Le Service d’aide mobile d’urgence sociale (Samusocial-Mali) s’est réuni le samedi 16 juillet en son 16e assemblée générale ordinaire. C’était sous le parrainage de la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga et la présidence du ministère de Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille,
Le Samusocial-Mali a tenu ce samedi, sa 16e assemblée générale ordinaire pour partager le bilan de ses activités réalisées avec l’ensemble des acteurs de la protection des enfants en situation difficile dans les rues de Bamako.
Selon son directeur général, Alou Coulibaly, en 2015, le Samusocial-Mali a accompagné 1105 enfants et jeunes en situation de rues, 1500 soins procurés aux enfants en ambulatoire, hospitalisation, accompagnement pour analyses médicales, 1200 entretiens psycho-sociaux effectués avec les enfants dans le cadre de leur identification.
Plus de 70 orientations dans les centres d’hébergements sociaux, 55 enfants et jeunes ont été accompagnés et retournés auprès des familles et plusieurs formations et ateliers animés dans le but de mieux accompagner ces enfants de la rue. Parmi les difficultés rencontrées, M. Coulibaly s’est prononcé sur le problème d’exclusion sociale et la négligence de la population face à ce phénomène.
Le représentant du ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mohamed Attaher Maïga, a proposé aux acteurs de la protection des enfants d’intégrer les dividendes démographiques pour mieux protéger les enfants et stopper le problème.
Aux dires du président fondateur de Samusocial, Dr. Xavier Emmanuelli, le Samusocial-Mali est une ONG malienne qui met en œuvre un programme de lutte contre l’exclusion sociale des enfants de la rue. Le service a pour objectif d’aider les enfants à survivre au quotidien de la rue.
Les enfants de rues sont un phénomène bouleversant qui est le résultat du développement urbain c’est pourquoi, indiquera-t-il, « nous ne devons pas rester sans agir face à ce phénomène. Nous devons lutter contre cette exclusion sociale et soutenir ces enfants de rues« .
Bintou Maïga
Source: lesechos