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26 MARS 1991- 26 MARS 2017 : Les «Démocrates» ont trahi le peuple malien !

Durant vingt-trois longues années de détresse et de privation, notre peuple a enduré dans sa chair et dans sa conscience les affres du régime sanguinaire et insouciant de Moussa Traoré. Durant vingt-trois longues années de dictature militaro-udpmiste, le peuple malien a su tenir la tête haute contre vents et marées.general-moussa-traore-gmt

Nous nous inclinons ici pieusement devant la mémoire de toutes celles et tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur pour l’avènement d’un Mali nouveau, démocratique et prospère.

Vingt-trois ans de lutte de notre peuple se sont soldés par la chute de Moussa Traoré. Un procès fallacieux a été organisé pour noyer le poisson : Moussa a été arrêté par ses soldats pour le sauver du tribunal du peuple. Mais la roue de l’histoire tourne !

Nos femmes et nos enfants sont morts (pourrait-on dire aujourd’hui) pour que les délinquants économiques et financiers se positionnent mieux. Peut- on ne pas le dire quand son sait que ces gens qui se faisaient appeler démocrates ont envoyé nos enfants et nos femmes à la boucherie pour occuper les postes juteux du Mali, loin d’eux le moindre souci du mieux être de ce peuple qui a sacrifié tant de ses fils pour le changement.

Faut-il ne pas dire et répéter à la face du monde que ces démocrates sont aussi criminels que le régime Moussa parce que tuant à petit feu ce peuple travailleur et cela dans l’insolence la plus totale et pour cause :

De 1991 à 2017, le constat est cuisant :

– Sur le plan économique, notre peuple a été humilié parce qu’affamer par la gestion calamiteuse de Alpha Oumar Konaré et de Amadou Toumani Touré (ATT). Celui-ci ayant conduit notre pays dans l’impasse totale n’avait  plus d’autre échappatoire que d’être débarqué du pouvoir, parce que s’étant engouffré dans le verbiage creux tel que construit par Alpha.

Pour sauver les arrières d’ATT et donc sauver les meubles, Dioncounda Traoré s’est illégitimement installé aux affaires par le soutien inconditionnel de la France et d’une CEDEAO qui n’est qu’un club de chefs d’Etat aux dépens de leurs peuples travailleurs.

Pour faire échouer les jeunes militaires dans leur tentative de redressement du pays et de la démocratie, les partis politiques regroupés  dans le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) n’ont eu leur salut qu’à l’intrusion étrangère dans nos affaires : ceux qui sont allés demandés à la CEDEAO d’entreprendre un embargo contre notre peuple rendront un jour compte de leur forfaiture car le Mali n’appartient qu’aux Maliens.

Comme si le chat pouvait œuvrer pour le bonheur  de la souris,  jeunes militaires se sont laissés tromper  par les balivernes et les billevesées d’hommes sans foi ni loi animant la scène politique ou camouflés derrière le manteau de la religion.

La suite, on la connaît : Amadou Haya Sanogo a été berné ensuite trahi par ceux qui se sont livrés aux valses politiciennes entre Bamako et Kati et enfin mis en prison parce qu’il a voulu se mettre au service de son peuple. Dieu est grand et le temps galant. Il faut simplement se rendre à l’évidence que la vérité finira par triompher quelque soit ce qui pourrait arriver au général Sanogo, n’en déplaise aux fossoyeurs de nos masses laborieuses.

Après une transition colmatée, IBK est arrivé aux affaires avec une première fausse note : le 4 septembre 2013, lors de la cérémonie de son investiture, il a taxé le général Moussa Traoré de «grand républicain», celui là même qui a fait couler le sang de notre peuple avant d’être chassé des affaires par le même peuple.

