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2023 : ces personnalités qui ont marqué l’année !

Certes, le Mali est frappé depuis plus d’une décennie par une grave crise sécuritaire, politique, socio-économique et financière, et les deux dernières années ont été particulièrement éprouvantes à cause de facteurs exogènes comme les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO. Mais, la résilience des Maliens de tous les bords a été déterminante pour contenir et supporter jusque-là cette phase difficile. Dans cette preuve commune et générale de courage et de don de soi, des hommes et femmes, issus de tous les secteurs vitaux, ont joué un rôle fondamental. Ils sont fonctionnaires, hommes politiques, membres de la Société civile, contractuels de l’Etat opérateurs économiques, hommes d’affaires et ils méritent un hommage et un geste de reconnaissance. Pour jouer sa partition dans ce sens, votre hebdomadaire a flashé des acteurs parmi tant d’autres qu’il pense avoir marqué de leurs empreintes l’année 2023. En tête de liste, nul ne le contestera, nous plaçons le Président de la Transition, chef de l’Etat, colonel Assimi Goïta. Bonne lecture ! Colonel Assimi Goïta, président de la Transition

Le président Assimi Goïta est, incontestablement et en toute logique, L’Homme de l’année 2023, d’autant plus qu’il cumule tous les acquis du gouvernement et Dieu Sait qu’il y en a eu au cours de ces douze derniers mois. Avant d’y revenir, gageons d’abord, qu’au plan international, l’homme fort du Mali fait des émules partout dans le monde depuis son arrivée au pouvoir en 2021. Une date à retenir : le 21 septembre 2022. Dans son discours à la nation à l’occasion de la fête nationale d’indépendance, le président de la Transition malienne a réaffirmé sa volonté d’imposer le Mali sur la scène internationale et de développer des relations dans le respect de trois principes. Assimi Goïta a lu textuellement : “Notre pays est soucieux de raffermir ses relations avec tous les autres pays et de participer activement à la vie internationale. Cependant, il est important que nos partenaires comprennent que les relations avec notre Etat doivent être désormais fondées sur les trois principes suivants : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques opérés par le Mali ; la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions”. Depuis ce discours historique, le chef de l’Etat a fait appliquer à la lettre ces trois principes. Et tous ceux qui ont fait la sourde oreille l’ont appris à leurs dépens comme la France, la Cédéao, les Nations unies. Dans son leadership, Assimi a fait partir Barkhane et la Minusma. Avec les président Traoré du Burkina et Tchiani du Niger, Goïta a fondé l’AES, l’Alliance des Etats du Sahel qui interrompt aujourd’hui le sommeil des chefs d’Etat de la Cédéao.  Au plan national, notons en bonne place la retentissante entrée, le 14 novembre, de l’Armée malienne à Kidal synonyme de la libération de cette ville sous le joug des rebelles depuis 2012 et l’adoption par référendum de la nouvelle Constitution du Mali au mois de juin.

Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre

Le tandem Assimi-Choguel fait des merveilles au Mali. Le duo de “la rectification” enclenchée en mai-juin 2021 a redonné au Mali ses lettres de noblesse même s’il y a encore beaucoup à faire. C’est dire que le Premier ministre revendique autant de mérites que le président de la Transition.  Dr. Choguel Kokalla Maïga aura révolutionné la politique dans notre pays, replaçant les priorités et les besoins du Mali et des Maliens au centre de tout, et dans le strict respect de la souveraineté de l’Etat du Mali. Son discours mémorable à la tribune des Nations unies dénonçant l’abandon du “Mali en plein vol par la France” a depuis fait tache d’huile, les Français ayant quasiment tout rompu avec le Mali. Si l’homme semble incompris souvent, c’est parce que pour lui “tous les compromis sont bons dès lors qu’il s’agit du Mali”, mais pas question de compromission, ni pour lui, ni pour le Mali !

Sous sa gouverne, les tensions avec les partenaires sociaux ont pu être contenues pour avoir érigé le dialogue social au rang des priorités afin de créer les conditions de sérénité nécessaire à une Transition apaisée.

Si le Mali a pu tenir bon malgré les sanctions inédites de la Cédéao en son temps et le brouillard avec la France (Barkhane), la communauté internationale (Minusma), et certains voisins, c’est en grande partie grâce à Choguel, à ses discours et à ses actes. On peut dire tout simplement que : “Le gouvernement Choguel est en train de faire du beau travail”.

Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation

 

Nous l’avons écrit, nous le réécrivons : Abdoulaye Maïga est un homme de principe qui n’a pas de temps pour s’accommoder de tergiversations à un moment où tout est priorité dans le Mali actuel. Sa nomination au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a été (et est toujours), pour une des rares fois, appréciée par les acteurs politiques et la société civile, pour avoir su instaurer un cadre de dialogue permanent avec tout le monde. Justement ce cadre de dialogue a abouti à l’un de ses acquis majeurs en 2023, à savoir le report consensuel de l’élection présidentielle, initialement prévue pour les 4 et 18 février 2024, chronogramme donné à la Cédéao. Avant de prendre une telle décision, très déterminante pour l’avenir et le devenir du pays, le ministre a consulté toutes “les forces vives de la nation”. Chaque couche s’est prononcée et il a été convenu de repousser la date du double scrutin présidentiel.  Le motif officiel de ce léger report tient à “des raisons techniques”, avait déclaré le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu sur l’ORTM. Parmi ces “raisons techniques”, le colonel Maïga a cité des facteurs liés à l’adoption d’une nouvelle Constitution et à la révision des listes électorales, mais aussi un litige avec une société française, Idemia, impliquée dans le processus au niveau du recensement. “Les nouvelles dates de l’élection présidentielle feront l’objet (d’un) communiqué ultérieurement”, avait conclu le ministre de tutelle des élections. Justement, parlant de la nouvelle Constitution, le gouvernement, sous la houlette du ministre Maïga, a organisé le scrutin référendaire les 11 et 18 juin 2023 respectivement pour les militaires et les civils. Les résultats définitifs ont étés proclamés par la Cour constitutionnelle le vendredi 21 juillet 2023. Sur les 8 463 084 inscrits, il y a eu 3 235 423 votants, 25 241 bulletins nuls. Le OUI l’a emporté avec 3 110 877, soit 96,91% contre 99 309 votants soit 3,09 % pour le NON.

Général Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile

Le ministre de la protection civile

Les populations maliennes en général et celles de Bamako en particulier connaissent depuis un certain temps un répit du côté des bandits de tout acabit, qui sont traqués de jour comme de nuit par les commissariats de police à travers des patrouilles pédestres ou motorisés. Cette nouvelle pratique de police de proximité découle de la vision du général Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, de mailler le territoire national à travers une présence policière accrue parallèlement à la reconquête par les Forces armées maliennes des zones jadis sous occupation rebelles et terroristes. Aujourd’hui, la police nationale est présente partout y compris Kidal et Ménaka où l’autorité de l’Etat était bravée depuis 13 ans par des forces obscurantistes. Tout ceci se passe sous le leadership du ministre Daoud Aly Mohammedine qui traduit en actes concrets les instructions du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Toutes les forces à la disposition du général Daoud Aly Mohammedine (police nationale, protection civile, garde nationale et gendarmerie nationale), mieux formées et équipées, contribuent fortement à la sécurisation des populations et des biens. Il ne pouvait en être autrement quand on sait que cet officier général est un vrai meneur d’hommes qui a laissé ses traces partout où il a servi sous le drapeau. Il serait fastidieux de mettre tout le parcours de l’homme, mais l’on retiendra surtout qu’il est issu du Prytanée militaire de Kati, de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro et a fréquenté différentes académies et écoles militaires, dont l’Ecole de guerre de Paris (19e promotion). Entre 2004 à 2011, il fut l’aide de camp du président de la République Amadou Toumani Touré (paix à son âme). A ce train, on peut parier que Daoud n’a pas dit son dernier mot.

Colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition

Rappel utile : le premier fait d’arme réel de ce grand pilier de la Transition en tant que président de l’organe législatif qu’est le Conseil national de transition est l’adoption, en juin 2022, de la loi électorale. Que d’encre et de salive pour ceux qui se souviennent !

Col. Malick Diaw

Le colonel Malick Diaw montrait à cette occasion qu’il détenait le perchoir avec dextérité et fermeté. C’est pourquoi, après le vote du texte, il avait laissé entendre ceci : “L’acte que nous venons de poser est tout simplement historique. Nous avons pu enfin doter le Mali d’une nouvelle loi électorale. Le chemin a été certes long, vous l’avez constaté, très long pour y parvenir. Il était semé d’incertitudes, d’appréhensions diverses mais au final, nous y sommes bien arrivés. Et, c’est le Mali qui a gagné… “

Depuis cette victoire et cette confession, la troisième personnalité du pays n’a eu aucune peine à faire passer auprès de ses camarades les projets de lois porteurs déposés sur la table de l’institution.

Le plus retentissant est le projet de loi constitutionnelle qui sera soumis à référendum, voté massivement par le peuple malien en OUI le 18 juin et promulgué par le Chef de l’Etat au mois de juillet. Du coup, le Mali passait dans la IVe REPUBLIQUE.

Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux

Le 11 octobre 2023 est un repère important dans le bilan de Mamoudou Kassogué et dans le décompte final de la Transition. Ce jour-là, sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, le conseil des ministres a adopté un projet de loi portant Code pénal et un projet de loi portant Code de procédure pénale.

Le ministre de la justice, Garde des sceaux

De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001.

Le Code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le Code de procédure pénale est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement.

Après plus de deux décennies d’application, le Code pénal et le Code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les hautes instructions du président de la Transition, chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la direction des affaires judiciaires et du sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un Code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le Code en vigueur et comporte plusieurs innovations. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le Code actuel et il comporte aussi de nombreuses innovations.

Au-delà, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux continue de rompre le sommeil aux responsables présumés coupables de crime économique et financier et d’infractions politiques.

Magistrat réputé intègre, rigoureux et incorruptible Kassogué a une profession de foi : “Nul n’est au-dessus de la loi. Il n’y aura plus de classement sans suite de dossiers” ! C’est pourquoi, plusieurs personnalités, de toutes les sphères, sont envoyées en prison et des dossiers sont ouverts.

Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants

Si au soir du 14 novembre 2023, les populations de Bamako ont investi le domicile de Sadio Camara pour lui rendre hommage et lui manifester toute leur reconnaissance pour l’acte historique du jour, c’est parce que c’est le jour de gloire du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Jour de gloire du Peuple malien, le Jour de gloire de la Nation malienne. Le 14 novembre symbolise la reconquête héroïque d’une partie du territoire conquise depuis plus de dix ans par les groupes armés rebelles, à savoir la libération de la ville de Kidal et de la région tout court.

Il ne pouvait être autrement pour cette victoire éclatante des Forces armées maliennes si l’on sait que le colonel Sadio Camara aura été de ceux qui ont compris dès le départ qu’il fallait redéfinir un nouveau destin pour la vaillante armée du Mali, en la dotant des équipements qu’il faut, en réarmant le moral des troupes.

Un pari finalement gagné au prix d’énormes sacrifices, l’armée malienne étant aujourd’hui l’une des plus équipées du Sahel, de la sous-région et même d’Afrique.

De la dotation de l’armée en logistique terrestre et en vecteurs aériens à l’acquisition d’outils de renseignement à la pointe de la technologie, il aura ainsi été sur tous les fronts, et en vrai soldat, parlant peu, mais posant beaucoup d’actes concrets, comme la création de nouvelles zones aériennes. Et les résultats sont à la hauteur des attentes, les terroristes et autres narco-jihadistes qui faisaient la pluie et le beau temps au nord et au centre ont déserté les zones occupées, refusant toute confrontation avec les FAMa.

Le secret du ministre Camara ? Il a tout simplement su appliquer le 2è principe cardinal du président Assimi en portant son choix sur la Russie. Un choix payant !

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale

Diplomate chevronné et modèle de courage, le dernier acte de rang posé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale est la vive protestation contre l’Etat algérien qui “flirte” avec les groupes armés. Abdoulaye Diop a convoqué, mercredi 20 décembre 2023, l’ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire au Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les Autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali.

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale

A cette occasion, le ministre a souligné que les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, ayant choisi le camp des terroristes, “sont de nature à entacher les bonnes relations entre les deux pays”.

A cet égard, il a souligné avec insistance que “ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali” et a invité la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec “les autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’Etat à Etat avec les partenaires du Mali”.

Depuis le début de cette Transition, Diop a porté la voix du Mali partout cela s’est avéré nécessaire. Homme de dossiers et fin connaisseur des rouages de la diplomatie, il travaille au quotidien à préserver et à renforcer les liens de coopération internationale, mais aussi à rassurer les partenaires du Mali par rapport à la détermination des autorités de la Transition à conduire à bon port les chantiers en cours pour la refondation du Mali. S’il le faut aussi, Abdoulaye Diop hausse le ton et prend le bâton quand les intérêts de la nation sont menacés. En a-t-il été ainsi avec l’expulsion (dont tout le monde se rappelle encore) de l’ambassadeur de France au Mali et du Représentant de la Cédéao ! Quid de la demande de retrait du territoire malien des forces françaises Barkhane et de celles onusiennes de la Minusma ?

Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances

Nous ne cesserons de l’écrire, Alousséni Sanou est l’homme qui a sauvé le Mali de l’asphyxie face aux sanctions de la Cédéao en janvier 2022. Depuis, le ministre de l’Economie et des Finances ne cesse d’entreprendre des efforts d’amélioration de la gouvernance, de la gestion des finances publiques et des réformes dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales, douanières et domaniales.

Mieux, d’année en année, Sanou réussit sans peine majeure à faire passer “ses” projets de Loi de finances. Dernière prouesse en date : l’adoption, le 14 décembre 2023, à l’unanimité des membres présents, du budget d’Etat 2024.

Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’établissent à 2387,872 milliards de F CFA contre 2304,475 milliards de F CFA dans la Loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 83,396 milliards de F CFA correspondant à une hausse de 3,62 %, imputable à l’augmentation de la prévision des recettes du budget général et celle des recettes des budgets annexes.

Quant aux prévisions de dépenses budgétaires, elles s’élèvent, en termes de Crédits de paiement (CP), à 3070,740 milliards de F CFA contre 2994,470 milliards de F CFA dans la Loi de finances rectifiée 2023, soit une hausse de 76,270 milliards de F CFA, correspondant à une progression de 2,55 %.

Pour rappel, les objectifs et les orientations de la politique budgétaire pour 2024 sont définis sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le gouvernement ainsi que des priorités de politiques publiques définies, entre autres dans : (i) le Cadre stratégique de la refondation de l’Etat (CSRE 2022-2031) et son plan d’actions 2022-2026 et, (ii) le Plan d’actions prioritaires du gouvernement de Transition (PAPGT 2022-2024). Ils s’inscrivent également dans la consolidation des acquis du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2023).

En matière de recettes, les mesures envisagées auront pour objectif de soutenir la mobilisation des ressources. En matière de dépenses, les actions viseront à améliorer l’efficacité de la dépense publique.

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Un jeune au service des jeunes

Avec Abdoul Kassim Ibrahim Fomba à la tête du département de la Jeunesse, des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, on peut croire que les jeunes Maliens ont trouvé chaussures à leurs pieds.

