif devrait rester éloigné des terrains pendant trois mois.
Dans le Groupe A, le Wydad de Casablanca et Zesco United sont en position de force, avec respectivement sept et six points. L’ASEC Mimosas en compte trois de son côté, soit deux de mieux qu’Al Ahly, à qui il faudrait désormais un miracle pour espérer décrocher un neuvième sacre. Le club le plus titré de l’histoire de la compétition se déplace sur le terrain du Wydad, venu chercher un nul vierge à Alexandrie.
L’entraîneur des Diables Rouges Martin Jol, qui avait alors refusé de jeter l’éponge, a inclus dans son groupe la nouvelle recrue, Marwan Mohsen, pour ce déplacement au Maroc. Arrivé en provenance d’Ismaily, l’attaquant n’avait pas encore évolué en Ligue des champions cette saison et pourrait donc être jeté d’entrée dans le grand bain. Le Wydad s’est également montré actif sur le marché des transferts avec l’arrivée de l’attaquant nigérian Chisom Chikatara, au terme d’un long feuilleton avec les Abia Warriors. Le club marocain a demandé à la Confédération Africaine de pouvoir inclure dans le groupe son nouveau joueur.
Dans l’autre match du groupe, les surprenants Zambiens de Zeco United se rendent en Côte d’Ivoire pour affronter l’ASEC Mimosas. Victorieuse 3:1 lors du match aller à Ndola, l’équipe de George Lwandamina est bien placée pour se hisser pour la toute première fois en demi-finale de la compétition. Ne laissant rien au hasard, elle a effectué ses dernières séances d’entraînement sur des terrains artificiels de Lusaka, afin d’anticiper au mieux ce qui l’attend sur celui d’Abidjan. Même si ses troupes ont pris le dessus sur l’ASEC à domicile, Lwandamina s’attend à souffrir en Côte d’Ivoire. « Ils auront à cœur de prendre leur revanche après une défaite qui avait pour eux un parfum d’humiliation », a confié à la presse l’entraîneur zambien. « Ce ne sera pas simple, il faudra s’employer. C’est un match très important. »

Source : L’ Essor

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