Un petit malin dans le cercle du pouvoir tente en ce moment de faire main basse sur la société HUICOMA. Mais quid de l’arrêt de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA (CCJA) en faveur du repreneur Alou Tomota ?
D’abord une mauvaise nouvelle pour l’Etat du Mali : il a été condamné, le 08 novembre 2013 par la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Ohada (Ccja) basée à Abidjan, à payer plus de 24 milliards F CFA de dommages et intérêts à la société Tomota. Et pour quel motif ? Pour « Comportement dolosif et déloyal» précise le verdict. En clair, le tribunal a estimé que l’Etat malien a délibérément dissimulé le véritable état de santé de la société lors de sa mise en vente en 2005. Autrement dit, les informations relatives aux états financiers produits par l’Etat à propos de HUICOMA étaient biaisées ou erronées. Contrairement à la croyance populaire, la société était en faillite. Toute
chose qu’a dissimulée l’Etat malien à l’acquéreur, lequel a procédé à d’importants investissements sans parvenir à relever la boîte. Une perte sèche ! Voilà, sommairement exposé, le grief retenu par la Cour Commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada contre l’Etat du Mali qui a bien entendu fait appel à la décision.