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba

Belle articulation, arborant en général des vêtements à base de tissu local, porteur de projets divers et variés de promotion des jeunes, du sport et de la citoyenneté, M. Fomba est en train d’écrire les plus belles pages de l’histoire du département en charge de la Jeunesse et des Sports.

Tout est fait ici en mettant en exergue la place centrale de l’homme. Sans nul doute que les axes stratégiques qu’il a énoncés sous la bienveillance des autorités de la Transition vont redorer le blason de la jeunesse et le mettre en ordre de bataille pour le Mali Kura.

En épongeant tous les arriérés de primes ou de salaires des Aigles (tous sports confondus) et des sélectionneurs nationaux, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, voulait démontrer son attachement à remettre dans tous leurs droits ses compatriotes placés sous son autorité.

De bon augure pour les Aigles en route pour la 23e de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can/Côte d’Ivoire-2023).

“C’est un homme de 43 ans qui a la lourde tâche de diriger le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, puisqu’il s’agit de lui, est natif de Bamako”, soulignait le quotidien national L’Essor à sa nomination en juillet 2023. Visiblement, l’immensité de la tâche ne semble pas préoccuper l’homme qui accomplit sa mission avec ferveur, détermination, désintéressement et patriotisme.

Dr. Mahamadou Koné : L’icône du gouvernement

Le ministre Mahamadou Kone

Ne vous fiez pas à son air menaçant ! Car derrière cet air martial se cache un homme bon, gai, d’un commerce agréable, toujours prompt à dérider l’assistance par une plaisanterie, une anecdote, un conte.

Dr. Mahamadou Koné se met volontiers dans la peau du citoyen lambda même quand il s’agit de passer des messages essentiels. C’est précisément cette posture inédite pour un membre du gouvernement qui explique les succès des filières du pèlerinage musulman.

Le désordre qui était décrié ici n’est plus qu’un lointain mauvais souvenir. Les autorités saoudiennes en sont tellement ravies que depuis trois campagnes, le Mali est abonné aux trophées de bonne organisation et de bonne prestation, tant à Bamako que sur les sites en Arabie saoudite.

Les mêmes efforts sont également consentis par Dr. Koné à l’occasion des pèlerinages chrétiens à Kita et à l’étranger au cours desquels, l’Etat, à travers le MARCC, joue sa belle partition pour le confort des Maliens. Quid de la tournée des églises et temples à l’occasion des fêtes chrétiennes et évangéliques ? C’est tout simplement la preuve de son engagement à favoriser la cohésion sociale, à promouvoir le dialogue interreligieux.

Pouvait-il d’ailleurs en être autrement pour un homme qui a fait ses classes à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest/Unité universitaire de Bamako (Ucao-UUBa) ? Que nenni ! Les pèlerins maliens de la campagne 2022 lui devront en tout cas une fière chandelle car grâce à l’implication du président Assimi Goïta et à son entregent, ils ont pu accomplir leur obligation religieuse alors même que le Mali était sur une liste rouge en Arabie saoudite et exclu de Hadj cette année-là. Quel exploit !

Mossa Ag Attaher : De la Jeunesse aux Maliens de l’extérieur

Après avoir fait ses preuves au ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, a dû changer de crémerie en juillet dernier pour se retrouver chef du département des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine.

Mossa_Ag_Attaher, ministre des maliens de l’extérieur

Cette mutation ne fut point douloureuse pour ce meneur d’hommes qui a vite pris le taureau par les cornes et imprimé sa marque à un département qui ne manque de problèmes : immigration clandestine, vie des Maliens de la diaspora, rapatriements forcés ou volontaires.

Il ne cesse de prendre son bâton de pèlerin pour promouvoir l’immigration légale, encadrée. Ancien membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Mossa Ag Attaher a semble-t-il fait le choix de la patrie malienne, entière et souveraine.

En sa qualité de ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne l’un des grands mérités de M. Ag Attaher a pour nom la réhabilitation du stade du 26-Mars. Naguère délabré, cette installation a été hissée au niveau des standards internationaux et fait partie de la fierté du Mali. En témoignent, les nombreuses rencontres disputées à Bamako par des équipes nationales de pays voisins dont les stades ne sont pas homologués par la Caf ou la Fifa.

Ayant trouvé un monde du football divisé, il avait mis un point d’honneur à apaiser le climat entre les protagonistes. Il en était de même au sein de la jeunesse.

Né il y a 44 ans à Temera dans le cercle de Bourem, Moussa Ag Attaher est expert des questions sécuritaires au Sahel. Cette expertise sera de nouveau mise au service des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine.

Colonel Cheick Mamadou Chérif Tounkara : Daf de la Présidence de la République

Avoir le colonel-commissaire se mettre en exergue pour donner tout l’éclat qu’il faut à la Super Coupe Assimi Goïta, on le prendrait pour un amoureux stricto sensu du football. Mais que l’on ne s’y trompe pas : le colonel Tounkara, qui exerce aussi comme directeur administratif et financier (Daf) de la présidence de la République, est le président en titre de la Fédération malienne de hand-ball depuis mars 2022.

D’un commerce agréable, le colonel-commissaire a été élu à l’issue 21e conseil national ordinaire président de la Fédération malienne de hand-ball, une discipline qui émerge présentement après des années de disette. Depuis son avènement à la tête de cette fédération, en effet, on note un regain d’intérêt des pratiquants et la multiplication des compétitions de hand-ball sur l’ensemble du territoire. C’est parce que l’officier supérieur a su redonner des couleurs au hand-ball et multiplier les compétitions. La redynamisation du hand-ball, la relecture des textes, la rénovation des terrains et des centres de hand-ball, la formation des arbitres et la révision de la formule du championnat national sont des missions confiées au nouveau président Tounkara que son bureau s’attache à exécuter à la satisfaction des mandants.

L’engagement du colonel pour le hand-ball n’éteint pas pour autant sa flamme pour le sport-roi ; à savoir : le football. Véritable pépinière de talents, la Super Coupe Assimi Goïta, dont il est l’organisateur en chef est en train de s’imposer comme un rendez-vous incontournable de la jeunesse malienne. En plus d’être un réservoir pour l’équipe nationale et les clubs, elle est l’occasion de tisser les liens sociaux et de fraternité entre les jeunes venus de tous les horizons du Mali. A ce titre, mon Colonel fait œuvre utile et mérite le respect et l’encouragement de tout le peuple malien épris de paix et de vivre ensemble. Chapeau bas !

Mme Touré Lobbo Traoré, Présidente de la Fondation Amadou Toumani Touré

Toure Lobbo

La 28e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion (Octobre 2023) a remis sous les projecteurs Mme Touré Lobbo Traoré, première Dame du Mali de 2002 à 2012, veuve du président Amadou Toumani Touré. Les hautes autorités de la Transition ne pouvaient trouver meilleure Marraine nationale au vu du thème annuel intitulé : “La solidarité au service de la paix, de la stabilité et du développement dans le Mali Kura”.

Dix ans durant donc, Lobbo a été au cœur de l’action de cette initiative présidentielle des premières années de la démocratie au Mali. Et du temps de la présidence de son défunt époux, à travers la Fondation pour l’Enfance, elle a été matériellement et financièrement aux côtés des veuves, des orphelins, des démunis, des malades, et des enfants ; sans oublier les associations et groupements de femmes ; bref elle a aidé tous ceux dont les conditions requièrent la solidarité et l’humanisme.

Après le pouvoir, l’ex-première Dame a poursuivi son œuvre de bienfaisance et de bonté à travers la Fondation Amadou Toumani Touré, sans oublier l’Hôpital Mère-Enfant/Le Luxembourg, qui continue de prodiguer des soins de qualité aux enfants et aux Maliens tout court grâce à un plateau technique des plus élevés d’Afrique, surtout en matière de chirurgie cardiaque.

De 2002 à 2012, Lobbo a mené des activités humanitaires et de solidarité dans les domaines aussi divers et variés que l’éducation, la santé, la culture, et le sport, l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, l’amélioration de la condition de la femme, etc. Toutes les couches sociales du Mali ont bénéficié, de près ou de loin des bienfaits des actions de cette dame de cœur.

Des mosquées, medersas, centres de santé communautaire ont été construites à travers le pays. Plusieurs villages ont eu un forage ou un point d’eau potable. Des associations féminines ont été équipées en moulins et machines à coudre. En 2023, la présidente de la FPE a distribué du matériel et de l’argent à hauteur de 162 millions de F CFA au titre du Mois de solidarité Au vu de tous ces atouts et valeurs, le choix du président Assimi Goïta porté sur cette sage-femme de profession s’est avéré finalement éclairé.

Moussa Mara, homme politique, président d’honneur du parti Yéléma

Nous avons enfin procédé à l’élection du nouveau comité exécutif central et au choix de notre candidat pour la prochaine élection Présidentielle. Les congressistes ont porté leur choix sur l’ancien président du parti et ancien Premier ministre Moussa Mara pour porter les couleurs du parti. Une étape importante dans notre processus de conquête et d’exercice du pouvoir d’Etat. J’ai eu la confiance renouvelée de la part des congressistes pour diriger le parti pour les cinq prochaines années. Les semaines à venir nous

L’ancien PM, Moussa Mara

permettront de dérouler la feuille de route et de nous mettre rapidement à la tâche”. C’est là un extrait du discours du président réélu, Dr. Youssouf Diawara, à la clôture du 4e congrès ordinaire du pari Yéléma (Le Changement), tenu le 23 décembre 2023 à Bamako. En prélude à cette instance, Dr. Diawara a indiqué, dans une note d’information adressée à tous les militants, que “la procédure de désignation du candidat du Parti pour les prochaines élections présidentielles est ouverte”.

Du coup, l’ancien Premier ministre et fondateur du parti Yéléma devient le premier candidat désigné à la prochaine élection présidentielle au Mali, quelle que soit la date. Ainsi, dans les derniers instants de l’année 2023, Moussa Mara a fait preuve d’un grand courage politique dans un contexte sociopolitique, sécuritaire et économique où tous les hommes politiques et les membres de la société civile se recroquevillent dans un mutisme sans précédent. Pourtant un acte simple, logique, sans danger et même indispensable à l’exercice du pouvoir politique. Bravo Mara !

Mme Koumaré Mariam Simaga : Bon sang ne saurait mentir

Derrière son beau visage encadré de cheveux mi- longs toujours impeccablement coiffés, les yeux scintillants d’où émanent une douceur, une humanité, c’est une volonté forte qui se dessine, à même de relever les défis qui se posent chaque jour aux deux sociétés que dirigent Mme Koumaré Mariam Simaga.

Directrice générale adjointe du Groupe “Simaga” et responsable de la Société Somadine-SARL, qui excelle dans les domaines de la fourniture de mobiliers et matériels bureautiques, la commercialisation de groupes électrogènes et le BTP. Ce sont plusieurs milliers d’emplois qui sont créés à travers ces initiatives.

Une femme d’affaires d’envergure, Mme Koumaré Mariam Simaga est honorée par le Prix africain pour le développement (Padev) en 2021. Elle est donc aujourd’hui l’une des trop rares femmes aux commandes dans le cercle très prisé des grandes entreprises maliennes, longtemps rétif à l’ascension des femmes. Après l’école primaire à Bamako, Mme Koumaré Mariam Simaga, communément appelé “Gakou” part en France pour y poursuivre ses études, notamment celles secondaires et supérieures. Elle a ensuite fait ses études de gestion. Une ferme conviction n’a jamais cessé de l’animer : les femmes doivent avoir leur place partout, et leur voix également. Elle connaît bien la force et le potentiel qui se manifestent chaque fois que des femmes s’unissent pour se soutenir les unes les autres. D’ailleurs, c’est dès son jeune âge qu’elle a pris conscience qu’elle aussi pouvait se servir de ses connaissances et de son vécu. Ainsi, elle a commencé à travailler avec son père, feu le Baobab Bamadou Simaga en 1992 à Ségou, un homme d’affaires coriace, doté d’une solide expérience.

D’apprenti chauffeur à mécanicien, convoyeur et contrôleur, elle vient de loin, car elle a brisé des échelons pour en être là où elle est aujourd’hui. Malgré les contraintes liées au travail, Mme Koumaré, mariée, mère deux enfants, arrive tant bien que mal à concilier vie de famille et travail. L’opératrice économique fait la fierté du Mali. Toujours égale à elle même, Gakou Simaga est incontestablement l’une des femmes qui remettent les pendules à l’heure, celles qui jouent leur rôle pour réinventer notre société, notre culture et notre monde.

 Fatoumata Batouly Niane, présidente de “An biko”

Le Mouvement politique et citoyen An biko est méconnu des Maliens dans ses principes fondamentaux et ses objectifs. D’ailleurs beaucoup de gens situent son existence à la “découverte” réelle, sous la Transition, de sa présidente Fatoumata Batouly Niane. Pourtant, l’association existe depuis plus de dix ans avec la devise Justice-Patriotisme-Equité afin de bâtir un Mali prospère, et de faire la politique autrement pour nos peuples.

Contribuer à l’avènement d’un Mali nouveau avec des Maliens nouveaux, garantissant le bien-être des populations et véritablement engagés sur les chantiers de la culture de la paix, de l’entraide, de la réconciliation, de la stabilité, de la bonne gouvernance, du développement économique, social et culturel et de la justice pour tous, tel est l’objectif principal du Mouvement politique et citoyen An biko. La vision du Mouvement politique et citoyen An biko est de bâtir un Mali prospère sur trois piliers : la solidarité, le partage équitable de nos ressources et le respect de nos valeurs.

Lutter contre la pauvreté et l’exclusion en contribuant à l’instauration de la prospérité au Mali au bénéfice de tous les enfants du pays sans considération de leur appartenance religieuse et ethnique par la mobilisation des citoyens au service du

Développement ; participer à la défense des libertés fondamentales et des droits de l’être humain conformément aux exigences de nos valeurs ; coordonner les activités de ses membres physiques et moraux en vue d’une grande cohésion. Par ailleurs, garantir la liberté de penser en cohérence des activités et actions réalisées.

Participer à l’instauration d’un pouvoir fort et légitime, à travers un taux de participation élevé des citoyens aux processus électoraux en faisant en sorte que les scrutins se déroulent chaque fois qu’ils sont organisés dans un climat de paix, de transparence, et de crédibilité certaine ; Contribuer à la promotion de la démocratie et de la citoyenneté en informant et en sensibilisant pour le choix des responsables capables de relever les défis que connait le Mali ; participer activement aux échéances électorales afin que nos élus assurent la pérennisation de nos principes et valeurs aux militants des contrées, même les plus reculées ; aider à l’amélioration des conditions et du cadre de vie par l’initiation d’actes d’assainissement collectif et d’adduction d’eau potable sur toute l’étendue du territoire malien. Sous la Transition, “An biko” a réalisé plusieurs actions concrètes à travers les œuvres de sa présidente Fatoumata Batouly Niane.

