Pour la cinquième fois depuis sa mise en œuvre, le Comité de Pilotage du Programme conjoint d’appui à la gestion des ressources en eau (PCA-GIRE) s’est réuni, ce jeudi. C’était à l’hôtel Mandé. Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseïni, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. En présence de l’ambassadrice de Suède et du représentant de l’ambassade des Pays-Bas.
– Des investissements dans le système d’épuration de la zone industrielle de Sotuba; le renforcement des capacités techniques de la direction nationale de l’hydraulique, de la direction générale du laboratoire de la qualité d’eau au Mali et en Guinée; de l’amélioration du suivi des ressources en eau et du développement d’outils d’aide à la décision. Les résultats du Programme conjoint d’appui à la Gestion des ressources en eau sont énormes en seulement trois ans de mise en œuvre. Le PCA-GIRE, s’est félicitée l’ambassadrice du Royaume de Suède, c’est aussi l’implication des femmes dans le processus de prise de décision autour de l’eau.
Felix Hoogveld, 1er secrétaire de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, reconnaît que le PCA-GIRE a joué un grand rôle dans la bonne gestion du stress hydrique auquel les populations étaient confrontées la saison dernière. Ainsi, grâce aux recommandations du programme, les cultures de contre-saisons, gourmandes en eau comme le riz, ont été évitées. Cependant, indique le représentant de Pays-Bas, premier partenaire financier du PCA-GIRE, le programme aurait enregistré plus de résultats si l’Etat malien s’était engagé un peu plus. Dans discours, le diplomate a souligné un «manque de volonté» des autorités maliennes. Ce manque de volonté, assure-t-il, s’est fait ressenti par la non-application des textes sur l’eau.
Selon le ministre Malick Alhousseïni, l’année 2017 a été marquée par une étape importante dans la vie du Programme conjoint d’appui à la GIRE. Le programme, explique-t-il, a fait l’objet d’évaluation à mi-parcours, assortie de conclusion et de recommandations ayant fait l’objet de plusieurs échanges. A l’issue de ces échanges, un processus de réorientation du PCA-GIRE a été lancé. «Le principal défi en 2018, affirme le ministre, est la réorientation des activités du programme sur la base des conclusions et recommandations de la mission d’évaluation à mi-parcours».
A l’issue de la journée de réunion, hier, le Comité de pilotage a: examiné le bilan technique et financier de l’année 2017; examiné le plan de travail et le budget 2018. Aussi les participants ont adopté la feuille de route en vue de la réorientation des activités du programme pour le reste de sa durée.
Mamadou TOGOLA