Depuis un certains temps un gang de malfrat se constitue à Yirimadjo où il y a une recrudescence de cas de vols d’argent et de matériels dans le quartier, selon un proche de la famille Sogoba.
Celle-ci vient d’être victime d’enlèvement de Moto Jakarta, le 28 février dernier. Pour cette famille, les deux suspects AD et son complice AT avaient été arrêtés puis relâchés par le Commissariat du 13ème Arrondissement pour des raisons inavouées.
Les faits remontent au mardi 28 février 2017 aux environs de 14 heures où la Moto de marque Jakarta numéro : LP5xCHLC 6 E 0354697 a été volée dans la famille Sogoba à Yirimadjo. Selon une source proche du dossier, A D et A T, deux jeunes habitants dans le quartier ont été aperçus avec une Moto. Mais le membre de la famille qui les auraient vu ne s’étaient pas douter qu’il s’agissait d’un cas de vol et n’a donc pas crié aux voleurs.
Après s’être rendu compte de la disparition de ladite moto, le Commissariat du 13ème Arrondissement a été alerté. Le commissariat demandera au plaignant (un policier) de collaborer à la recherche des suspects. A en croire la famille Sogoba, les présumés voleurs avaient momentanément abandonnés leurs familles respectives. C’est ainsi que AD et AT ont été successivement appréhendés et arrêtés le lundi et le mardi dernier dans le quartier après une semaine en cavale.
Selon les victimes de vol, AT ne serait pas à son premier coup de complicité de vol, il aurait été interpellé plusieurs fois par rapport à ces genres de situation. Ils ont passé un court séjour au Commissariat du 13ème Arrondissement, avant d’être relâchés. Ce qui n’a pas été du goût des victimes. Estimant que le voleur et son complice ont été libérés, les victimes estiment qu’on est en présence d’un « véritable réseau de gang qui se constitue dans le quartier » et qu’il est nécessaire de démanteler.
Approché par nos soins, Ibrahima Togola, Commissaire principal du 13ème Arrondissement a indiqué que le plaignant n’a pas pu établir de preuve contre les présumés auteurs de ce vol. « En droit, il y a le vol et il y a la suspicion de vol comme dans le cas précis. Le plaignant étant lui-même policier est venu nous déclarer un cas de complicité de vol mais il n’a pas pu établir de preuves. Donc, je n’ai pas le droit de garder quelqu’un en l’absence des preuves concrètes. Nous allons envoyer le dossier devant le procureur du Tribunal de grande instance de la Commune VI pour la suite », a fait comprendre le commissaire.
Moussa Dagnoko