 Abdel Karim Konaté, PDG de l’Office du Niger

Abdel Karim Konaté est le président par intérim de l’Adéma/PASJ (dont il est membre fondateur) depuis le décès de Pr. Marimantia Diarra. Sous les couleurs (ou pas), il exerce une longue et riche carrière de ministre, quasiment 7 ans durant, sans interruption. Ministre du Commerce et de l’Industrie : 20 août 2012-22 juin 2013, ministre des Finances du 22 juin

Le Président Directeur Général (PDG) de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté

2013 au 8 septembre 2013, ministre du Commerce et de l’Industrie du 8 septembre 2013 au 30 décembre 2017, porte-parole du gouvernement du 11 avril 2017 au 23 avril 2019 et ministre du Commerce et de la Concurrence du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019. Cette longévité dénote des compétences prouvées dans les différents portefeuilles occupés.

Inspecteur des douanes de son état, il est diplômé de l’Ecole centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration (Ecica) du Mali et de l’Ecole sous-régionale des finances publiques de Ouagadougou.

 

Sa carrière au sein de l’administration des douanes l’aura successivement conduit à la Brigade mobile d’intervention de Bamako en 1995, à la division recherche et intervention, au Guichet unique pour le dédouanement des véhicules, à la direction régionale des douanes de Kayes de 2009 à 2011 et à la direction générale des douanes. Il a reçu plusieurs distinctions pour services rendus à la nation dont celle de chevalier de l’Ordre national du Mali.

Travailleur acharné et patriote convaincu, Abdel Karim Konaté plus connu sous le sobriquet d’Empé (diminutif d’Empereur) a été nommé président-directeur général de l’Office du Niger le mercredi 22 janvier 2020. Et l’espoir revint chez tous les paysans et producteurs de la Zone, de la région de Ségou et du Mali tout entier. Espoir d’autant plus justifié que Konaté était précédé de la flatteuse réputation d’homme des défis. Des défis qu’il a allègrement relevés, comme noté plus haut, aussi bien au sein de sa profession d’origine, les douanes, que dans tous les départements ministériels qui ont jalonné la suite de sa carrière professionnelle. L’espoir a été effectivement comblé dès la première année de fonction d’Abdel Karim Konaté avec un chiffre d’affaires de 7 614 654 496 F CFA et un total-bilan de 103 912 785 907 F CFA réalisés en 2020. Les années suivantes ont révélé des chiffres plus satisfaisants. C’est dire que l’Office du Niger suit “son petit bonhomme de chemin” avec le PDG Konaté.

 Samba Alhamdou Baby, Vérificateur général

Samba A Baby vérificateur général

Depuis l’arrivée de Samba Alhamdou Baby à la tête du Bureau du Vérificateur général (BVG), en avril 2018, les juges du Pôle économique et financier de Bamako, Kayes et Mopti ont vu leur travail simplifié du fait de la pertinence des rapports fournis. Ces rapports sont à l’origine de la majorité des poursuites judiciaires actuelles contre beaucoup de responsables délinquants financiers. Pour le succès de la lutte contre la corruption au Mali, tous les regards des autorités de la Transition sont fixés sur le Bureau du Vérificateur général. Le Rapport annuel 2022 étaie tout le bien qu’on pense de cette structure. Celui-ci a été remis au président Assimi Goïta le vendredi 3 novembre 2023, à Koulouba.  Il ressort de ce document que le BVG a réalisé 36 missions qui se répartissent en 23 vérifications financières et de conformité, 3 vérifications de performance, 8 vérifications de suivi des recommandations et 2 évaluations de politiques publiques.

Dans ces lots, en 2022, le Vérificateur général a transmis 21 dossiers au président de la Section des comptes de la Cour suprême et dénoncé 22 dossiers aux procureurs de la République près les Tribunaux de grande instance de la Commune III du district de Bamako, de Kayes et de Mopti, chargés des Pôles économiques et financiers.

Plus précisément, dix-sept (17) dossiers ont été transmis au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako ; deux (2) dossiers au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kayes ; et trois (3) dossiers au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Mopti, tous chargés du Pôle économique et financier.  Aussi, l’ensemble a été transmis au directeur général du Contentieux de l’Etat pour suivi et défense des intérêts de l’Etat.

En retour, le président de la Section des comptes de la Cour suprême a communiqué par écrit au Bureau la situation des suites judiciaires des transmissions reçues. Ici, cinq (5) dossiers ont été déférés au Parquet général de la Cour suprême et onze (11) ont fait l’objet d’examen par les chambres de la Section des comptes dont deux (8) par la Chambre de contrôle et de jugement des comptes des organismes personnalisés ; huit (8) par la Chambre de contrôle et de jugement des comptes des collectivités territoriales ; un (1) par la Chambre de contrôle et de jugement des opérations financières des institutions de la République et des administrations de l’Etat ; et cinq (5) sont en instruction par les conseillers rapporteurs devant lesquels comparaissent les personnes poursuivies.

Tout cela dénote de la synergie d’action entre les autorités judiciaires et le BVG, suite notamment à l’adoption et à la promulgation de la nouvelle loi régissant le Vérificateur général.

 Moumouni Guindo, président de l’Oclei

Dr. Moumouni Guindo

Moumouni Guindo n’est autre que le président de l’Oclei et un magistrat de grade exceptionnel. L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite est l’institution nationale de lutte contre la corruption ; donc un outil d’amélioration de la gouvernance publique. Il a pour mission “de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de prévention, de contrôle et de lutte envisagées au plan national, sous-régional, régional et international contre l’enrichissement illicite”.

Moumouni Guindo a été nommé en 2017 par feu le président Ibrahim Boubacar Kéita et reconduit à son poste, en mars 2022, par le président-colonel Assimi Goïta. De son arrivée à nos jours, Guindo a fourni pas moins d’une demi-dizaine de rapports annuels. Justement, le mardi 28 novembre 2023, le chef de l’Etat Assimi Goïta a reçu des mains du président de l’Oclei le rapport annuel 2022. Il ressort de l’analyse de ce rapport 2022 que l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite a transmis  de 2019 à 2022 à la justice 23 dossiers pour 23 milliards 855 millions de F CFA, soit en moyenne plus d’un milliard de francs CFA par dossier. Ce rapport de 2022 souligne aussi que les enquêtes de l’Oclei ont identifié 503 biens immobiliers présumés illicitement acquis, à savoir : 124 maisons d’habitation, 29 bâtiments commerciaux ou professionnels, 285 parcelles et 65 concessions rurales totalisant 181 hectares. Selon le rapport, le montant total des fonds, présumés illicites identifiés sur les comptes bancaires des 23 personnes, provenant de différentes couches socioprofessionnelles comme gouvernement, élus, administration générale, administrations financières, justice, armée, affaires étrangères, établissements publics, etc., s’élève à 21 milliards 335 millions de F CFA alors que, dans la même période, leurs revenus légitimes s’élèvent à 1 milliard 106 millions de F CFA.

En plus, une analyse faite par l’Oclei qui a porté sur les subventions accordées par l’Etat aux établissements privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel, dans la période de 2017 à 2022 a révélé que, chaque année, l’Etat verse, en moyenne, aux écoles privées, la somme de 49 milliards 600 millions de F CFA. Avec ce montant, l’Etat peut construire et faire fonctionner annuellement 80 nouveaux lycées. En outre, plus de 1 000 écoles fonctionnent avec des arrêtés présumés faux.

S’agissant de l’évaluation des activités de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, il ressort qu’en 2022, l’Oclei a reçue et analysé 32 rapports produits par les structures de contrôle et de régulation. L’analyse de ces rapports fait ressortir des irrégularités financières pour un montant de 188 milliards 876 millions de F CFA, 1166 irrégularités administratives et 88 manquements aux exigences de performance.

Mme Djilla Assitan Diallo, femme politique engagée

Mme Djilla Assitan Diallo est née le 9 août 1966 à Bamako. Elle obtient, en 1988, le baccalauréat en sciences biologiques au lycée des Jeunes filles de Bamako, où elle milite au sein de l’Union nationale des jeunes du Mali

Mme Djilla,

(UNJM), avant de décrocher, en 1992, son diplôme universitaire en comptabilité-gestion à l’Ecole des hautes études pratiques de Bamako. Celle qu’on surnomme affectueusement Pédourouni ou “P” commence son apprentissage professionnel comme comptable-vérificateur au Contrôle général d’Etat (mars-août 1992) et travaille au service crédit de la Bank of Africa comme comptable-gestionnaire (1993-1998), avant de poser définitivement ses valises à Shell Mali, au service comptabilité. Aujourd’hui, Assitan Diallo est responsable du service clientèle à la direction générale de Vivo Energy ou encore Shell Mali.

 

Elle est aussi membre de la Fédération malienne de football (Fémafoot) ; du conseil d’administration de l’Hôpital de Dermatologie du Mali ; du bureau du Réseau des femmes leaders d’Afrique ; de la Commission d’attribution des logements sociaux, et conseillère municipale du district de Bamako.  Justement, au plan politique, c’est en 1995, qu’Assitan Diallo “P” adhère au Parti pour la renaissance nationale (Parena) ; présidente des femmes du quartier de Quinzambougou, elle est aussi secrétaire aux affaires sociales de la section de la Commune II de Bamako. Elle sera par la suite élue conseillère municipale à la mairie de la Commune II de Bamako.

Membre de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ), elle est élue députée à l’Assemblée nationale dans la Commune II de Bamako aux élections législatives de 2020.

Depuis 1990, elle est mariée à l’ancien international de football et agent d’assurance Mohamed Djilla : 4 enfants.

Mathias Konaté, directeur général des Impôts

 

Mathias Kone, DG des impôts

Les impôts sont le moteur des finances publiques parce qu’aucun service de l’assiette et du recouvrement n’injecte de l’argent au Trésor public autant que les ressources fiscales. Pour preuve : 1166,775 milliards de F CFA à recouvrer en 2023 par la direction générale des Impôts, soit 54,01 % des prévisions de recettes de l’Etat. C’est dire que l’Etat, les fonctionnaires et toutes les professions qui émargent au budget national sont pendus aux épaules de Mathias Konaté, le patron des impôts du Mali. Depuis sa nomination à ce poste, l’inspecteur Konaté a toujours atteint ses objectifs de recettes. Et tout porte à croire qu’il en sera ainsi cette année qui arrive déjà à son terme. Ce qui est sûr, pour l’heure, le compte est bon.

En effet, en termes d’exécution, la DGI a réalisé environ 835 milliards de FCFA sur un objectif cumulé de 820 milliards au 30 septembre 2023, soit un de taux de réalisation de 102 % sur la période. Ce qui était un niveau de recettes globalement satisfaisant, dans la perspective de l’échéance finale du 31 décembre 2023. A la date du 8 janvier 2024, la DGI a pu mobiliser 1 171 milliards 852 millions FCFA sur une prévision de 1 166 milliards 775 millions FCFA, soit un taux de réalisation de 100%. Cela malgré un contexte économique difficile.

Pour rappel, malgré un contexte fortement marqué par les effets de l’embargo sous-régional, de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et de la situation sécuritaire du pays, la direction générale des impôts a pu mobiliser les recettes budgétaires au cours de l’exercice 2022. En effet, fin décembre 2022, la direction générale des impôts a recouvré 992,436 milliards de F CFA, sur un objectif annuel révisé de 986,940 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation de 101 %, avec un dépassement de 5,496 milliards F CFA.

Cette performance est, en partie, le fruit d’importants efforts déployés en matière digitalisation des services opérationnels d’une part, et de gestion des restes à recouvrer (RAR), à travers le renforcement en moyens matériels et humains des structures en charge du recouvrement, l’opérationnalisation de la Cellule d’appui au recouvrement, la mise en place de brigades spéciales chargées du recouvrement des RAR, d’autre part.Suite aux résultats obtenus par les services de la DGI au cours de l’exercice 2022, le ministre de l’Economie et des Finances a adressé une lettre de félicitation au directeur général des impôts en tenant compte des efforts consentis par les responsables de structures et l’ensemble du personnel de la direction générale des impôts.

Cette année encore la direction générale des impôts entend redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de recettes assignés par les plus hautes autorités, en vue de contribuer, à hauteur de souhait, à l’exécution des dépenses publiques. C’est dire que ce n’est point usurpé la direction générale des impôts se place en tête des services pourvoyeurs de recettes du pays.

Amadou Konaté, directeur général des Douanes

En 2021 et 2022, Amadou Konaté a atteint les objectifs de recettes annuelles assignés à la direction générale des Douanes.

Amadou Konate DG Douanes maliennes

Au titre de l’année 2023, les prévisions annuelles de recettes assignées à son équipe sont de 721,289 milliards. Sur ce montant, sur la période de janvier à octobre 2023 (601,073 milliards F CFA), les réalisations sont à hauteur de 628,236 milliards FCFA, soit un résultat de 104,52 % avec un surplus de 27,163 milliards F CFA. Il restait donc à réaliser 93,053 milliards F CFA pour les mois de novembre et décembre 2023, soit une moyenne mensuelle de 46,527 milliards F CFA.

Ce qui était largement à la portée de l’inspecteur Amadou Konaté et ses hommes si l’on en juge les records de mobilisation de recettes qu’ils égrènent. Le dernier record date du mois d’octobre avec 74,05 milliards de F CFA mobilisés contre une prévision de 60,1 milliards, soit un taux de réalisation de 123,2 %.

Déjà, à l’occasion du précédent record en date d’août 2023, le directeur général des douanes avait reçu une lettre de félicitations du ministre de l’Economie et des Finances. Qui stipule : “Il me revient… qu’en fin août 2023 et malgré des éléments conjoncturels défavorables, la direction générale des douanes, sous votre leadership, a engrangé, au titre des recettes douanières, un montant de 71,248 milliards de F CFA dont 22,082 milliards au titre des produits pétroliers et 49,166 milliards pour les produits non pétroliers. Ce résultat honore l’ensemble du service des douanes et constitue un motif de satisfaction et d’encouragement aux agents placés sous vos ordres.

Je vous adresse mes vives félicitations pour l’atteinte de tels résultats.

Je suis persuadé que ce résultat exceptionnel atteint au mois d’août est un signal fort qui augure de l’atteinte des prévisions annuelles de recettes de 721,289 milliards assignées à la Direction Générale des douanes au titre de l’année 2023″.

Fait chevalier de l’Ordre national du Mali en septembre 2023 par le président Assimi Goïta, Amadou Konaté vient de boucler l’année 2023 en beauté avec l’atteinte des objectifs de plus de 720 milliards FCFA. Et cap maintenant pour l’objectif de 795 milliards FCFA en 2024.

Le rappel étant pédagogique, au titre de l’année 2021, les prévisions de réalisations avaient été fixées à 656,250 milliards F CFA. Au 31 décembre 2021, les réalisations ont été de 657,9 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 100,24 % et une moyenne mensuelle de 54,70 milliards de F CFA.

Les prévisions de recettes assignées à la douane pour l’année 2022 étaient de 611,290 milliards F CFA réparties entre les produits pétroliers (97,767 milliards F CFA) et les marchandises solides (513,523 milliards F CFA). Au 31 décembre, 611,311 milliards de F CFA ont été mobilisés, soit un taux de réalisation de 100 % et un excédent de 21 millions de F CFA.

Abdoulaye Dicko, directeur national des domaines

Le directeur national des domaines, Abdoulaye Dicko, est un cadre valable et compétent, qui collectionne les bonnes performances depuis sa nomination en novembre 2021. La dernière prouesse en date, c’est la grande performance réalisée au cours du 3e trimestre 2023 où la DND a mobilisé un montant de 45,4 milliards F CFA représentant un taux de réalisation de 101 %. Sous son règne, la direction nationale des domaines atteint de manière systématique ses objectifs de recettes périodiques et par an ces deux dernières années. La reconnaissance première de ce mérite vient toujours du chef du département sous la forme d’une lettre de félicitations et d’encouragement à redoubler d’efforts.

