Incroyable mais vrai, Valérie Trierweiler a passé de mauvais quarts d’heures à l’aéroport international de Bamako Sénou. Celle qui avait déclaré que sa présence au Mali est un très beau symbole, a certainement fini par déchanter.
Oui, Valérie Trierweiler avait précisé : « J’ai jugé important de me rendre au Mali, au moment où le Président malien doit s’entretenir avec François Hollande vendredi à l’Elysée, que Mme Traoré et moi soyons ensemble pour voir un certain nombre de choses sur le terrain ».
Effectivement, Valérie Trierweiler aura tout vu au bout de ses 48 heures de visite d’amitié et de travail. Venue apporter un soutien consistant aux enfants, aux femmes et aux populations déplacées, cette généreuse Première Dame a été bien servie : une coupure d’électricité à l’aéroport international de Bamako Sénou, avec incroyablement les groupes électrogènes qui refusent de fonctionner. Au moment où elle arrive à l’aéroport, un délestage coupa le courant. Comme on devait s’y attendre en pareil lieu stratégique, le groupe électrogène devait automatiquement prendre le relai. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Car aucun des deux groupes de l’aéroport n’était fonctionnel, l’un en panne et l’autre… en panne de carburant qui aurait été volé par des quidams. La panne a duré 1 h 30 mn. Le voyage a failli être annulé. Le courant est revenu grâce à l’intervention de Son Excellence l’Ambassadeur de France auprès d’EDM (Energie du Mali).
Quelle histoire incroyable ! Y a-t-il un Commandant à bord de l’aéroport ? Qui fait quoi ? Quoi dirige quoi ? Le ministre de l’équipement et des transports est fortement interpellé. Ce scandale ne doit jamais rester impuni. Des sanctions s’imposent si nous voulons montrer le bon exemple à nos généreux donateurs et sauveurs, et installer la bonne gouvernance pour de bon.
Mamadou DABO
