La cérémonie de sortie des formations des Brevets d’armes n°1 et n°2 s’est déroulée vendredi au Centre des formations classiques d’administration à la Base 101 de Sénou. La cérémonie, présidée par le commandant de la Base aérienne 101, le commandant Badra Aliou Sangaré, s’est déroulée en présence du directeur adjoint du commissariat des armées, le lieutenant colonel Cheick Oumar Doumbia, de nombreux responsables militaires et des directeurs de service.

113 sous-officiers, dont 18 femmes, tous corps confondus, issus des 8 régions du pays, viennent de suivre un stage de formation classique d’administration de trois mois. Initiée par l’Etat-major général des Armées, cette formation s’est employée à rehausser le niveau des forces armées en respectant et en faisant respecter scrupuleusement les principes sacro-saints de l’administration : la rigueur sur soi, l’efficacité dans le traitement des dossiers et la bonne tenue des documents comptables.

Le stage s’est déroulé en deux phases : une formation de militaire de 45 jours et une formation technique également de 45 jours. La première, militaire, s’attache à donner au sous-officier l’aptitude à commander une section de combat. La seconde formation permet d’inculquer aux cadres les techniques nécessaires pour bien gérer les ressources humaines, matérielles et financières au niveau du corps de troupes et à celui de l’Etat-major ou équivalent.

La remise symbolique des diplômes aux trois meilleurs de BA1 et BA2 a été l’un des temps forts de la cérémonie. Le coordinateur du centre de formation classique d’administration 2014, le commandant Badra Aliou Sangaré, a félicité les formateurs pour avoir bien accompli leur mission, malgré l’insuffisance des moyens mis à leur disposition.

Le directeur adjoint du commissariat des armées, le lieutenant-colonel, Cheick Oumar Doumbia, s’est félicité de cette formation offertes à des sous-officiers et a remercié les encadreurs qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour faire de cette formation une vraie réussite, malgré les dures conditions de travail.

Aux stagiaires, Cheick Oumar Doumbia a recommandé : « vous voilà maintenant armés des outils nécessaires pour relever le défi de la reforme des forces armées maliennes sur le plan militaire et technique. De retour dans vos services, montrez à vos chefs que vous êtes désormais aptes à exercer de grandes fonctions administratives par la conduite et de bonnes pratiques au quotidien ».

La modératrice, le lieutenant Fatoumata Bocoum, a déploré le manque des moyens du centre, particulièrement le manque de logement pour les stagiaires. Une minute de silence a été observée à la mémoire des soldats tombés sur le champ de bataille à Kidal.

A. TOURE