Effectivement, la direction nationale des domaines a reçu la lettre de félicitations du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, suite à l’atteinte des réalisations de recettes au titre du troisième trimestre 2023. Sur un objectif de 44 065 000 000 F CFA, la DND a réalisé un montant de 45 457 000 000 F CFA, soit un taux de 101 %. Dans sa correspondance, le ministre a exprimé ses vives félicitations au personnel de la direction ainsi qu’à tous les services d’appui à la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il a renouvelé ses encouragements pour la constance remarquable dans l’effort de mobilisation des recettes, et assure de tout son accompagnement et de toute sa reconnaissance.

D’ailleurs, en attendant les chiffres officiels du dernier trimestre de l’année, nous apprenons que les objectifs de recettes annuelles ont été déjà atteints. Aussi, sur une prévision de 165 572 000 000 F CFA pour l’exercice 2023, la direction nationale des domaines (DND) affichait au 27 novembre 2023 des recettes à hauteur de 166 250 992 314 F CFA, soit un taux d’un peu plus de 100 %. 

Cheick Oumar Karagnara, PDG de Petro Bama

Super Mano”, de son vrai nom Cheick Oumar Karagnara, n’est autre que le frère cadet d’Ibrahim Karagnara, le magnat des hydrocarbures au Mali promoteur des stations Petro Bama.

Avec l’âge de la sagesse de l’aîné, c’est donc aujourd’hui Cheick Oumar Aya Karagnara qui gère les entreprises Petro Bama qui revendique une vingtaine de stations, la boulangerie “Maison du pain”, et Aya Fournitures, entre autres.

Cet hommage tombe à pic avec l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations de football, car Cheick Oumar est un passionné de sports. A ce titre, Petro Bama est un partenaire sûr du sport malien. Raison pour laquelle, cette entreprise citoyenne est le sponsor du football malien et sponsorise également plusieurs émissions sportives et des compétitions de football, sans oublier les appuis à l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM) et aux supporters des Aigles du Mali à l’occasion de grands événements sportifs. C’est dire que Cheick Oumar Karagnara contribue à sa façon au développement de son pays. Ce n’est pas tout. Le Patron de Petro Bama est aussi dans l’humanitaire où il contribue à soulager beaucoup de couches défavorisées.

Fassery Doumbia, directeur général du PMU-Mali

Fassery Doumbia a révolutionné le PMU-Mali, le classant parmi les meilleures loteries d’Afrique. Au cours du dernier conseil d’administration de la société, les résultats du bilan clos au 31 décembre 2022 ont été jugés satisfaisants. Les indicateurs de performance sont au vert, tous ayant connu une évolution positive entre 2021 et 2022. La preuve :

Primo, le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 101,29 % en passant de 403 534 904 975 F CFA pour l’exercice 2021 à 812 291 749 691 F CFA pour l’exercice 2022.

Secundo, les charges de l’exercice 2022 s’élevaient à un montant de 36 356 092 740 F CFA contre 36 000 546 609 F CFA pour l’exercice 2021, soit une progression de 1 %, ce qui démontre une bonne maitrise des charges.

Enfin, les produits de l’exercice 2022 s’élevaient à un montant de 53 088 273 504 F CFA contre 42 398 259 050 F CFA au titre de l’exercice 2021, soit une progression de 25,21 %,

En conclusion l’exercice 2022 a permis de réaliser un résultat excédentaire de 20 911 366 261 F CFA contre 6 397 712 441 F CFA en 2021, soit une hausse de 227 %. On attend les chiffres de l’exercice 2023. “Depuis 2022, nous avons souhaité une révision du cadre législatif relatif à notre secteur d’activités. Ainsi, un projet de loi est en gestation. Par ailleurs, les partenaires de jeux souhaitant s’installer sur le territoire malien doivent, non seulement, requérir l’avis favorable du PMU-Mali avant de procéder, mais aussi opérer sous son contrôle durant la convention. Nous avons instauré le paiement d’un droit d’exercice à l’instar du coût d’une Licence d’exploitation dans le domaine des télécommunications. Afin d’assurer cette prérogative avec efficience, nous avons décidé de mettre en place une plateforme de régulation et d’audit permettant de nous tenir informé et de contrôler l’ensemble des transactions effectuées par les partenaires de jeu sous licence. En tant qu’entreprise citoyenne, nous avons également une responsabilité sociétale. C’est à ce titre qu’une Fondation PMU-Mali pourrait voir le jour”, nous confiait dans une interview le directeur général parlant des réformes entreprises, en cours et en vue au niveau de la société PMU-Mali.

Parallèlement, l’argent continue de couler à flot pour les joueurs, chaque jour faisant son lot de millionnaires.

Le dernier multi millionnaire en date s’appelle Drissa Koné. En réalisant un quinté en ordre suite à une mise de 300 F sur la course du vendredi 3 novembre 2023 dans un kiosque PMU-Mali, Drissa a gagné la somme de 40 644 500 F CFA.

Les autres chiffres de novembre 2023 sont éloquents : masse partagée aux parieurs (4 950 092 500 F CFA) ; nombre de millionnaires (304) ; plus gros gain (40 644 500 F CFA).

Lanfia Koïta, directeur général de la BMS-SA

En dirigeant dans l’âme qui s’attèle toujours à rapprocher davantage le plus grand nombre d’acteurs économiques maliens au système bancaire, de lutter contre la pauvreté, tout en améliorant le taux de bancarisation du Mali. Quand Lanfia Koïta fut nommé directeur général de la BMS-SA le 19 novembre 2021 par le conseil d’administration sur proposition du ministre de tutelle, Alousséni Sanou, l’optimisme était de rigueur chez tous. Et Koïta n’a point déçu les espoirs. Sa première année au règne (2022) a été florissante. En effet, la 81e session du conseil d’administration, tenue le 9 septembre 2022, confirmait la BMS-SA dans sa 1re place en termes de participation au financement de l’économie nationale.

Mieux, le mercredi 30 novembre 2022, s’est déroulée une cérémonie de signature d’une convention de prêt d’un montant de 15 milliards de F CFA entre la Banque d’investissement et de développement de la Cédéao (BIDC) et la Banque malienne de solidarité (BMS).

C’est pourquoi, les prévisions de ressources en 2023 se chiffrent à 1223 milliards de F CFA (dont ressources clientèle 881 510 millions de F CFA, ressources Bcéao et autres établissements de crédit 341 513 millions de F CFA) contre une réalisation estimée de 1182 milliards de F CFA au 31 décembre 2022, soit une hausse de 3,45 %.

Les prévisions d’emplois en 2023 portent sur 1497 milliards de F CFA (dont 954 031 millions de F CFA de crédit direct et indirect à la clientèle et 351 267 millions de F CFA en opérations de trésorerie) contre une réalisation estimée de 1406 milliards de F CFA au 31 décembre 2022, soit une hausse de 6,48 %.

Lanfia Koïta (50 ans) jouit d’un riche parcours académique et professionnel avec près de 25 ans d’expérience professionnelle dans le secteur bancaire malien.

Ibrahima Ndiaye, directeur général de la BDM-SA

Ibrahima N’Diaye, DG BDM-SA

Nous sommes sortis de cette session très réconfortés. Nous avons partagé nos ambitions avec le conseil d’administration et nous avons demandé au conseil de nous donner les moyens. Et donc, c’est l’occasion encore une fois pour moi, de demander à l’ensemble des collaborateurs de la BDM-SA et des autres entités du Groupe de se mobiliser davantage afin que nous puissions réaliser vraiment ces ambitions. C’est la construction du nouveau siège du Groupe bancaire. Nous envisageons aussi de transformer demain des succursales en filiales et également le conseil d’administration nous a autorisés à scruter d’autres horizons afin que la banque puisse grandir davantage”. Telles sont les impressions du directeur général de la BDM-SA, Ibrahima Ndiaye, à l’issue de la 82e session du conseil d’administration de la Banque de développement du Mali, tenue le samedi 9 décembre 2023 dans la salle de conférence de l’établissement sous la présidence de Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du conseil d’administration.A l’occasion, outre les dossiers classiques concernant les budgets pour l’exercice 2024, les administrateurs ont procédé à l’évaluation de la mise en œuvre du Plan moyen terme (PMT) 2021-2023 et à l’examen du projet de PMT couvrant la période 2024-2027. Le Plan à moyen terme (PMT) 2021-2023 a été bâti sur 9 axes stratégiques, notamment le renforcement de la gouvernance, la gestion des risques et de la conformité mais aussi de la mise en œuvre diligente des recommandations des instances dirigeantes de la Banque et des autorités monétaires sous régionales. Il est construit autour de quatre axes stratégiques découlant d’une consolidation des acquis des précédents PMT de l’établissement.

Premier groupe bancaire au Mali et figurant dans le peloton de tête des banques africaines, la BDM-Sa, sous la conduite de son directeur général, Ibrahima Ndiaye, allie performances, qualité managériale et mobilisation des ressources. Tout ce qui fait d’elle le symbole de la résilience de l’économie malienne.

Hawoye Touré : une patriote engagée derrière les Aigles du Mali !

Femme engagée et déterminée, notre consœur Hawoye Touré vient de jouer sa partition en acceptant d’être la marraine de la soirée de Téléthon de mobilisation de ressources additionnelles en vue de soutenir la participation du Mali à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) dont le coup d’envoi sera donné ce samedi 13 janvier à Abidjan.

“J’ai accepté d’être la marraine de cet événement parce que je suis convaincue que le sport plus particulièrement le football peut être un facteur de paix, de cohésion sociale et de stabilité. Nous devons nous donner la main pour soutenir nos Aigles afin de défendre notre drapeau national. Je profite de l’occasion pour adresser mes remerciements à tous les donateurs. Et je souhaite bonne chance aux Aigles du Mali”, nous a confié Hawoye Touré.

Notons que ce Téléthon était une initiative de la Commission nationale de mobilisation pour la participation des Aigles du Mali à la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire 2023. Et les annonces se chiffrent à la somme de 138 millions 500 F CFA. Ce fonds contribuera à soutenir la participation des supporters et des journalistes.

A titre de rappel, Hawoye Touré fut présentatrice vedette du journal de 20 h de l’ORTM, avant d’être nommée conseillère diplomatique à l’ambassade du Mali à Washington aux Etats-Unis. Depuis 2021, elle est 3e conseillère à l’ambassade du Mali à Rabat.

Notons que Hawoye Touré est un pur produit du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de Dakar. A l’ORTM, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité.

Samba Bathily

: L’homme des solutions

Parler des personnalités qui ont marqué l’année 2023 au Mali et en Afrique sans évoquer l’entrepreneur Samba Bathily laisse un goût d’inachevé. C’est qu’il a marqué l’année de par ses solutions innovantes dans les domaines du numérique, du BTP, d’adduction d’eau potable, des énergies renouvelables, les nouvelles technologies.

Samba Bathily est un entrepreneur malien quinquagénaire. Le groupe ADS (Africa Development Solutions), qu’il a lancé en 2005, évolue dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment des nouvelles technologies, des énergies renouvelables, du BTP, de l’accès à l’eau, de l’automobile, du transport maritime, de la logistique, du développement industriel, de l’hôtellerie.

Pionnier de la structuration financière de grands projets d’infrastructures, Samba Bathily a structuré, à ce jour, un portefeuille de projets de plus de 5 milliards de dollars dans plusieurs domaines à savoir la fibre optique, les énergies renouvelables, les barrages hydrauliques, l’identification, les centres de données, les infrastructures routières et l’adduction d’eau potable.

Son esprit d’entrepreneuriat et d’innovation lui offre une potentialité sans limite dans la proposition de solutions aux maux qui minent le continent noir. Ses ambitions dépassent les frontières de son Mali natal. En effet, le groupe ADS de M. Bathily est présent en Afrique centrale et en Afrique de l’Est, en plus de l’Afrique de l’Ouest.

Homme d’initiative, Samba Bathily est l’un des cofondateurs et conseillers stratégiques de l’Initiative Afro Champions, dont l’objectif est d’accélérer la croissance du continent en encourageant les échanges commerciaux intra-africains. Mieux, il contribue à la promotion de la jeunesse à travers la mise en place des structures de financement et de conseil destinées à accompagner les jeunes entrepreneurs et les start-up. L’un des projets phares dans ce cadre est My African Start up.

Dans le domaine du sport, Samba Bathily montre la voie. En 2019, son groupe ADS, à travers sa filiale Solektra, a scellé un partenariat avec la NBA Afrique pour le déploiement d’infrastructures sportives fonctionnant à l’énergie solaire et connectées à Internet ou le soutien à la Nuit du Football africain un événement majeur célébrant chaque année les légendes du football africain. Une initiative parmi tant d’autres qu’il a lancée cette année pour développer les industries sportives, culturelles, de loisirs ainsi que les métiers de la création dans lesquels il décèle un potentiel stratégique pour le continent.

Au-delà de la sphère des affaires, Samba Bathily excelle également dans la philanthropie. La Fondation Volontaire d’Afrique (FVA) est sa marque. Cette organisation à but non lucratif œuvre à l’amélioration de la qualité de vie et à la création d’opportunités pour les communautés vulnérables dont les jeunes, les femmes et les populations rurales à l’échelle du continent africain. La FVA s’investit dans la justice sociale afin de trouver des solutions idoines et durables aux problèmes vitaux auxquelles la majorité des populations africaines reste confrontée comme la pauvreté, la marginalisation, l’exclusion, la faim, l’analphabétisme, la maladie, l’accès à l’eau, à l’énergie, etc. Cette fondation de Samba Bathily est venue en aide à 12 pays du continent avec une enveloppe de 600 millions de F CFA pour les aider à combattre la pandémie de Covid 19. Cette désignation de Samba Bathily comme l’une des personnalités de l’année est bien méritée et normale. C’est le contraire qui allait étonner.

 Dr. Cheick Oumar Traoré, Dg de la SMTD-Sa : Humilitéet ardeur au travail

Dr. Cheick Oumar Traoré est depuis février 2021 installé dans le fauteuil de directeur général de la SMTD-SA. La preuve de la confiance entière faite à lui par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui n’a jamais caché sa volonté de s’appuyer sur la jeunesse malienne et le numérique pour transformer le Mali englué dans des difficultés structurelles de gouvernance depuis plusieurs décennies.

COT pour les intimes arrive à sa nomination à la tête d’une jeune société créée en 2015 et déjà faisant face à une multitude de problèmes notamment d’ordre financier.

Jeune et spécialiste des systèmes d’information, le président Assimi Goïta a vu juste en le nommant.

Avec sa capacité managériale forgée au fil de ses différentes expériences professionnelles au Bureau de Coopération suisse à Bamako comme administrateur du système informatique (2004-2009) ou encore au secrétariat général du gouvernement où il a piloté un programme d’archivage numérique et la création du site Internet.

