Pour la rentrée scolaire 2014-2015, comme promis par Mme le Ministre de l’éducation Nationale, Mme Togola Jacqueline Nana, des avancées positives, ont été enregistrées. Allant à la mise en place d’une commission en charge d’enquêter et de recenser l’ensemble des écoles de la capitale aptes à recevoir et de dispenser des enseignements de qualité aux admis du DEF.
Cette commission pour sa part, a réussi à recenser en tout 930 écoles potentielles et en a élaboré une liste des écoles éligibles. Chacune de ces écoles a ainsi été informée de la situation et s’est suffisamment préparée en conséquence. Mais avant l’orientation et bien avant la rentrée à seulement quelques jours de la fête de Tabaski, il faut dire que l’inattendue s’est produite avec la visite inopinée de Mme la Directrice de l’académie d’enseignement de la Rive Droite, Fatou Coulibaly dans certaines écoles privée de sa rive. Parmi ces elles figurent le centre Panmoutié, l’ISTT, L’IFTS, le lycée Lassana Koîta entre autres, dont les promoteurs ont eu la malchance de ne pas se trouver sur place.
Une absence justifiée ou pas ?
En tout cas, de retour, Mme la Directrice n’est pas passée par mille chemins. Elle a par ailleurs écrit, en demandant au Directeur du CPS, l’annulation de ces écoles de la liste des écoles éligibles. Mieux, elle s’est personnellement déplacée pour voir le Directeur de la CPS afin d’insister qu’on élimine certains établissement ou qu’elle n’en serait pas responsable en ce qui concerne les dossiers de ces écoles.
Ce qui parait plutôt réussi, dans la mesure où, après les orientations ces établissements sont restés sur les carreaux, sans aucun élève, ni du lycée, ni des écoles professionnelles. Or, qui parle d’école, parle d’élèves.
Déterminés à se faire entendre, les promoteurs de ces différentes écoles entendent intenter un procès contre la DAE au cas où ils n’ont pu avoir un compromis avec le département.
Alimatou Djénépo