« Je suis Malien, je suis fier de l’être… Je suis un Malien tout court qui défendra de toutes ses forces son pays et les intérêts de son peuple. Je soutiens mon pays qui n’a cessé d’avoir de vaillants soldats, des Maliens tout court qui se sacrifient tous les jours pour notre patrie. Cependant, il est important de jeter un regard citoyen sur la situation avec notre pays frère la Côte d’Ivoire, qui nous préoccupe à telle enseigne qu’elle nous empêche parfois même de dormir. Oui l’heure est grave, nous donnant l’obligation de nous exprimer !
Citoyens maliens et ivoiriens, nous nous devons de jouer la carte de l’apaisement qui n’est ni une faiblesse, ni un manque de patriotisme, ni un manque de courage mais plutôt une preuve de sagesse afin de trouver les voies et moyens pour apaiser les cœurs et les esprits pour une sortie de crise honorable entre nos deux pays frères. Nous avons d’importants combats à mener face à énormément de fléaux qui nous gangrènent et qui sont entre autres la lutte contre l’insécurité que nous avons en partage, l’inflation galopante découlant de la crise mondiale, etc.
Le Mali et la Côte d’ivoire sont deux pays ayant la même histoire au-delà de la même géographie donc de facto un même peuple. Chaque Malien a un parent en Côte d’Ivoire et chaque Ivoirien un parent au Mali. Nous avons l’obligation de faire de la retenue car il est plus facile de faire la guerre, que de construire la paix. Nous sommes tous interpellés par ce proverbe du sage Feu Felix Houphouët Boigny «La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement. ». Notre constitution ne dit-elle pas que nous sommes prêts à abandonner une partie de notre souveraineté pour l’unité de l’Afrique ? ». N’est-ce pas là une preuve de notre attachement aux valeurs panafricaines?
Alors, c’est un appel à tous les Ivoiriens et Maliens à s’impliquer pour une sortie de crise honorable pour nos deux pays. Il y a certes eu des manquements voire des fautes, voire des incompréhensions mais nous devons faire preuve de retenue et de sagesse. N’écoutons pas les oiseaux de mauvais augures qui ne font que mettre de l’huile sur le feu en nous poussant à l’escalade. Nul ne sortira grandi de cette situation de tension déplorable entre deux frères d’une même famille. J’en appelle à l’esprit familial et au pardon de nos dirigeants que nous prônons chez nous à Maliens tout court afin de trouver une solution rapide à cette crise familiale. Quand une crise surgit, on ne peut prévoir comment et quand elle se termine. Je prie le Seigneur d’apaiser nos cœurs et de nous conduire vers la voie de la sagesse et de la compréhension. Que Dieu bénisse le Peuple Malien et le Peuple Ivoirien. Vive la fraternité maliano-ivoirienne… ». No comment !
Les titrailles sont de la Rédaction
Source: Le Démocrate- Mali