Aussi, il a été  point focal du projet Centre multimédia communautaire de l’Unesco financé par la DDC Suisse, chargé de cours au département de communication à l’Université de Montréal au Canada (2010-2014), consultant principal, chef de projet du Système au ministère des Affaires étrangères du Bénin (2014-2016), consultant principal, chef de projet du Système d’information et de communication au ministère des Affaires étrangères du Niger (2016-2017), consultant principal, chef de projet de la modernisation du Système d’information du secrétariat général du gouvernement du Mali (2017-2021).

Tout cela repose sur un cursus scolaire et universitaire riche. Cheick Oumar Traoré est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’information de l’Ecole des sciences de l’information de Rabat (Royaume du Maroc), d’un master 2 en sciences de l’information (technologies de l’information) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) et d’un doctorat conjoint en sciences de la communication (Tic) de l’Université de Montréal (UdeM), l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et Concordia University. Il a également fait deux écoles doctorales d’été au forum international des Universités publiques à Barcelone (Espagne) et Tianjin (Chine).

Depuis son arrivée à la tête de la SMTD-SA, il s’est donné comme leitmotiv une gouvernance vertueuse et managériale avec la stabilisation des charges fixes notamment la masse salariale et la recherche de financement pour assurer à la société son leadership dans le microcosme numérique du Mali.

Premier au service et dernier à en partir, ses collaborateurs sont impressionnés par sa grosse capacité de travail et son humilité. Autant de qualités qui devraient l’aider à porter la SMTD-SA sur ses épaules de jeune quadragénaire.

 Mamadou Yara : Le champion des hydrocarbures au Mali

Mamadou Yaranangoré plus connu sous le nom de Mamadou Yara est une figure très importante dans le domaine des hydrocarbures au Mali. Il est le PDG de Yara Oil, leader incontesté dans la fourniture des carburants au Mali. Mamadou Yara a hérité de Yara Oil de son père Babou Yara, qui est le fondateur de la société.

Yara Oil est la première société privée malienne titulaire de l’agrément d’importation d’hydrocarbures au Mali. Forte de dizaines d’années d’expérience, Yara Oil offre une multitude de gammes de produits relatifs la fourniture de carburants avec une particularité d’accessibilité en un seul endroit. En effet, les stations Yara Oil offrent, en plus de la vente de carburant, des services de lavage et d’entretien professionnels des véhicules, de vente d’huile-moteur, de l’alimentation. Les multiples stations-services de la société Yara emploient plus de cent Maliens.

La société Yara Oil se démarque par ses multiples sources d’approvisionnement tout au long de la côte atlantique. Précisément, la société Mahamadou Yara s’approvisionne à partir de Dakar, Abidjan, Lomé, Cotonou et Nouakchott. Cette diversification de ses sources d’approvisionnent donne un avantage incomparable à Yara Oil par rapport à ses concurrents. D’ailleurs, c’est grâce à cela que cette société continuait à distribuer du carburant aux Maliens en 2022 au moment où beaucoup de sociétés, y compris des multinationales, connaissaient des ruptures de stock.

La performance et le dynamisme de Yara Oil lui ont permis d’être désignée parmi les 100 entreprises les plus dynamiques du Mali en 2022 par le cabinet international Eco-Finance Entreprise. Cette année, le PDG de Yara Oil tient toujours les rênes. Son entreprise continue de croitre. Et s’il faudrait parler des personnalités de l’année 2023, Mamadou Yaranangoré en fait belle et bien partie. Dans le cadre de la CAN 2023, le Pdg de Yara Oil vient d’offrir une enveloppe de 2 millions FCFA à l’Association des Journalistes Sportifs du Mali en vue d’une meilleure couverture de ce grand rendez-vous du football africain en Côte d’Ivoire.

Racine Seydou Thiam : Celui qui veut révolutionner l’enseignement supérieur

Racine Thiam

Jeune et ambitieux, Racine Seydou Thiam est le directeur général de l’Institut supérieur de commerce/Business School (ISC Business School) à l’ACI 2000, fondé, il y a 13 ans. Aujourd’hui, l’ISC fait partie du cercle restreint des établissements supérieurs réputés pour la qualité de leur formation. “Rarement des étudiants viennent nous voir trois ans après leur formation pour dire qu’ils n’ont pas d’emploi, je n’ai pas encore vu un tel cas. D’ailleurs, il n’y a pas une seule grande entreprise au Mali, de UBA à Ecobank en passant Orange-Mali ou il n’y a pas des sortants ISC/Business School, juste vous dire que la formation que nous donnons permet à nos étudiants d’évoluer dans toutes les  configurations”. Parole de Racine Seydou Thiam.

Dans le souci d’accentuer la performance de leurs étudiants, l’Institut supérieur de commerce (ISC) Business School vient de signer un partenariat gagnant-gagnant avec la Fondation Maarif de Turquie. Ce partenariat comprend plusieurs volets permettant aux étudiants de la Fondation Maarif ne pouvant aller en Turquie de continuer leurs études à l’ISC Business School. “Nous allons travailler avec les écoles Maarif pour pouvoir de plus en plus ouvrir nos étudiants sur la Turquie”, a dit Racine Thiam.

Né à Bamako le 24 septembre 1975, Racine Seydou Thiam a une riche carrière professionnelle. Chef division communication puis directeur de la communication et des relations extérieures de la société Orange Mali puis Directeur de la Communication de la Présidence de la République sous feu Ibrahim Boubacar Kéïta. Sans oublier son passage en France puis à Mali Vision.

Racine Thiam est également consultant international en marketing et communication.

 Abdelaziz Biddine, directeur général de Moov Africa Malitel

Sous la conduite éclairée de directeur général, Abdelaziz Biddine, Moov Africa Malitel engrange les trophées de performances grâce à ses actions et œuvres à l’endroit de la clientèle et des couches sociales moins nanties. Ainsi, la

Abdelaziz Biddine, DG de Moov Africa Malitel

société a remporté le trophée de la “reconnaissance de leader social de l’année 2021” lors de la Nuit de la philanthropie et le prix “La Palme internationale de l’entreprise la plus dynamique du secteur de la télécommunication” lors de l’édition 2022 du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques au Mali.

Faisant de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) son cheval de bataille pour une justice sociale, Moov Africa Malitel participe activement à tous les grands événements nationaux comme lors des activités du mois d’octobre, Mois de la solidarité au Mali. Justement, dans le cadre de la 28e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, Moov Africa Malitel a fait des dons d’une valeur de 100 millions F CFA. Ces dons sont des vivres pour les personnes vulnérables, des équipements médicaux à des structures sanitaires, des équipements agricoles à des GIE de femmes maraichères, la construction de salles de classes au bénéfice des communautés nécessiteuses, la réalisation de forages au profit de certaines communautés vulnérables, etc.

Dans le domaine du sport, Moov Africa Malitel joue aussi sa partition à travers le contrat de sponsoring avec le Comité National Olympique et Sportif du Mali (Cnosm). A travers ce partenariant gagnant-gagnant, plusieurs fédérations sportives arrivent à respecter leur programme d’activités. C’est dire que Moov Africa Malitel est un partenaire stratégique du sport malien. La société historique de téléphonie mobile au Mali jouit de l’estime et de la confiance de sa clientèle parce qu’en tant qu’entreprise citoyenne, elle contribue à l’économie nationale et au développement du pays.

Boukary Sidibé dit Kolon : Une expertise malienne appréciée aux Émirats Arabes Unis !

Le nom de Boukary Sidibé rime intimement avec sport et diplomatie, deux domaines dans lesquels il a apporté sa pierre dans l’édification nationale.

Ce qui ne cache pas forcément son autre statut, le tout premier d’ailleurs, d’un homme d’affaires qui a fait fortune dans le monde des agences de voyage à travers l’agence de tourisme dénommée Azur Voyages dont la spécialité est la billetterie, l’assurance, les événements touristiques, l’affrètement et le Hadj. Ici, grâce à Sidibé, beaucoup de fidèles musulmans maliens et de la sous-région ont eu recours aux services d’Azur voyages pour voir La Mecque. Au-delà, plusieurs fois, il a sorti le gouvernement malien de la mauvaise passe en matière de transport des pèlerins.

Pour en revenir au sport, la passion pour le football de celui qu’on surnomme affectueusement Kolon, le conduit à la vice-présidence du Stade malien de Bamako de 2006 à 2010 puis à la présidence de ce club de 2010 à 2016, après le sacre de cette équipe à la Coupe de la Confédération africaine de football de 2009. Même les clubs rivaux du Stade malien de Bamako ont bénéficié de ses bienfaits pour pouvoir voyager en compétitions africaines de clubs. Au plan fédéral, il fut par deux fois 1er vice-président de la Fédération malienne de football : 2009-2011 et 2013-2016. Il a été décoré par le Colonel Assimi Goïta à la Médaille du Mérite Sportif pour services rendus au sport malien. C’est au plan diplomatique que Boukary Sidibé fut le plus utile à son pays. Nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès des Emirats arabes unis en juillet 2016, il a permis de renforcer la coopération bilatérale entre le Mali et les Emirats arabes unis, d’une part, et d’autre part, d’injecter des milliards et beaucoup de matériels, tous genres, au bénéfice du Mali. Sa mission prend fin le 30 août 2021. Depuis, Kolon est resté dans cet Emirat où il fut conseiller politique auprès de la direction de l’Expo-2020 avec une décoration à la clé. Pour sa contribution efficace à cet événement, il a été promu conseiller principal (Senior Advisor) d’Expo Dubai City Authority. Dubaï Expo vise à transformer Dubaï en une ville futuriste pour attirer les investisseurs. C’est dire que Boukary Sidibé dit Kolon est une expertise et une référence maliennes et africaines citées en exemple aux Emirats arabes unis.

Aboubacar Sadikh Diop, directeur général d’Orange Mali

Orange-Mali est le sponsor officiel du football et du basket-ball, et à ce titre, apporte un soutien de taille au monde sportif, sans oublier que la société est un partenaire historique de la culture et de l’artisanat au Mali. Son directeur général, Aboubacar Sadikh Diop, participe au maintien de ces statuts

Aboubacar Sadikh Diop, nouveau directeur général de Orange-Mali

d’Orange-Mali. Ses actions les plus significatives ? Entre autres, la poursuite des actions de développement de l’Internet mobile (5G), le développement des compétences avec une augmentation du budget de formation au programme leadership féminin, le développement de Orange Finances Mobile et l’essor du Digital.Ce que public ignore, et il faut le lui rappeler, c’est qu’Aboubacar Sadikh Diop n’a pas rejoint l’entreprise seulement à sa nomination comme directeur général, mais il est à Bamako depuis le temps d’Ikatel, et fut un acteur majeur dans la confection des dossiers d’appel d’offres d’Ikatel et participé aux négociations avec l’Etat du Mali. Il a aussi été pendant 15 ans administrateur de la filiale.

Le rêve qu’il nourrit aujourd’hui, c’est de faire d’Orange-Mali un leader incontesté du secteur au Mali. Lors du mois de la Solidarité 2023, la Fondation Orange Mali a respecté la tradition avec le don de vivres, des motos tricycles pour les personnes à mobilité réduite, des motos ambulances pour les centres de santé éloignés, des kits scolaires pour les enfants démunis ou orphelins et des kits d’activités génératrices de revenus pour les femmes. Et en 2023, Orange a investi plus de 800 millions de FCFA.

Moustapha Ben Barka, vice-président de la Boad : le Mali dans son coeur !

Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad)

Ancien ministre, puis secrétaire général de la présidence, Moustapha Ben Barka est le vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) depuis le 7 février 2020, en remplacement de son compatriote Bassary Touré, ancien ministre de l’Economie et des Finances, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Cumulativement à ses fonctions de vice-président, M. Ben Barka est désigné président du conseil d’administration de la Sicav-Abdou Diouf (première société d’investissement à capital variable de l’Uémoa) structurée et gérée par la Société ouest-africaine de gestion d’actifs (Soaga). Il est également élu président du comité exécutif de l’Association africaine de crédit rural et agricole (Afraca) dont le siège est basé à Nairobi, au Kenya la même année.

Ses lauriers ne sont point usurpés pour qui connaît le talent de l’homme, qui continue de rendre de signalés services à sa patrie, le Mali.

Avant de se joindre à la fonction publique et au gouvernement, M. Ben Barka avait travaillé dans le secteur privé de 2000 à 2013. Tout d’abord, au Canada, où il a acquis une expérience substantielle à la Banque nationale du Canada en tant qu’analyste, analyste principal et auditeur interne au Département de trésorerie et des marchés financiers.

Avec la ferme volonté de rentrer en Afrique et de contribuer à son développement, il rejoint en 2007 Blackpearl Finance (ex-BMCE Capital Sénégal), banque d’investissement basée au Sénégal, en tant que directeur en charge du Project Finance et des financements structurés.

Moustapha Ben Barka est titulaire d’un Executive MBA de l’Université du Québec à Montréal, d’un Certificat d’études supérieures de l’Université McGill et d’un Bachelor en finance et commerce international de HEC Montréal. Il détient également un brevet de l’Institut des banquiers canadiens.

En 2015, le Forum économique mondial l’a désigné dans parmi les Young Global Leaders. En outre, en 2018, il a reçu le titre d’officier de l’Ordre national du Mali. Bref, un CV imposant.

Cessé Komé, promoteur des hôtels Radisson Blue

Cessé Komé est le promoteur des hôtels Radisson Blue de Bamako et d’Abidjan et de Radisson Collection (ex-Sheraton) de Bamako. A la faveur des festivités du 22 septembre 2022 marquant la fête de l’indépendance du Mali, le natif de Koïra (cercle de Nara) a été élevé à la dignité deCommandeur de l’Ordre national par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour services rendus à la nation. Quels sont ces services ? Ils sont liés à sa contribution dans l’amélioration des capacités d’hébergement du Mali et de sa capitale Bamako, une véritable métropole de rencontres internationales.

Après avoir touché à tout dans les affaires comme cireur de chaussures, vendeur ambulant de livres et de parapluies dans les rues d’Abidjan, l’importation de textiles chinois dans la sous-région, il entre dans le cercle fermé de l’hôtellerie de luxe, dernière trajectoire jusque-là de son destin. C’était à la faveur de la Can-2002 organisée au Mali aux mois de janvier et février. Komé répondait à l’appel de l’ancien président Alpha Oumar Konaré aux Maliens de la diaspora afin qu’ils viennent investir au pays dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations. Ainsi est né l’hôtel Résidence Komé, un établissement de 50 chambres.

Plus tard, Résidence Komé deviendra Radisson Blue Bamako, doté de 190 chambres. Cessé Komé y emploie environ 250 personnes. Enfin, surgit de terre Radisson Collection de Bamako (ex-Sheraton) doté de 200 chambres

Ce n’est pas tout : outre des hôtels de haut standing dans plusieurs pays, Komé est aussi dans l’humanitaire.

Mohamed Kéïta, chairman de la société américaine ABD Group

Notre compatriote Mohamed Kéit

Mohamed Keita, PDG de la société americaine ABD Groupe

a, jadis connu au Mali comme étant le promoteur de 2M Consulting (spécialisée dans l’imprimerie), est aujourd’hui à la tête d’un des plus grands groupes d’investissement du continent africain, à savoir ABD Group, fondé en 2006 avec John Nevergole.