Est-il besoin de rappeler ici que IBK a hérité d’une situation chaotique ! Mais cela ne saurait être une excuse pour lui parce qu’au moment de demander le suffrage du peuple, il le savait pertinemment. Savait-il que le Mali ne se portera pas mieux avec lui ? En tous cas, tout porte à croire qu’il avait l’ambition d’enrichir son palmarès après qu’il ait dirigé successivement la primature et l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, rien ne va sauf pour les déprédateurs du tissu socioéconomique, politique et culturel national.

– Dans le domaine de la sécurité, nos soldats continuent à payer le prix fort de la gestion politicienne et calamiteuse de la question du Nord. De plus en plus la paix s’éloigne de notre peuple.

– Sur le plan social, tous les fronts ou presque sont en ébullition.  Quand on constate que les grèves se succèdent et s’imbriquent les unes dans les autres, nul doute que c’est un aveu d’échec du président IBK sur toute la ligne.

– Ces grèves successives sont la preuve que sur le plan économique les Maliens  sont de plus en plus humiliés.

C’est face à ce tableau peu recommandable que le président IBK tient à la tenue incessante de ce qu’il appelle conférence d’entente nationale. Ici, certains concluent déjà à la catastrophe nationale si cette conférence venait à ne pas se tenir. Mais force est de dire qu’il est illusoire de soigner la plaie sur du pus. Notre pays n’a aujourd’hui que faire d’une telle rencontre si ce n’est que plaire aux démons de la division de notre territoire.

Pour éviter d’assumer encore la galerie, il faut plutôt une conférence nationale qui va faire le diagnostic complet sans complaise du mal malien en vue des solutions de choc qui seront prises librement et en toute responsabilité par notre peuple et seulement par lui sans intrusion étrangère. Cela est d’autant indispensable qu’aux grands maux il faut les grands remèdes. C’est dans le même cadre qu’il convient de situer le remaniement ministériel qui fait déjà couler beaucoup d’encre et de salive dans les causeries de grin, dans les coulisses des coins et recoins du pouvoir et même dans les familles.

Le problème aujourd’hui n’est plus l’incompétence de tel ou tel ministre mais c’est plutôt le système totalement défaillant qui est en cause. Une conférence nationale pour un nouveau départ de notre pays, cette fois sur un fond de kokadjè véritable tel que réclamé à cor et à cri, en 1991, par notre peuple travailleur.

Ce jour mémorable du 26-Mars est l’occasion pour nous de dire à haute et intelligible voix que les «démocrates» ont trompé et trahi le peuple travailleur du Mali.

Fodé KEITA

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 26ème ANNIVERSAIRE DE MARS 1991 : La trahison s’est dissimulée dans la révolution!

Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le citadin qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, beaucoup d’électeurs d’aujourd’hui nomment leurs bouchers et choisissent leurs confectionneurs de malheur. Nos compatriotes doivent comprendre que la révolution et la démocratie se font d’abord à l’intérieur de nous-mêmes. Si la mémoire nous trahit, elle a du moins le mérite d’éviter d’autres trahisons. Quand la trahison souffle, il y aura moins de démocratie et plus de corrupteurs qui proliféreront des dirigeants parasites, pillards et suceurs de sang de nos peuples.

Nous, nous pouvons parler du 26 mars car nous étions là au Mali et à Bamako, nous étions sur le terrain et nous nous  sommes préparés pour que la dictature de Moussa Traoré se délace, nous n’avions que dix huit (18) ans pour certains d’entre nous et à cet âge nous avions participé à nos premières réunions, en octobre 1990, chez feu Seydou Diallo (ex-cadre de la SONATAM) prêt du marché et de l’école d Boulkassoumbougou représentant du CNID -Association du même quartier.

Malgré notre esprit tendre, nous avions rapidement pris conscience de l’horreur qui pourrait s’abattre sur nous et nos familles si on s’opposait à un régime qui rugirait, charrierait et même démolirait sur tout ce qui bouge (liberté de réunion interdite) mais nous avions pris l’option de nous organiser et de dégrafer notre pays d’un régime obscurantiste, rétrograde, suranné et obsolète.

