Le maire du district de Bamako, Adama Sangaré a été placé sous mandat de dépôt hier lundi 2 août 2021 par le Pôle économique de Bamako. L’information est tombée au moment où le regard des Maliens était braqué sur le Conseil national de transition pour suivre le débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement.
Le puissant maire qui dirige l’Hôtel de ville de Bamako depuis 13 ans retourne dans sa cellule à la Maison centrale d’arrêt de Bamako après une liberté provisoire assortie du payement d’une caution.
Remis en liberté provisoire le vendredi 22 mai 2020 par la chambre d’accusation du Pôle économique, il aura passé huit mois en détention. Huit longs mois durant lesquels il aura été dans le viseur des enquêteurs du Pôle économique du tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako. Il est accusé de faux et usage de faux et d’atteinte aux deniers publics dans le cadre d’un dossier remontant à 2010 et portant sur une passation de marché d’éclairage public pour près de 500 millions de F CFA.
Ce projet qui s’inscrivait dans le cadre du cinquantenaire du Mali, la mairie du district était le maître d’ouvrage et l’EDM, le maître d’ouvrage délégué. Il convient de préciser que le contrat a été signé par la mairie du district, l’EDM et la société ESOT-SA, sur proposition de l’EDM. Selon certaines sources, l’EDM avait la responsabilité en tant que maître d’ouvrage délégué, du suivi et de l’exécution du projet en question. A ce titre, elle soumettait à la signature du maire de Bamako les traites de paiement.
Ce retour du maire du district de Bamako entre les quatre murs de Bamako-Coura n’est nullement une surprise pour les connaisseurs de la procédure judiciaire. L’acteur principal de ce feuilleton savait très bien que sa mise en liberté provisoire contre des centaines de millions n’était pas la fin de la procédure. Autrement dit, il savait qu’il pouvait être de nouveau à la barre pour répondre à une convocation du juge sur le même dossier.
ND
Le maire du district de Bamako, Adama Sangaré a été placé sous mandat de dépôt hier lundi 2 août 2021 par le Pôle économique de Bamako. L’information est tombée au moment où le regard des Maliens était braqué sur le Conseil national de transition pour suivre le débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement.
Le puissant maire qui dirige l’Hôtel de ville de Bamako depuis 13 ans retourne dans sa cellule à la Maison centrale d’arrêt de Bamako après une liberté provisoire assortie du payement d’une caution.
Remis en liberté provisoire le vendredi 22 mai 2020 par la chambre d’accusation du Pôle économique, il aura passé huit mois en détention. Huit longs mois durant lesquels il aura été dans le viseur des enquêteurs du Pôle économique du tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako. Il est accusé de faux et usage de faux et d’atteinte aux deniers publics dans le cadre d’un dossier remontant à 2010 et portant sur une passation de marché d’éclairage public pour près de 500 millions de F CFA.
Ce projet qui s’inscrivait dans le cadre du cinquantenaire du Mali, la mairie du district était le maître d’ouvrage et l’EDM, le maître d’ouvrage délégué. Il convient de préciser que le contrat a été signé par la mairie du district, l’EDM et la société ESOT-SA, sur proposition de l’EDM. Selon certaines sources, l’EDM avait la responsabilité en tant que maître d’ouvrage délégué, du suivi et de l’exécution du projet en question. A ce titre, elle soumettait à la signature du maire de Bamako les traites de paiement.
Ce retour du maire du district de Bamako entre les quatre murs de Bamako-Coura n’est nullement une surprise pour les connaisseurs de la procédure judiciaire. L’acteur principal de ce feuilleton savait très bien que sa mise en liberté provisoire contre des centaines de millions n’était pas la fin de la procédure. Autrement dit, il savait qu’il pouvait être de nouveau à la barre pour répondre à une convocation du juge sur le même dossier.
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