A ce jour, ce géant a mobilisé plus de 1000 milliards de F CFA d’investissements en faveur du continent africain. En novembre 2018, le groupe ABD a signé un accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour investir dans la construction d’un centre de soins spécialisé en cancérologie à Grand-Bassam de 110 m, pour un coût de près de 60 milliards de F CFA. Et la construction d’une plateforme logistique intégrée comprenant plusieurs entrepôts industriels sur 50 hectares, pour un investissement d’environ 89,26 milliards F CFA. Sans oublier la mobilisation d’un financement de 300 millions d’Euros pour la Côte d’Ivoire dans le cadre de la réalisation de 50 blocs opératoires, 160 forages, 6 stations de pompage et 2 Cités universitaires.

Outre la Côte d’Ivoire, le groupe ABD est intervenu dans d’autres projets en Guinée et au Sénégal. Enfin, Mohamed Kéita est à l’origine de plusieurs projets miniers pour lesquels il a réussi à faire venir et installer des investisseurs au Mali.

 Barouni Gamby, jeune opérateur économique

Barouni Gamby est un jeûne opérateur économique qui est l’illustration parfaite du succès, du bonheur… Un jeune riche et un homme de parole aux côtés des plus pauvres et des plus démunis… Barouni Gamby est un exemple pour la jeunesse malienne…”

Voilà comment ce jeune milliardaire malien est décrit dans un livre de 192 pages de Dr. Amadou Berthé paru le 12 mai 2022. Edité aux Editions universitaires européennes, ce livre met en œuvre des théories doctrinales de la richesse et de la pauvreté qui ont leur substance concrète et physique dans la vie de Barouni Gamby.

De son vrai nom, Oumar Gamby, Barouni est un jeune philanthrope connu pour sa générosité à toute épreuve et son sens élevé de l’entraide et de la solidarité. Surtout, il aime à aider les pauvres et les personnes démunies afin qu’ils donnent un sens à leur existence. Bourama Karembé, chargeur de sable dans les camions 10 tonnes, ne dira pas le contraire, ayant bénéficié des largesses du jeunot : une maison F4 et 2 millions de F CFA plus 100 000 F par mois pour les frais de condiments. A retenir aussi que Barouni œuvre beaucoup dans les activités de paix et de réconciliation au Mali.

 Sadio Bathily, PDG de Baraka Petroleum

Grand opérateur économique, Sadio Bathily est le président-directeur général de la société Baraka Petroleum. Celle-ci est considérée de nos jours comme le n°1 sur le marché du pétrole au Mali.

Homme d’affaires généreux, il est aussi tourné vers la solidarité envers le prochain, à savoir les couches sociales actives de la nation. Aujourd’hui, Sadio Bathily contribue beaucoup à la lutte contre le chômage puisqu’il a créé de nombreux emplois à travers ses stations-services dont l’une des plus grandes se dresse justement à Sogoniko sur la voie expresse en face du rond-point de la Cité Unicef. Ce jeune opérateur économique participe aussi au développement du Mali à travers le payement des taxes et des impôts.  “La clé de notre réussite réside dans le respect des engagements vis-à-vis de nos clients et de nos partenaires. Notre croissance s’est faite progressivement, par étapes successives. Nous avons réalisé des investissements importants grâce au soutien des institutions financières qui nous ont accompagnés et nous ont fait confiance depuis 15 ans. Nous avons noué des partenariats solides avec des compagnies internationales notamment dans le secteur minier. Nous avons pu créer une véritable relation de confiance avec notre écosystème” dira Sadio Bathily. Que dire des emplois générés par les stations BP pour lutter contre le chômage et la délinquance juvénile et les taxes et impôts versés au trésor public ? Tout simplement salutaire !

Daouda Coulibaly, as du transfert d’argent et du paiement mobile

Sama Money contribue à la diversification du paysage financier et au développement socio-économique du Mali. Nous avons 20 000 points de vente actifs au Mali pour favoriser l’inclusion financière”. Ces propos sont de Daouda Coulibaly, le promoteur de cette entreprise dans l’air du temps.

Commodité, sécurité et efficacité ! Voilà le socle sur lequel repose Sama Money, Fintech 100 % malienne, qui ambitionne de faire de l’inclusion financière, via le mobile money, une réalité dans notre pays. Le PDG de Sama Money, Daouda Coulibaly, ancien boursier d’excellence en France (Grenoble et La Sorbonne), est en train de relever le défi de la monétique, de l’inclusion financière et de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE)…

Daouda Coulibaly est un entrepreneur malien qui opère dans les domaines des nouvelles technologies et de la finance digitale. S’il était destiné à reprendre l’entreprise familiale de vente de pièces détachées dans sa ville natale de Sikasso, après avoir obtenu une bourse d’excellence, il a déménagé en France pour poursuivre ses études supérieures à Grenoble, puis à La Sorbonne à Paris.

De retour au Mali, il a commencé par la vente d’ordinateurs avant d’offrir des formations sur les logiciels de bureautique à des clients. Cette expérience lui a permis de constater un réel besoin, ce qui a conduit à la création de Trainis en 2008, un cabinet de formation en informatique et en management.

Il est le fondateur du site d’informations Malijet.com et co-fondateur de l’Ecole supérieure d’informatique et de management (Esim). Depuis 2020, il a mis sur le marché malien la solution de mobile money, dénommée Sama Money, la première Fintech locale agréée par la Bcéao au Mali. Sama Money a pignon sur rue : en ayant remporté haut la main notamment le marché de la bourse des étudiants via le mobile.

Notons que la monétique est le domaine de la finance qui englobe l’ensemble des technologies et des systèmes liés aux paiements électroniques, y compris les cartes de crédit, les paiements mobiles, les terminaux de paiements ainsi que les opérations de traitement des transactions.

Massoudou Cissé, directeur général de l’Apex

Massoudou Cissé est diplômé de grandes universités en France et aux Etats-Unis. Il a été nommé directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations dans un contexte de soubresauts ponctués par une grève illimitée des travailleurs dont l’une des principales doléances était l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’il est parvenu, aussi rapidement que possible, a ramener l’ordre au sein de la structure, instaurer la confiance avec les travailleurs, leur redonner espoir en améliorant leurs conditions de travail. Le personnel jouit pleinement de ses droits après avoir accompli ses devoirs. D’où les résultats atteints et qui vont largement au-delà des attentes. Pour preuves palpables, le gouvernement de la Transition a tout d’abord adopté la Stratégie nationale de développement des exportations (SNDEX) et son Plan d’action 2022-2025 pour un montant de plus de 3 milliards de F CFA.

Ensuite, le président Assimi Goïta promet d’instituer la Journée nationale de l’exportation du Mali. Un projet majeur. Aussi,  Massoudou Cissé a, à son actif, l’organisation de “La Nuit de l’exportateur”, une initiative qui vise à stimuler le développement et la diversification des exportations en récompensant l’engagement des réalisations exemplaires et le succès des exportateurs. L’initiative, c’est aussi de favoriser une culture d’exportation compétitive et diversifiée.  Puis, avec le soutien de l’Etat, le directeur général a doté l’Apex d’un nouveau siège de 25 bureaux à l’ACI mettant fin à 11 ans de colocation avec l’API.

Enfin, il avait été projeté depuis un an l’organisation du Salon international de l’exportation. A noter aussi que les exportateurs maliens répondent régulièrement aux différents rendez-vous des grandes expositions. C’est dire que malgré la crise actuelle, l’Apex a atteint ses résultats et fait partie des structures qui font tourner aujourd’hui l’économie du pays. Tout à l’honneur de Massoudou Cissé surtout qu’il a été élu en août 2023 vice président du comité de pilotage de l’Expo Doha 2023  au Qatar..

 Boubacar Dembélé, directeur général de la Canam

Depuis son arrivée, sous cette Transition, à la tête de la Caisse nationale d’assurance maladie, le Général n’aura pas chômé comme lui-même l’avait laissé entendre lors de ses premières rencontres de prise de contacts : “J’ai hâte de commencer. Les défis sont énormes. La population attend beaucoup de nous. La Canam se doit de faire des résultats”. Et la Canam a

Médecin Général de Brigade Boubacar Dembélé, DG CANAM

effectivement fait beaucoup de résultats. Le plus probant au cours de cette année 2023, c’est le lancement officiel de la construction de son nouveau siège situé à Hamdallaye ACI-2000 de Bamako, à proximité de la Bibliothèque nationale, par le ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo Touré, le jeudi 26 octobre. Le bâtiment de 11 étages, estimé à plus de 16 milliards de F CFA, devrait être achevé en 36 mois. Ce nouveau siège vise à garantir la sécurité et le confort des employés, à regrouper tous les services de la Canam sur un seul site, à augmenter la capacité des locaux et à offrir un meilleur espace d’accueil aux bénéficiaires.

Bonne nouvelle : la Canam remplit toutes les conditions nécessaires pour obtenir la certification ISO 9001 version 2015. Cette réalisation marque un jalon important dans l’engagement de la Canam envers l’excellence opérationnelle et la qualité de ses services.

Autre fait marquant : la Canam a effectué une vaste campagne d’affiliation, de contrôle et d’immatriculation dans toutes les régions du Mali en août 2023. L’objectif principal de ces missions était de recenser de manière exhaustive les employés de chaque établissement public et privé visité. La campagne visait également à sensibiliser les individus non encore immatriculés à l’Amo, à informer les assurés sur leurs droits liés à l’Amo, et à guider les gestionnaires des ressources humaines dans les procédures à suivre avec les nouveaux employés. Cette initiative a fourni des informations détaillées à chaque participant sur le Régime de l’Assurance Maladie, englobant les organismes de gestion, les personnes assujetties, le panier de soins, les cotisants, les bénéficiaires, ainsi que les taux de prise en charge. En outre, ces missions ont permis de recueillir des plaintes relatives à la gestion des droits et aux retards dans l’obtention des cartes biométriques.

Mme Sidibé Aïssata Koné, présidente de l’APBEF-Mali

Directrice générale de Coris Bank International Mali, Mme Aïssata Koné Sidibé porte également la casquette de présidente de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (APBEF), qu’elle dirige avec brio depuis le 9 février 2022.

Mme Aïssata Koné Sidibé

L’APBEF-Mali est une association à but non lucratif, à laquelle adhère toute banque ou établissement financier exerçant son activité au Mali. Elle a pour objectif de créer et d’entretenir des rapports cordiaux entre ses membres, défendre leurs intérêts en mettant en place des actions pour l’atteinte des objectifs de toutes les institutions financières de la place. Elle contribue à l’amélioration de leur image auprès de la clientèle et des autorités, et participe à des actions diversifiées en vue de garantir le professionnalisme dans le système bancaire. Elle est l’organe régissant toutes les banques et établissements financiers dans ses relations avec le gouvernement, la Chambre de commerce et d’autres organisations professionnelles.

L’APBEF-Mali sert aussi d’intermédiaire entre ses membres et les autorités monétaires et financières, à travers les pouvoirs qui lui sont dévolus par la loi et les textes réglementaires. Elle peut être mandatée par le ministre de l’Economie et des Finances, pour assurer d’autres organes communs que les banques et les établissements constitueront.

Toutes ces missions et engagements sont honorés par Mme Aïssata Koné Sidibé qui conforte chaque jour un peu plus ceux qui ont porté son choix sur elle. Concernant sa structure mère, force est de reconnaitre que Coris Bank International respire la bonne gouvernance, un climat social apaisé… Toutes choses favorables à l’entreprise.

 Ichaka Koné, directeur général de la CMSS

Ichaka Koné, Dg CMSS

Avec sa longue et riche carrière, Ichaka Koné s’attache, depuis trois ans, à écrire l’une des plus belles pages de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) : en marchant sur les traces de son prédécesseur, Mme Diéminatou Sangaré, précédemment ministre de la Santé et du Développement social, présentement conseillère spéciale du président de la Transition.

Pondéré et modéré en toutes choses, M. Koné conduit avec brio la mise en œuvre de la politique nationale des pensions de retraite au Mali.

En terrain connu, pour avoir été directeur de la liquidation des prestations de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) à la CMSS, M. Koné est un spécialiste chevronné de la gestion des organismes sociaux.

L’homme est un pur produit de l’Ecole nationale supérieure de sécurité sociale (En3S) de Saint-Etienne en France. Avant, il avait décroché une maîtrise en psychopédagogie à l’Ecole normale supérieure (EN Sup) de Bamako. Des atouts.

Pour rehausser l’image de la CMSS, il poursuit donc la modernisation conformément au contrat d’objectifs et de moyens, l’amélioration de l’offre de service aux assurés. Toutes ces initiatives visent à atteindre la qualité à la CMSS. M. Koné met également un point d’honneur sur l’harmonie, la culture de la paix, la cohésion sociale, la performance, le courage d’apprendre et d’aller de l’avant, l’abnégation et le sérieux.

La fusée CMSS est plus que jamais lancée.

 Sidi Dagnoko, président du Groupement patronal des agences de communication

Sidi Dagnoko, président du Groupement professionnel des agences de communication (Gpac), est le manager de l’agence Spirit Mc Cann. Depuis une vingtaine d’années, il s’affiche comme acteur majeur de la com au Mali. La police dans le secteur, c’est lui. La mise en conformité des agences, c’est encore lui. Désormais, toutes les agences, anciennes ou nouvelles, passent par un filtre, qui sépare le bon grain de l’ivraie. Résultat des courses : le secteur est assaini, la concurrence est loyale et les prestations sont à la hauteur des attentes des clients.

Sidi Dagnoko, DG Spirit

A ce jeu, Spirit démontre chaque jour un peu plus qu’elle est un grand professionnel des métiers liés à la communication, au marketing et à l’événementiel. Sidi Dagnoko est le maître d’œuvre de cette performance.

Spirit a fait son apparition au Mali il y a plus d’une décennie avec pour objectif de donner à ses clients le meilleur accompagnement dans le domaine de la communication et du marketing. Spirit, faut-il le noter, est un réseau affilié au groupe McCann Erickson, premier réseau mondial implanté dans 135 pays avec 205 agences réparties dans le monde entier.

Inspiré par les nouveaux modes de communication, guidé par nos valeurs et avec l’innovation au cœur de ses activités, Spirit a la possibilité de mobiliser 500 collaborateurs du réseau McCann pour améliorer la qualité de ses services. Spirit, c’est plus de 300 campagnes lancées, plus de 500 spots vidéo réalisés, ainsi que plus de 100 études menées à terme.

L’image de Sidi Dagnoko renvoie à Spirit McCann, l’agence de communication tête de proue dans le secteur actuellement au Mali.

 Habib Sissoko, président du Cnosm

La longévité d’Habib Sissoko à la tête du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) et dans l’administration du sport tout court n’est pas fortuite. Compétent, courtois, disponible et à l’écoute de tous, l’Olympien (JO de Moscou en 1980) a sacrifié sa vie privée et mis en veilleuse sa carrière

Habib Sissoko, président CNOSM

professionnelle pour se consacrer au développement du sport et à la vulgarisation des valeurs de l’Olympisme. C’est pourquoi, lorsqu’un certain vendredi 9 décembre 2022, au Palais de Koulouba de Bamako, le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta décorait Monsieur Sissoko de la médaille de Commandeur de l’Ordre national du Mali pour les bons et loyaux services rendus au sort malien, l’ensemble du monde sportif et du mouvement olympique, a salué le bon sens qui a guidé le chef de l’Etat dans son choix judicieux.