Nous nous retrouvions chez Diallo en compte goute (c’est l’expression que nous utilisions à l’époque) nous débattions des stratégies de combat: comment cultiver la vertu de la circonspection tout en amplifiant la prise de conscience des jeunes et du nouvel homme malien (différent des jeunes qui avalaient tout ce que le parti UDPM disait, une sorte de carrosserie de résonance comme nous le respirons encore aujourd’hui) pour la restauration de la dignité du Malien, «An ba ni dou ma».

Nous résisterons jusqu’au sacrifice ultime !ce pays se fera pour son peuple pour le peuple et nous émettions des phrases comme notre patience à des limites même si les murs ont des oreilles et je vous jure, le jour ou cette phrase a été prononcée je me rappelle de quelqu’un qui aujourd’hui est ministre d’IBK et qui a ensuite quitté le groupe sur la pointe des pieds comme un aveugle qui chercherait à faire une différence entre des couleurs, c’est vrai que ce n’était pas facile pour des gens dont les parents étaient dans des stratégies de survie à une période ou les fonctionnaires faisaient des retards de salaire de trois à quatre (04) mois mais, nous sommes des lecteurs de Jean Dutourd et nous pensons aussi comme lui,  que la vie est pleine d’embûches et de trahisons qu’il faut déjouer au jour le jour.

De réunion en réunion, de rencontre en rencontre et parfois à des heures tardives, de conférence en conférence et de marche en marche, le CNID Association, l’AEEM sur la quelle  tout le monde jette l’opprobre aujourd’hui, l’ADEMA Association, l’ADIDE, l’AJDP, l’Edition JAMANA et beaucoup d’autres ont sous une organisation en symbiose avec des grands camarades que nous autres ne connaissions que de noms puisque beaucoup étaient dans la clandestinité mais que nous évoquions comme des indomptables dans nos chimériques.

La suite est connue jamais le Mali n’a connu semblables manifestations, la puissance de la damnation de Moussa Traoré, son souci de nous aplatir ont été désappointés par des jeunes animés par leurs déterminations et leurs revendications qui ont permis que se rassemble contre lui un large front de résistants qui n’avaient d’autres armes que des pancartes sur les quelles étaient griffonnés les énoncés comme : Démocratie, I Sambé Sambé, Anté korolen fè fo kura etc..

Mais les partisans de Moussa continuaient à penser qu’il suffisait de châtier les manifestants à coup de matraques, de gaz lacrymogène et plus tard canarder les gens avec des fusils de guerre pour remettre leur attrait en scelle comme les années 1980. Ils n’ont pas compris que l’essoufflement provoqué par les répressions passées découlant de la mort de digne dirigeant comme Abdoul Karim Camara dit Cabral a donné des pectoraux en métal à une population qui ne s’essoufflerait plus jamais devant l’injustice. Le dictateur n’avait pas compris que, plus il tuait plus les foules s’amplifiaient pour affronter des bourreaux sans foi ni loi, conséquence plus de trois cents morts.

Pendant que les fantassins de Moussa s’entêtaient pour le paganisme du congrès de l’UDPM et qu’ils crépitaient partout et à qui veut l’entendre que le parti unique est source de stabilité. Le Mouvement démocratique (MD), par son opiniâtreté a réussi à donner un autre souffle à d’autres patriotes militaires qui ont mis fin à un régime qui bondissait le sang dans les rues de Bamako et partout au mali, le sang de leurs frères, sœurs, fils, femmes, oncles tout simplement le sang de leurs parents.

En 1991, au même moment où l’on tuait plus de trois cent personnes, certains de ceux qui nous dirigent aujourd’hui étaient du côté du bourreau, au moment même où l’on scandait démocratie ”isambé  Sambé” certains qui aujourd’hui méprisent la jeunesse qui méprisent les femmes  étaient sans boulots, sans voitures et dans des habitats précaires.

