En Afrique du Sud, à quelques mois des élections, ce week-end sera placé sous le signe des relations publiques pour l’ANC. Après vingt ans au pouvoir, le parti va devoir rappeler les progrès effectués et convaincre qu’il peut faire encore plus. Même si l’ANC reste populaire, Jacob Zuma l’est de moins en moins et certains militants pourraient décider de voter pour un autre parti.
Un vrai travail de communication. Alors que l’ANC et son président Jacob Zuma font face à une critique sans précédent, le parti au pouvoir va tenter de convaincre la population une nouvelle fois. Certes, vingt ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud a énormément changé, mais une partie de la population vit toujours dans une très grande pauvreté.
L’exercice a démarré vendredi soir, le 10 janvier 2014, lors d’un dîner pour lever des fonds. Pendant quarante-cinq minutes, le président Jacob Zuma a rappelé les avancées effectuées, notamment par son gouvernement, ces cinq dernières années, dans la santé, l’éducation. Il a toutefois reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire, notamment en termes de création d’emplois.
Lancement officiel de la campagne électorale
Devant un parterre de ministres et de hauts cadres, il a appelé à voter pour l’ANC, car il ne s’agit pas simplement d’un parti, a-t-il dit, mais d’une organisation du peuple qui sait où elle va.
Aujourd’hui, le président et candidat Zuma devra réitérer son appel. Mais cette fois-ci, ce sera devant des milliers de simples membres du parti, lors d’un meeting politique qui lancera officiellement la campagne électorale.