Reconnaissance amplement méritée et applaudie ! Non sans raison d’ailleurs. Habib Sissoko est le dirigeant sportif malien le plus titré de tous les temps au sens des responsabilités occupées dans l’administration du sport aux plans national, sous-régional, africain et mondial. Dans son domaine, il est aujourd’hui sans conteste la plus grande fierté du pays. Grâce à lui, le Mali est présent sur tous les fronts dans les Assemblées sportives mondiales.

En tant que président de la Zone II de l’ACNOA, le Mali a organisé avec brio l’Assemblée générale ordinaire de la zone, le 16 décembre 2023, à Bamako sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba.

Autres distinctions honorifiques à son actif : attestation de reconnaissance de la Fédération malienne de football (Fémafoot), médaillé de l’Ordre du Mérite sportif du Mali, officier du Mérite du Sénégal, Médaille du mérite olympique algérien, Commandeur de l’Ordre du mérite du Comité international du sport militaire (CISM).

Fait connu de tous : sa Gouvernance est sans reproche.

Au plan olympique, l’année 2023 a particulièrement souri à Habib et au Mali dont le football retrouve les Jeux olympiques (Paris 2024) depuis 2004.

 Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fémafoot

Les Jeux olympiques d’été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXVIIIe Olympiade, seront célébrés du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris, en France. Et la bonne nouvelle, c’est que le football malien sera bel et bien présent après 20 ans d’absence, soit depuis les Jeux d’Athènes 2004. Le mérite en revient au premier chef à Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Fémafoot).

L’homme a été élu le 29 août 2019 pour un premier mandat de 4 ans et réélu le 29 août 2023 étant même en détention provisoire dans l’affaire de la gestion de l’Assemblée Nationale de 2014 à 2017. Le football malien, toujours en proie à des querelles d’homme, trouve, en Mamoutou Touré, l’Homme providentiel, qui a de la personnalité et qui est un grand connaisseur de la matière. Et Bavieux l’a prouvé en moins de temps qu’il n’en faut.

Il peut revendiquer aujourd’hui des acquis tangibles et irréfutables. Entre autres : la réconciliation du monde du football ; l’organisation régulière de l’ensemble des compétitions nationales ; des avancées au plan des textes régissant le football ; des projets de renforcement des capacités du pays et des instances sportives en infrastructures ; l’amélioration des récompenses sportives ; des performances et résultats sportifs dignes de ce nom ; le rehaussement de l’image du football malien dans les instances mondiales.

Sans revenir en détails sur les éléments de résultats, on ne se lassera pas de rappeler à l’actif de Mamoutou Touré, la validation par la Fifa de la construction d’un 2e Centre technique à titre exceptionnel à coût de plusieurs milliards de F CFA. L’infrastructure gigantesque sera bâtie sur une superficie de 20 hectares dans la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou répondant aux normes internationales. Sans être futuriste, ce joyau, sans doute d’architecture typiquement malienne, va abriter un hôtel 4 étoiles de 40 chambres pour l’hébergement des joueurs, des terrains gazonnés de football (gazon naturel et synthétique), les locaux d’une direction technique, des blocs administratifs et techniques, des dortoirs, une salle de restauration, une salle de gym, des salles de classes pour des formations des jeunes joueurs. Une partie de ces bâtiments sera destinée au football féminin. C’est la première fois que la Fifa finance la construction d’un deuxième centre au profit d’une même association. Gigantesque !

Seydou Kéïta dit Seydoublen

Seydou Kéita est, sans conteste, la tête de proue des anciens sportifs maliens qui ont réussi leur reconversion après la retraite sportive.

Seydou Kéïta dit Seydoublen

En effet, après une riche carrière de footballeur qui l’a vu évoluer dans les plus grands clubs au monde comme le FC Barcelone et un riche parcours en sélection nationale, celui qui est surnommé affectueusement Seydoublen s’est reconvertit dans l’entreprenariat, en mettant en place la société Diago Awa Kéiïta, un complexe agro-industriel implanté à Sanankoroba (30 km de Bamako sur la RN7), et financé sur fonds propres. II s’agit d’une chaine de valeur comportant une usine de karité, une usine d’huile de coton, une unité d’huile de palme, une usine de savon, une usine de bidons et une autre dans le domaine de l’aliment-volaille. Au total, six unités de production pour un investissement colossal de 12 milliards de F CFA. Ce projet complexe intégré créera plus de 1000 emplois directs et indirects. Seydou, à la fois un visionnaire et patriote, compte participer de façon significative aux efforts de développement économique du Mali, et les multiples opportunités à l’étranger ne l’ont pas éloigné de son pays où il allie la fibre citoyenne, l’humanitaire et l’agro-business. Il serait aussi propriétaire de plusieurs immeubles de haut standing dans la capitale malienne.

Jean-Claude Sidibé, président de la Fédération malienne de basket

Le vendredi 30 janvier 2022, Me Jean Claude Sidibé faisait son come-back à la tête de la FMB (Fédération malienne de basket-ball) pour quatre ans, à l’issue de son 19e Conseil national électif de l’instance. Et cela après de bons et loyaux services rendus à la Nation en qualité de ministre en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, puis des Sports.

Jean Claude Sidibe

Ce retour salutaire aux commandes de l’instance dirigeante du basket-ball

malien n’est point fortuit d’autant plus que Me Jean-Claude, lors de son premier passage (2010-2014), avait su imprimer sa marque au sein de la discipline. Et pour cause : en moins de quatre ans, le Mali avait remporté neuf coupes d’Afrique, dans toutes les catégories de sélections nationales. Quand il reçut l’appel de la Nation pour servir comme ministre, les choses ne sont pas restées si roses et un scandale (fomenté ou non) est venu éclabousser le monde du basket malien stoppant net la progression et le développement de la discipline.Aujourd’hui, certes les sanctions contre les dirigeants ne sont toujours pas levées, mais le Mali est bel et bien présent sur la scène africaine aussi bien en club (Stade malien de Bamako surtout) qu’en sélections nationales où le pays continue à remporter des trophées.  Voici le bilan de la saison

1-    Compétition nationale :

–      Championnat national

–      Inter-ligue à Koulikoro

–      Camp NBA

2-    Formation pour les entraineurs (Inter) :

3-    Formation pour les instructeurs FIBA (arbitre)

–      5 formations sur le plan national (arbitres)

4-    Compétition internationale :

–      U16 Tunisie : 1ère place pour les filles

–      U16 Tunisie : 2ème place pour les garçons

–      U19 filles : 5ème place mondiale

–      Seniors dames : 3ème place Afrobasket (Kigali 2023)

–      Seniors hommes : participation au tournoi préolympique Paris 2024

–      3X3 Jeux de la plage en Tunisie : 1ère place en dame

–   3×3 Jeux de la Plage en Tunisie : 2ème place en homme

 Hamadou Fall Dianka, directeur des grandes entreprises des impôts

L’inspecteur des impôts à inspecteur des impôts de classe exceptionnelle, la preuve est désormais faite qu’Hamadou Fall Dianka, a blanchi sous le harnais et gravi tous les échelons de l’administration fiscale au Mali à force de courage, de patience et de persévérance. Il a particulièrement été à la hauteur des missions confiées partout où il est passé depuis plus de 20 ans qu’il travaille aux impôts, locomotive des services de l’assiette au Mali.

Amadou Fall Dianka

Si la direction générale des impôts (DGI) est effectivement la locomotive des services pourvoyeurs de fonds pour le Trésor public, la DGE est la tête de proue de la DGI dans la collecte de l’impôt et s’acquitte de ses tâches à la grande satisfaction de sa hiérarchie. Pour l’année 2023 finissante, sur un objectif de 980 milliards 618 millions FCFA assigné à la DGI, la DGE a réalisé 982 milliards 370 millions FCFA, soit un taux de réalisation de 100%. Ce qui signifie près de 80 % des ressources mobilisées par l’administration fiscale, une prouesse à saluer et à encourager. C’est dire que la DGE est le maillon essentiel de la stratégie de mobilisation des recettes fiscales de la DGI, elle-même plus grand contributeur des recettes intérieures au Trésor public, devant la douane, les domaines et le cadastre.

Au plan académique, M. Dianka, titulaire d’une maîtrise de l’Ecole nationale d’administration (ENA) du Mali, est également détenteur d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en fiscalité de l’Ecole nationale des finances publiques de France. Il compte plus de 20 ans d’expérience à la DGI.

Notons que l’intéressé a été, entre autres, chargé du contentieux à la sous-direction législation fiscale et contentieux de la DGI, directeur des impôts du district, chef de centre des impôts de la Commune IV, de San, de Koutiala mais aussi inspecteur vérificateur de la DGE, entre 2012 et 2015. Partout où il est passé, il a aligné les performances, en mettant en confiance ses collaborateurs. Raison pour laquelle, il est toujours combattu par ses adversaires.

Dr. Abdoul Fatah Cissé : Le visage du Hadj au Mali

Cheville ouvrière de l’organisation du pèlerinage musulman au Mali, Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, ne cesse de monter dans l’estime des acteurs du Hadj au Mali : tous sont en tout cas unanimes pour dire qu’il a réellement boosté les activités de l’établissement consacré au Mali. Aujourd’hui, le budget de la Maison du Hadj (près de 11 milliards de F CFA) en dit long sur sa progression exponentielle et son

Le DG de la maison du Hadj, Abdoul Fatah Cissé

intérêt.

Le Mali, c’est zéro sanction depuis deux campagnes du Hadj en Arabie Saoudite en termes de bonne ou mauvaise organisation de la filière nationale, une prouesse qui date de l’avènement de l’homme à la tête de la MDH. Au plan de la gestion, les différents services et autorités de contrôle ne trouvent rien à redire, la MDH montrant pattes blanches même lors des vérifications inopinées.

Le mérite en revient tout d’abord au chef du département des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné, qui a mis en confiance le DG Cissé et son équipe. Ils ont carte blanche pour réformer et “performer”. Résultat des courses : la MDH s’est inscrite dans l’anticipation avant même la lettre et n’a donc aucune raison de se triturer les méninges suite aux décisions de l’Arabie saoudite, cette année, de professionnaliser, digitaliser et doter le Hadj d’un chronogramme rigoureux.

Le Guichet unique (regroupant les formalités et les préparatifs du Hadj sur un même lieu) fonctionne toute l’année durant (deux jours par semaine) et sept jours sur sept en plein régime au Mali. Comme l’année dernière, les Maliens candidats au Hadj sont invités à s’inscrire au plus tard le 24 mars 2024, date à laquelle le système de visa saoudien sera définitivement clôturé pour le Hadj-2024.

Ni Roi, ni Empereur, ni président de la République… ne sera alors d’un secours pour un retardataire. C’est pour cette raison que les acteurs du Hadj, sous l’égide du DG de la Maison du Hadj, s’engagent dans une campagne de communication, d’information et de sensibilisation intensive en direction des candidats-pèlerins. Dorénavant, plus rien n’est laissé au hasard avec Dr. Abdoul Fatah Cissé aux manettes. Pour le plus grand bonheur des Maliens mais aussi la bonne réputation du pays !

Moussa Traoré dit Bill : jeune leader associatif très actif !

Moussa Traoré dit Bill est un jeune leader associatif titulaire d’un diplôme de criminologue, décroché aux Etats-Unis d’Amérique. De nos jours, il est chef d’entreprise, CEO Global Security, une société de sécurité privée créée le 29 juin 2010 menant des activités de gardiennage, de surveillance, de la sécurité des personnes et des biens, de la protection, et d’assainissement de l’environnement agréée par le ministère de la sécurité intérieure.  Ce n’est pas tout, il est aussi CEO d’Afrique Technologies, une société intervenant dans les domaines de l’informatique, de la téléphonie, de la vidéosurveillance, de la fibre optique et des multimédias. Cependant s’il y a un domaine dans lequel il a conquis le cœur des maliens, c’est surtout son engagement communautaire à travers l’Association de lutte contre la pauvreté et pour la protection de l’environnement (ALCPPE).

Une organisation qu’il a créée afin d’investir pour la lutte contre la pauvreté et contribuer au reboisement de sa communauté comme le faisait son défunt père. Il donne une grande dynamique dans le cadre du développement durable, de l’environnement, dans les luttes contre le réchauffement climatique, du reboisement, dans la création d’activités génératrices de revenus, dans les parrainages des enfants, dans les pavages des rues, et entre autres.

Les grandes actions en 2023 ont porté surtout sur la création d’un grand  regroupement dénommée “Sugu Dieya Ton” afin de s’investir pour l’assainissement du Grand marché de Bamako. Ce, sans oublier la réhabilitation de l’école publique Bahaben Santara de Korofina pour  près de 40 millions F CFA par son association avec le soutien l’opérateur économique Oumar Gamby dit Barouni Gamby. Des travaux qui ont porté sur 18 salles de classes et 25 latrines rénovées. Ce n’est pas tout. Douze bornes fontaines implantées, les 2 portails  remplacés s’y ajoutent la peinture des locaux, des dons de 400 table-bancs et la plantation de 300 arbres… De nos jours plusieurs écoles, des rues, des espaces de sports ont été rénovés grâce à l’ALPCPPE dont les actions s’étendent même dans l’intérieur du pays.

 Dr. Mamady Sissoko, PDG de la Pharmacie populaire du Mali

Si la Pharmacie populaire du Mali (PPM) reste toujours en vie, c’est en grande partie grâce au dévouement de son PDG Dr. Mamady Sissoko et à sa ferme volonté de sauver cette entreprise publique stratégique dans la

Mamady SISSOKO PDG PPM

politique nationale de santé du Mali. Aussi vieille que l’indépendance du Mali, la PPM était en hibernation quand arrivait, en 2019, Dr. Sissoko. En 2021, la boite avait atteint plus de 134 % de ventes, un record absolu depuis sa création il y a 65 ans. La preuve par quelques chiffres : le chiffre d’affaires de la PPM était de 9 970 583 000 F CFA en 2017 et 11 140 602 864 F CFA en 2018. Sous Dr. Sissoko, à partir de 2019, le chiffre d’affaires a grimpé à 14 718 611 599 F CFA, puis à 19 827 754 057 F CFA en 2020. En 2021, il a atteint le record de 29 364 557 614 F CFA, soit un bénéfice net de 1 459 764 199 F CFA. On était loin du déficit de -713 438 351 F CFA enregistré en 2017 et -1 260 470 404 F CFA en 2018.

Qui dit mieux ? Même avec la grande conjoncture de 2022 liée à plusieurs facteurs exogènes, le chiffre d’affaires a atteint 15 214 108 230 F CFA, soit un bénéfice de 421 506 836 F CFA. Quant au ratio de productivité (valeur ajoutée/effectifs), il est passé de 19,14 en 2019 à 29,53 en 2020 puis à 37,22 en 2021. L’année 2023 a été rose en chiffres. En témoignent : le taux de réalisation du chiffre d’affaires prévisionnel à 65 % ; la réalisation des ventes plus de 80 % ; une maîtrise des charges se traduisant par une économie de 30 % ; un taux moyen de disponibilité des produits du panier à 78 % ; un taux moyen de disponibilité des produits de forte rotation à 63 % ; et enfin un taux moyen de satisfaction des commandes des programmes de santé à 75 %.