Depuis 1991, les mêmes gens qui ont vingt six (06) ans de pouvoir aujourd’hui; disaient qu’il n’était pas normal, ils disaient même qu’il était anormal qu’un seul homme et un seul régime puisse faire vingt trois ans de pouvoir…Si les martyrs de 1991 savaient ce que le malien de depuis leur mort vit aujourd’hui, beaucoup ne se seraient pas fait tués pour la démocratie, comment comprendre que, depuis 1991, ce sont les mêmes gens, les mêmes discours, les mêmes rapines, les mêmes études, le même chômage, les mêmes injustices, la même corruption les mêmes rebelles et la même rébellion et à cela s’ajoute un mépris total à l’encontre du peuple.

Depuis 1991, comme l’union nationale des jeunes du Mali, l’apprenti sorcier de l’UDPM, le rôle de la jeunesse est réduit ou cantonné à s’inspirer des mêmes gens qui ont échoué  et cela sans relâche conduisant à l’opportunisme.

Comment comprendre qu’après vingt cinq (25) ans aucun politique de l’ADEMA, du RPM ni d’autres partis dirigeants ne mesurent l’angoisse de la jeunesse, véritable réquisitoire contre les politiques qu’ils ont conduites depuis vingt cinq ans débouchant sur un avenir sans espoir pour toute une génération. Je pense qu’une autre révolution plus organisée, une autre conscience plus aigüe de la problématique devrait voir le jour matérialisant le moyen d’inverser un tel destin, un destin confus, inexistant ou, s’il existe, il n’existe que pour une oligarchie qui pense  que le pouvoir doit se transmettre par chromosome.

Comment comprendre que depuis 1991, aucune véritable dynamique pour développer la démocratie n’est effectuée afin de développer tout simplement notre pays. La démocratie se résume aux élections pour légitimer la corruption.

Depuis 1991, c’est l’ADEMA et ses acolytes qui ont dirigé, manipulé, planifié approprié la richesse depuis vingt cinq (25) ans, les gens de l’ADEMA ont refusé d’aller à l’opposition perdant toute dignité démocratique pour l’indignité de la survie. C’est l’ADEMA, le RPM, le PARENA, l’URD et tous les autres partis moribonds qui s’approprient les leviers de commande…

Comment comprendre ce mépris de la jeunesse, comment comprendre qu’un ministre de la démocratie de notre époque se permette de manifester son mépris à l’égard des jeunes, cela mérite manifestement un commentaire car les faits illustrent ce propos : un ministre rend visite à la région de Sikasso et dans le respect des règles protocolaires le gouverneur lui présente les directeurs régionaux, arrivant à un jeune directeur régional, le ministre aurait été étonné et, d’un air suffisant aurait proclamé: mais, il est trop jeune, ce n’est pas possible qu’il soit directeur, d’ailleurs, je vais le dire au ministre de son département «Ah! Mépris, quand tu nous tiens…» mais à ce ministre, il faut qu’il sache qu’il n’est rien, si ce n’est un présomptueux qui ne mériterait aucun respect, il faut que ce ministre sache que, bien que plus âgé que ce jeune homme, il n’en est pas moins plus intelligent, il est plus âgé et par conséquent plus roué dans la mystification, le soustrait, il est de notoriété publique que ce ministre a échoué au tant d’ATT et c’est par escobarderie qu’il est encore aujourd’hui ministre sous IBK. Et s’y maintient grâce à sa plasticité au regard du sens de la légalité et de son cynisme.

Depuis 1991, l’ADEMA et ses partis et d’autres aussi le CNID, le PARENA, le MPR, l’UMRDA, le mouvement dit citoyen ont méprisé la jeunesse, sans distinction à établir sur ce point entre tous ces partis. Qu’on me rapporte la preuve de l’adhésion d’un seul de ces dirigeants par conviction personnelle, ils ont tous pérégriné politiquement sur des questions personnelles : Est-ce- que Bocary Tréta a quitté l’ADEMA parce que son parti d’origine dilapidait les caisses de l’Etat, non, Est-ce que Soumaïla Cissé a quitté l’ADEMA par conviction. Tiéblé Dramé et autres ont-ils quitté le CNID par conviction pour aller fabriquer le PARENA ?

