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40 migrants tués dans une frappe aérienne en Libye : Le gouvernement de Tripoli accuse les forces du maréchal Khalifa Haftar

Ce mardi 2 juillet 2019, une banlieue de la capitale libyenne abritant un centre de détention de migrants a été la cible d’une frappe aérienne faisant 40 morts et plusieurs dizaines de blessés. L’Union africaine a « condamné fermement » cette frappe contre les civiles.

 

Selon Jeune Afrique, cette localité qui compte plusieurs sites militaires appartenant aux groupes armés pro-GNA, est régulièrement la cible de raids aériens des forces du maréchal Haftar. Depuis le début de l’offensive militaire le 4 avril, des forces du maréchal Haftar, la situation est devenue encore plus critique pour les près de 3 500 migrants et réfugiés condamnés dans les centres de détentions sur presque le théâtre des affrontements. Une situation qui a conduit la mission d’appui de l’ONU en Libye (Manul) à exprimer maintes fois selon Jeune Afrique, son inquiétude sur leur sort des migrants, qui sont : « en danger dans des centres de détention situés près de zones d’affrontements ». Mais hélas, c’est près d’une quarantaine de migrants qui ont été tués ce mardi, à la suite d’une frappe aérienne que le gouvernement d’union nationale (GNA) attribue au « criminel de guerre Khalifa Haftar », l’homme fort de l’est-Libyen qui mène une offensive pour s’emparer de la capitale. Le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a dans un communiqué, selon Jeune Afrique, « fermement » condamné cette frappe qui a tué « plus de 40 civils innocents, tous des migrants », avant de « demander que soit menée une enquête indépendante pour s’assurer que les responsables du meurtre horrible de ces civils rendent des comptes ». Selon Jeune Afrique, les agences de l’ONU et organisations humanitaires rappellent régulièrement leur opposition à ce que les migrants arrêtés en mer soient ramenés en Libye, où ils se retrouvent placés « en détention arbitraire » ou à la merci de milices. C’est pourquoi, « Le président de la commission réitère son appel pour un cessez-le-feu immédiat et pour que les parties (au conflit) assurent la protection et la sûreté des civils, surtout des migrants pris au piège des centres de détention », a indiqué le communiqué, selon jeune Afrique.

ISSA DJIGUIBA

Le Pays

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