Jeune citoyenne engagée, avec une vision bien éclairée, dynamique et toujours souriante, Dia Yaye Sacko de son jeune âge, est devenue une ambassadrice incontestable de la culture, des arts et Médias. Femme de Lettres, de Culture, et surtout d’ambition, la jeune Dia est entreprenante et très passionnée des Médias et de la riche culture de son pays et même au-delà. Cette Franco-malienne est titulaire d’une Maîtrise de Lettres obtenue à l’université de Bamako, d’un Master en Lettres, Arts et Métiers de la Recherche. A ces Diplômes s’ajoute une Licence en Sciences de l’Éducation obtenue l’Université de Toulouse en France. En Août 2017, Dia fait son retour au bercail. Un an plus tard, soit en Janvier 2018, elle crée une structure dénommée Mali Culture Media Conseil. Cette entreprise porte le premier site d’information culturelle au Mali.
Elle est aujourd’hui consultante en stratégie de communication pour la Coopération Technique depuis juin 2018. Elle mène des activités de son entreprise culturelle et citoyenne ouverte sur les expressions culturelles et des nouvelles idées maliennes. En outre, celle qui respire « culture » a également participé au FESPACO aux côtés du Centre National de Cinéma. Elle fit partie du Jury du Festival Bogo Ja à Siby.
Engagée auprès des acteurs culturels maliens et d’Afrique, Mali Culture est partenaire de plusieurs événements culturels comme Mali Mode Show, les journées culturelles du Mali, Bogo Ja, la Nuit du Mali, le Salon International du Conte d’Abidjan, la Nuit du Mandé etc.
En mars 2019, Dia Sacko conçoit et exécute le projet Femm’Art, une exposition et l’édition d’un catalogue en avril. Mali Culture Média Conseil s’articule aujourd’hui autour de trois volet : l’information, l’ingénierie culturelle et la conception-production de contenus médias.
« Toutes les ambassadrices de la culture malienne jouent leur rôle dans la perfection, portant avec fierté les couleurs du Mali. Exemples : Khaïra Harby, une grande bâtisseuse de Paix au Mali, Tata Bembo pour sa chanson Bambo, chantre de la libération idéologique au Mali. Tous les domaines artistiques et culturels ont leurs promotrices méritantes ». Nous confie Dia Sacko
Mantchini Traoré est un autre visage de la promotion des expressions culturelles au Mali. Elle est première femme ingénieure culturelle très connue dans le domaine. Depuis de nombreuses années, elle est engagée en initiant des projets innovants pour apporter sa touche à la promotion de ce secteur. ‘’L’Instant thé ‘’ vous la connaissez ? C’est une émission de téléréalité actuellement diffusée sur l’ORTM. Et bien ! C’est Mantchini l’initiatrice. Tout cela prouve à suffisance qu’elle est très engagée pour la culture et le développement socio-économique de son pays. Elle est détentrice d’une maîtrise en gestion d’entreprises obtenue à la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques du Mali depuis 2002, avant d’être conseillère commerciale à l’Agence de communication Publistar.
Elle était chargée de l’élaboration de stratégies marketing, de la prospection et de la fidélisation de la clientèle. Après cette expérience, Mantchini s’est retrouvée à l’Association culturelle Donko Séko, comme Administratrice. Dans cet espace culturel, avec une compagnie de danse, elle a contribué à mettre en place une meilleure gestion des ressources humaines et l’organisation du festival de danse “Dense Bamako Danse” qui fait aujourd’hui, une véritable fierté pour la promotion de la danse contemporaine au Mali, voire en Afrique.
Citée parmi les plus engagées, Mantchini a également travaillé avec Alioune Ifra N’Diaye dans le cadre de son projet du Centre culturel Blonba GIE, entre Mai 2006 et Janvier 2009. Après Blonba GIE, Mantchini s’est retrouvée à la Coopération Suisse sur le programme Culture mais en tant que consultante. Là aussi, elle a apporté sa touche notamment dans le cadre de l’évaluation du secteur de la culture dans la zone prioritaire d’intervention à Sikasso et à Koutiala. Sans oublier l’appui à la construction d’une politique culturelle pour la zone et la représentation de la Coopération Suisse auprès des partenaires locaux.
Elle fut responsable de la coordination de la Biennale africaine de la Photographie, communément appelée aussi “Les Rencontres de Bamako” entre Mai et Juin 2009. Après, elle fut consultante indépendante en ingénierie culturelle, en tant qu’assistante technique pour l’organisation et la coordination des Rencontres de la Photographie de Bamako. C’était entre Décembre 2014 à Août 2015. Depuis, elle est en charge des projets danse et grands évènements. Un pur produit malien.
Fatouma Diawara, elle est l’une des chanteuses maliennes les plus célèbres auprès du public occidental. Attachée à l’identité culturelle du pays, elle croit en les valeurs traditionnelles tout en pointant celles qui brident les femmes. Auteur compositrice, elle tire son inspiration de la tradition du chant de Wassoulou mais ses rythmes sont également modernes grâce aux ambiances jazz et blues qu’elle demande à ses musiciens.
En Décembre 2018, Fatoumata Diawara fit partie des finalistes pour deux récompenses aux Grammy Awards : le Meilleur album de musique du monde pour Fenfo et le Meilleur enregistrement de danse pour Ultimatum du groupe Disclosure auquel elle participait. En Décembre 2019, elle a remporté les prix Songlines Musics Awards en Angleterre dans la catégorie du meilleur artiste et de meilleur album de l’Afrique et de l’Europe de l’Ouest.
Enfin Sow Namissa est la créatrice de la marque de « Ikalook » depuis 2013. Il s’agit des vêtements connus sous l’appelation « prêt-à-porter ». Elle est jeune, dynamique, spontanée, passionnée par la mode et l’entreprenariat. Avec un parcours assez atypique, de l’école de médecine à la mode en passant par l’évènementiel. « Ikalook » ou « ton style », est la combinaison de deux mots : ika, un mot Bambara qui veut dire « ton » (pronom personnel) » et look, mot anglais qui veut dire le style, l’allure. A la base, « ikalook » s’adresse aux jeunes africains pour leur montrer qu’on peut consommer les productions locales tout en étant à la pointe de la mode. Elle est entrepreneure et contribue au développement du pays, avec la création d’emplois et participe ainsi à améliorer la vie de tous ceux qui l’entourent.
Avec tous ses bagages que ces bonnes Dames portent, nous pouvons les appeler de véritables femmes de culture cultivées, maîtrisant plusieurs domaines à la fois. Elles sont des femmes qui manifestent leur amour aux Arts, aux modes de vie, aux systèmes de valeurs, de tradition, à la croyance (religion), etc.
Également des femmes qui rayonnent les valeurs ancestrales de leur pays, leurs villes ou leurs villages à travers le monde par le biais de création, du savoir-faire (tenue traditionnelle, poterie, poésie, chant, tresse…).
Pour le 8 mars, l’Etat malien étant le premier garant de la culture, doit prendre soin de nos cultures et soutenir toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour la culture malienne. Le Mali est un pays de culture. Quand on parle de la culture, c’est le noyau central de la paix et de la cohésion sociale. Qu’il encourage les femmes dans la promotion de la culture.
Fatoumata Koita
Source: Bamakonews