Au Mali sur la base d’un faux consensus qui n’a jamais abouti à rien, à part démolir le tissu économique et accrocher l’avenir de toute une génération. Depuis bien avant 1991 jusqu’en 2017 se sont les mêmes qui deviennent ministres redeviennent ministres deviennent Président du conseil d’administration (PCA) et redeviennent incontournables inutilement car ils n’ont l’expérience que dans la chaparde, la galéjade, le trafic d’influence, les surfacturations et le tripotage. Notre démocratie d’aujourd’hui c’est l’éloge des anciens de Moussa et l’imposition de leur élagage.

Modibo Kéita ex ministre de Moussa des années quatre vingt (ministre de l’Emploi puis des affaires étrangères) devient le premier ministre d’Alpha Oumar Konaré, puis aujourd’hui premier ministre de IBK, il a l’expérience dans l’escamote et la traitrise (il avait volé l’élection de IBK, en 2002, selon les fans d’IBK). Il a un mépris vénéneux envers la jeunesse qui a défait le pouvoir de son parrain Moussa Traoré, ce vieillard  qui ne mérite pas le respect des démocrates ne maitriserait aucun système informatique a part la maîtrise d’un français archaïque, dissipé dans une carabine de deux cents (200) millimètres qui n’atteint même pas une tourterelle mais qui le met, lui, dans une auto jubilation permanente pensant qu’il séduit dans ses discours médiévaux inanimés, insipides sans pili-pili et à odeur nauséabonde.

Cet homme ne peut rien apporter, n’apportera rien à notre démocratie. Il doit tout simplement aller hors de notre champ Malien.

Mohamed Ahmed Ag Hamani, ancien Ministre de Moussa, est devenu Premier ministre de ATT, j’ai l’impression que ces vieillards veulent qu’on leur insulte pour qu’il quitte le champ politique malien, tous, retraités ils sont entrain de se la couler douce, franchement même si vous aviez mal dirigé ce pays on vous pardonnera si vous vous éclipsez de nos jardins.

Diango Sissoko, ministre de Moussa Traoré, devient secrétaire de la présidence sous ATT puis premier ministre sous Dioncounda supplétif, ce qui tendrait à signifier que Moussa n’avait pas tort. Dans ces conditions, de qui se moque-t-on. Bon sang ! La compétence n’exclue pas la relève, si aptitude vous en avez.

Toutefois, le changement est possible, oui, il est possible, de repousser l’Adema, l’URD le RPM (Soumaïla Cissé, ministre des Finances d’Alpha+IBK, Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré).

Au Mali, dans notre pays, un jeune ne peut jamais (il m’a été enseigné à l’université de ne jamais dire jamais) aspirer à de hautes fonctions de l’Etat s’il n’est pas dans un certain AGREGAT et si quelques uns y accèdent honnêtement par leurs capacités intellectuelles ou morales, les spécialistes des complots reprennent leur agrafe pour commencer à épingler les complots, les exemples sont fourmillants.

Les idéaux du vingt six mars 1991 ont été annihilés par cela même sur lesquels le peuple comptait, c‘est eux qui ont fait de la trahison leur distraction préférée. La trahison, dans quelque circonstance que ce soit, ne peut jamais cesser d’être infâme. Nous, nous sommes fiers d’être des «produits» de Mars 1991 et nous serions prêts à débattre de cela partout.

Jean jacques rousseau disait : Abuser de la confiance de son peuple c’est la pire et la plus abjecte des trahisons. La trahison s’est dissimulée dans notre combat mais un révolutionnaire ne démissionnera jamais, l’histoire nous donnera raison.

Hasta la Victoria Siempre !

Ousmane Mohamed TOURE,  diplômé en communication sociale, directeur de Malimex, ex-président de la Nouvelle jeunesse Africaine

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