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Affaires bérets rouges tués à Diago / Accord du ministre de la Défense pour audition de quatre officiers généraux

Selon le site Malijet, « le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a donné son accord pour l’audition de trois généraux de l’armée malienne par le juge Karembé », d&ans l’affaire des bérets rouges tués à Diago par les putschistes du 22 mars 2012.

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Le juge d’instruction Yaya Karembé, avait adressé au ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, une demande de mise à disposition de 4 généraux de l’armée malienne. Il s’agit de Yamoussa Camara, chef d’état-major particulier du président de la République ; Abdoulaye Koumaré, ministre de l’Equipement et des Transports ; Ibrahim Dahirou Dembélé, ancien chef d’état-major général des armées et Sidi Alhassane Touré, ex-directeur général de la Sécurité d’Etat, écrit Malijet. « Soumeylou Boubèye Maïga vient de donner son feu vert pour l’audition de 3 des 4 visés en l’occurrence Yamoussa Camara, Ibrahim Dahirou Dembélé et Sidi Alhassane Touré.

Le général Abdoulaye Koumaré attendra certainement après le remaniement ministériel incessamment attendu », selon le site malien d’informations. Le juge Karembé entend les auditionner dans la sulfureuse affaire des bérets rouges pour laquelle le chef de l’ex-junte le général Amadou Haya Sanogo a été mis sous mandat de dépôt par le même juge depuis le 27 novembre 2013. Ces trois généraux s’expliqueront dans les heures à venir devant le juge Yaya Karembé. Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga avait été très clair au lendemain de l’arrestation de Amadou Aya Sanogo, en soutenant sur l’Ortm et France 24, que nul ne sera protégé et nul ne sera soustrait à la justice.

 

Coopération Mali-Maroc : le Roi Mohammed VI attendu à Bamako

Le Roi Mohamed VI du Maroc sera en visite au Mali du 12 au 14 février. Il prononcera un discours à l’Assemblée nationale le jeudi 13 février. L’annonce a été faite par le bureau de l’Assemblée nationale malienne, le vendredi 7 février, soit une semaine après la réception par le Roi du Maroc du MNLA.

En effet, le vendredi 31 janvier 2014, le Roi Mohammed VI, a reçu en audience au Palais Royal de Marrakech, à Bilal AG Cherif, secrétaire général du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), accompagné du porte-parole du mouvement, Moussa AG Attaher. Les rebelles maliens hôtes du Roi, « présents à la prière du vendredi, à la mosquée d’Al Koutoubia de Marrakech, étaient assis, au premier rang. A droite du roi Mohammed VI, se trouvait Bilal Ag Cherif, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), alors que Moussa Ag Attaher, le porte-parole du mouvement était coincé entre Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires étrangère, et Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED », selon un site marocain, yabiladi.com.

Un communiqué du cabinet royal indiquait que « cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne ». Mohammed VI avait réitéré « le souci constant du Royaume du Maroc de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la République du Mali, ainsi que la nécessité de contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara ».

La dernière visite du Roi Mohammed VI au Mali remonte à l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita, il y a cinq mois, en début septembre 2013. La présente se situe à un moment où les pourparlers sont au point mort entre le gouvernement et les rebelles maliens. Et à moins de deux semaines après la visite des 15 membres du Conseil de sécurité, venus rappeler au Président IBK que son gouvernement doit négocier avec les rebelles du nord, comme le stipule l’accord international signé à Ouagadougou et qui lui a valu d’être élu Président de la République.

 

Affrontements intercommunautaires au nord Mali : menace sur le processus de réconciliation et le retour de la paix 

De graves incidents, des affrontements intercommunautaires se sont produits jeudi 6 février aux alentours de Tamkoutat, dans la région de Gao, faisant des dizaines de  morts et blessés. « Une trentaine de civils touaregs, dont deux femmes, ont été froidement exécutés jeudi 6 février au retour du marché, à Tamkoutat, à l’est de Gao. Les assaillants sont des Peuls, soupçonnés d’être à la solde du Mujao. Ce vendredi, en représailles à ce massacre, des Touaregs les ont pourchassés vers la frontière nigérienne. On dénombre plusieurs morts », selon Rfi. Vendredi, en début d’après-midi, des combats ont éclaté à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Niger entre les deux communautés.

Au moins trois personnes ont été tuées. Sur place, dans la région de Djebok, on n’hésite pas à parler du Mujao pour désigner les assaillants peuls. « Ils ont été recrutés par les arabes, et même si leurs chefs se sont cachés, eux sont restés sur place. Et en cas de problème, ils se réfugient au Niger », assure un habitant de Djebok qui a parlé à Rfi. Dans cette zone frontalière, les conflits intercommunautaires entre Touaregs Daoussak et Peuls ne sont pas nouveau. « La seule différence, c’est que désormais, avec les armes laissées par le Mujao, les règlements de compte sont plus nombreux et plus violents », analyse un bon connaisseur de la région.

Des Casques bleus se sont immédiatement rendus sur place pour constater le lourd bilan de ces affrontements intercommunautaires. Les blessés ont été transportés à l’hôpital de Gao, selon un communiqué de la MINUSMA. « Plusieurs suspects ont été appréhendés par les forces de sécurité maliennes. La MINUSMA a facilité le déplacement du Ministre de la Sécurité malien à Gao », précise le communiqué. La MINUSMA a déploré « de tels évènements pouvant entraver le processus de réconciliation et le retour de la paix au Mali ».

 

Source: Lerepublicainmali

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