Ibrahima Diawara, PDG d’IBI-Groupe

Il est le président-directeur général d’IBI Groupe, et le promoteur de l’usine Diawara Stones, spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction, notamment les carreaux. Diawara Stones fait des carreaux de marbre, des tables en marbre, les cuirs et les carreaux extérieurs. Créée en1995, Diawara Stones produit depuis 2006 du carreau granité et a ouvert une nouvelle usine à Bafoulabé. Aux derniers chiffres, celle-ci produit 70 000 tonnes de carbonates de calcium qui est la matière première pour les usines de peintures, 100 tonnes de chaux vives par jour, soit 36 000 tonnes par an pour les miniers, les industries sucrières et l’agriculture. L’usine de carreaux en marbre a une capacité 600 000 m2 par an pour un investissement total de 20 milliards de F CFA. Construite sur une superficie de 15 hectares, elle est la première unité du genre en Afrique, y compris le Maghreb et l’Afrique du Sud. Grâce à cette usine, le Mali est en tête de peloton sur ce produit haut de gamme. Diawara Stones exporte ses produits dans la sous-région comme au Burkina Faso, au Sénégal, en Guinée, voire en Côte d’Ivoire. Enfin, Diawara Stones, c’est aussi plus de 500 emplois directs et indirects à Bamako et Kayes.

Mais aujourd’hui, l’ambition de Diawara s’est étendue à plusieurs domaines donnant naissance à un grand Groupe, IBI, qui plane sur les business au Mali et dans le monde depuis une décennie. Industriel, commerçant import-export, Ibrahim Diawara évolue ainsi dans les domaines de l’eau, de l’énergie, des télécoms, du transport aérien, de l’industrie des matériaux de construction. Il est aussi le boss de l’entreprise de construction “Builders”, leader sous-régional des grands travaux de construction.

 Ibrahim  Ag Nock, directeur général de l’ANPE

Le directeur général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock

Aujourd’hui, Ibrahim Ag Nock est indiscutablement l’un des meilleurs directeurs généraux au Mali ou tout au moins le plus adulé et le plus pisté d’autant que l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a pour vocation la réduction du chômage et de la précarité dans le domaine de l’entrepreneuriat et de la formation professionnelle.

Chaque année, et cela depuis son arrivée en septembre 2015, l’inspecteur de sécurité sociale, affectueusement surnommé Kaoula au terroir, crée des milliers d’emplois directs et indirects.

Il a révolutionné le secteur de l’emploi au Mali en faisant du vœu des plus hautes autorités de la Transition une réalité, à savoir la création d’emplois massifs. La mise en œuvre du Plan de travail annuel (PTA) 2023 à la date du 30 septembre 2023 a donné un taux d’exécution global de 81,8 %.

Le projet de budget prévisionnel 2024 de l’Agence nationale pour l’emploi, s’élève en ressources et en emplois à plus de 8 milliards 500 millions de F CFA, contre 7 milliards 400 millions de F CFA pour l’exercice 2023, soit une hausse de 15,06 %.

Parmi les réalisations majeures au cours des dernières années, on peut citer l’atteinte des indicateurs des contrats annuels de performance ; l’amélioration des conditions générales de travail ; l’amélioration des outils de gestion du personnel à travers l’adoption du plan de carrière et du Code d’éthique et de déontologie ; la relecture de l’Accord d’établissement de l’ANPE ; l’amélioration de la redevabilité à travers la tenue régulière de points de presses semestriels sur le niveau de réalisation du Plan de travail annuel (PTA) ; et l’adoption d’un Plan stratégique de développement (PSD) 2021-2025 qui succède au premier PSD exécuté en 2 phases : 2012-2016 et 2016-2020. Aussi, l’ANPE préside l’Association africaine des services d’emploi publics (AASEP). Elle est membre de l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep) et du Réseau de coopération entre structures d’emploi des pays du Sud.

Dans la vie de la Nation, Nock Ag Ibrahim participe activement à la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays à travers le Collectif intégrateur des Imouchagh et alliés de la région de Tombouctou (CIAT) dont il préside le bureau exécutif national. L’Appel de Tombouctou du 18 décembre 2022 est un acte à retenir !

Hassane Baba Diombélé, directeur général de l’ORTM

Les choses bougent à l’Office de radio et télévision du Mali. Constat général depuis l’arrivée à la tête de la boite, en février 2021, de Hassane Diombélé, un homme du sérail. Il a révolutionné l’information de ce média public en 2021, un acquis confirmé en 2022. En 2023, il a conforté tous les

Hassane Diombélé, DG ORTM

changements apportés pour offrir aux Maliens une télé et une radio de qualité.

Ainsi, malgré le contexte difficile de l’année qui vient de s’écouler, l’espoir est permis de voir bientôt opérationnelle la future Maison de la radiotélévision. En effet, les travaux du chantier de construction se poursuivent normalement. On note l’augmentation croissante de la part du budget allouée au budget spécial d’investissement, qui passe de 700 millions à un milliard de F CFA.

A ces efforts du gouvernement, il convient d’ajouter, toujours en 2023, l’acquisition des droits de retransmission des matches de la Coupe du monde des moins de 17 ans, en Indonésie en novembre dernier, et de la Coupe d’Afrique des nations de football Côte d’Ivoire-2023, qui donne son coup d’envoi demain samedi 13 janvier. La retransmission à la télévision nationale de ces deux compétitions majeures, doit coûter à l’Etat plus de 650 millions de F CFA.

L’année 2024 se présente sous de bons auspices pour l’ORTM avec un budget prévisionnel qui  s’élève à 12 805 081 000 F CFA dont 38 % environ pour les ressources propres estimées à 4 865 000 000 F CFA, soit la même prévision que 2023 (4 865 000 000 F CFA) ; et 62 % pour la subvention de l’Etat, soit 6 940 081 000 F CFA, dont 1 000 000 000 F CFA du budget spécial d’investissement (BSI).

Ce projet de budget connaît donc une augmentation de (10,85 % environ) par rapport à 2023, dont la dotation rectifiée se chiffre à 11 551 282 000 F CFA.

Au plan du programme d’activités 2024, on peut noter, entre autres, le développement d’une politique de production et de diffusion de programmes radio et télé en rapport avec les objectifs de développement socio-économique de notre pays, l’accompagnement des autorités de la Transition dans la mise en place des réformes politiques et institutionnelles, la promotion de la diversité culturelle et des langues nationales, l’amélioration de la qualité des programmes radio et télévision, la poursuite  du projet de numérisation, d’équipement et d’archivage ; la poursuite des travaux de construction de la “Maison de la Radiotélévision”, la mise en application des différents textes relatifs à la redevance radio-TV, la poursuite des travaux de relecture des textes organiques de l’ORTM (manuel de procédures administratives, financières et comptables, organigramme, cadre organique, accord d’établissement) et la poursuite du processus d’apurement des arriérés dus à l’ORTM par ses prestataires.

Aïché Baba Kéïta : Dédicace à l’épanouissement de la femme

La première chose que l’on remarque chez Touré Aïché Baba Kéita, c’est son sourire et sa bienveillance. Elle est radieuse et porte bien son prénom, car c’est une sainte. Détentrice d’un master 2 en marketing et communication, d’une licence professionnelle en gestion des ressources humaines et d’un baccalauréat en option “Sciences Exactes” au lycée du Progrès, cette femme met toute son énergie et sa ténacité au service de l’épanouissement de la femme malienne à travers la Coordination des femmes solidaires du Mali dont elle assure la présidence.

Mariée et mère de 2 enfants, elle affiche plutôt fière allure comme en témoigne son côté attractif mis en relief par une beauté exceptionnelle. Gérante de l’agence ABKOM SARL, et journaliste à l’ORTM depuis octobre 2008, Mme Touré Aïché Baba Kéita a plusieurs casquettes. Elle a entamé sa carrière en 2006 alors qu’elle n’avait que 19 ans. C’était dans la première émission de télé réalité au Mali “Case Sanga”. Elle accède très vite à la notoriété et devient une icône de la jeunesse entreprenante. Les jeunes filles se reconnaissent en elle, pour la simple raison qu’elle s’est lancée dans la vie active sans piston, ne comptant que sur sa valeur intrinsèque.

Elle a animé, entre autres, l’émission “Magnèbaga” avec Oumou Diarra dite Dièman et l’émission de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) “Baara” qui parlait des artisans qui n’ont pas l’occasion de paraître à la télé.

Femme patriote, soucieuse du développement de son pays, le Maliba, elle a mis en place la Fédération des organisations et regroupements de soutien aux actions de la Transition (Forsat-Civile). Par ce biais, les membres de la Forsat-Civile ont mis en place des projets d’assainissement de la ville de Bamako, fait des dons aux femmes des veuves de militaires tombés sur le champ de l’honneur, des formations en activités génératrices de revenus… Aïché Baba Kéita a su toucher les cœurs par sa simplicité et sa “success-story”. On vante et s’émerveille sur un parcours d’excellence, mais ce qui frappe au premier abord, c’est ce regard vif qui accompagne les gestes et la parole.

Comme toutes les femmes, elle mène de fait sa vie d’Executive Woman et sa vie de famille, prenant soin de ses enfants de façon aussi naturelle qu’elle aborde n’importe quel sujet : simplement et avec efficacité. Nul doute que cette femme engagée saura continuer à oser, pour elle-même et pour les autres, afin de poursuivre les combats personnels et professionnels qui lui tiennent à cœur.

 Mama Yattassaye, l’énergique Pdg de Soyatt

Jeune opérateur économique pétrolier, Mama Yattassaye se veut porteur d’une vision et de valeurs. Sa principale mission est d’accompagner les clients dans leur choix et de leur offrir le meilleur service sur place. D’où la disponibilité de chaque instant de son équipe pour assurer l’approvisionnement du Mali en produits pétroliers avec un excellent service de qualité pour la satisfaction du client. Secundo, avec une nouvelle identité visuelle, un design des stations repensé et une vision réaffirmée, Soyatt se donne les moyens de relever les défis de la libéralisation et de consolider sa position d’acteur majeur dans la distribution d’hydrocarbures.

L’ambition est d’asseoir la marque en tant que standard de la distribution des carburants à l’échelle nationale, régionale et continentale à moyen et long termes. Cette démarche est également définie par les valeurs de professionnalisme, d’éthique, de sûreté, de sympathie, de respect, de fiabilité, d’humilité et d’engagement qui font l’ADN de Soyatt.

Ces valeurs qui guident la démarche de Soyatt et l’incitent à offrir, toujours, le meilleur à la clientèle en termes de produits, de qualité et de services. Avec son réseau de stations-services, Soyatt répond à la demande en carburants des consommateurs, économes et respectueux de l’environnement. De la négociation à l’importation en amont au transport, à la distribution B2B et le réseau des stations-services, chacune des activités travaille de concert dans pratiquement toutes les facettes de l’industrie de l’énergie. Fort de la compétence de ses collaborateurs, Mama Yattassaye s’engage à fournir un service de qualité tout en proposant les meilleurs produits et services fournis par des équipes et partenaires de référence.

Moctar Ousmane Sy : Un jeune engagé et déterminé pour le Mali

Moctar Ousmane Sy est un jeune Malien né il y a 36 ans à Sikasso d’Ousmane Sy, homme politique malien, ancien ministre de l’Administration territoriale, ancien secrétaire général de la présidence et de Mme Sy Kadiatou Sow, femme politique, ancienne ministre et première femme gouverneur de Bamako. Il a été bercé dans l’engagement de ses parents qui ont été des acteurs politiques important courant les années 1990 à 2010.

Moctar Ousmane Sy

Il a eu une enfance modeste au regard de l’éducation stricte et rigoureuse reçue de son cadre familial. Entouré par des parents présents malgré leur engagement politique très prononcé, Moctar a toujours bénéficié d’une attention parentale dans le suivi de son éducation scolaire et sociale. Il a également eu l’avantage d’avoir voyagé partout dans le Mali lors des vacances scolaires et dans les valises de son père pendant que ce dernier assurait la mise en œuvre de la politique de décentralisation au Mali.

Il s’est très vite intéressé au sport notamment au basket-ball. Il fit ses études primaires et secondaires à Bamako précisément à l’Institut catholique du Sacré-Cœur puis au lycée Cheikh Anta Diop avant de poursuivre son parcours universitaire en France d’où il revient diplômé en droit des affaires.

Le parcours universitaire de Moctar Ousmane Sy, à l’instar d’un grand nombre d’étudiants étrangers en France, s’est tenu entre la faculté de droit et les petits boulots afin de pouvoir assurer sa prise en charge. Sa simplicité, sa capacité d’adaptation et sa soif d’apprendre lui ont permis de franchir les étapes de la vie universitaire, en nourrissant l’ambition de rentrer au Mali pour participer à la construction nationale.

Il occupe actuellement un poste de responsable au sein de la direction de la règlementation et des affaires Juridiques d’une société de télécommunication de la place.

Sa carrière débute en 2011 avec un stage dans une entreprise de télécommunication où il s’est formé sur la gestion des affaires juridiques et du contentieux. Il s’est vite intéressé aux domaines des télécommunications et de la finance mobile.

En droite ligne de sa formation initiale, Moctar Ousmane Sy a poursuivi sa carrière en occupant progressivement des responsabilités au sein de la direction de la règlementation et des affaires juridiques de son employeur. Il est actuellement chef de service contrats, marques et propriété intellectuelle au sein de ladite direction.

Engagement associatif et sportif

Membre de la Fédération malienne de basket-ball en qualité de président de la commission d’organisation du bureau fédéral de 2018 à 2022, Moctar Ousmane Sy a également occupé  le poste de président de la commission d’organisation du Forum international sur le sport de Bamako de 2017 à 2021 et est actuellement président de la Fédération malienne de vovinamviet vo dao (art martial).

Son implication en milieu associatif se traduit par son statut de secrétaire général de l’Association pour la promotion de la jeunesse et des sports (AJPS), structure organisatrice du Forum international sur le sport qui regroupe chaque année des acteurs du sport venant des quatre coins du monde autour de nombreuses problématiques comme le développement du sport et sa mise à contribution dans le processus de paix. Il accompagne également le Comité national olympique et sportif du Mali en tant que membre de la Commission permanente de travail femmes et sport chargé de la stratégie et des grands projets.

Moctar Ousmane Sy est également membre de la Coalition des forces juvéniles pour le renouveau au Mali (Cofor) en qualité de chargé des projets.

Engagement politique

Son engagement a débuté par la lutte menée pour la libération de Soumaïla Cissé en ce qu’il a eu l’honneur d’être porte-parole du Collectif crée par des jeunes pour obtenir ladite libération.

Cette étape a été sans doute un tournant dans ses débuts en politique au regard de son affirmation sur la scène mettant en avant son courage, son dynamisme et sa capacité à gérer une équipe trans partisane.

En octobre 2021, il a été élu président du mouvement Génération Engagée fondé et porté par des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur pleinement conscients de la nécessaire refondation du Mali par une génération de femmes et d’hommes capables, dans le cadre d’une nouvelle offre de gouvernance, d’établir et d’assurer la mise en œuvre de politiques publiques porteuses d’un développement réel et durable au Mali.

Vie privée

Moctar Ousmane Sy est marié et père de trois enfants. A ses heures perdues, il pratique le basket, le football et le taekwondo. Il aime la lecture, la musique et le théâtre et a un goût prononcé pour la découverte de nouvelles cultures et les voyages.

 

Source: Aujourd’hui-Mali
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