Le Conseil d’Administration du Centre International de Conférence de Bamako (Cicb) a tenu sa 12ème session ordinaire, hier jeudi 19 décembre 2013, dans les locaux dudit centre.

L’ouverture de ladite session était placée sous la présidence effective du Ministre de la Culture, M. Bruno Maiga, qui avait à son côté la directrice générale du Cicb, Mme Samaké Mariétou Dembélé. Celle-ci a signalé d’emblée que “la présente session ordinaire du conseil d’administration du Cicb se déroule dans un contexte particulièrement difficile, lié à la crise que traverse notre pays”.

Après examen, des points suivants furent retenus à l’ordre du jour :
– 1°) compte rendu des activités programmées lors de la 11ème ssession et les recommandations qui en découlent.

– 2°) présentation du rapport d’activité et du rapport financier à mi-parcours. Toute analyse faite, il ressort que les administrateurs de l’établissement ont pleinement réussi à lever les défis qui se posaient à eux dans la gestion des affaires du Cicb.

“Pour une dotation budgétaire de 1.511.674.505 Fcfa, le Centre International de Conférence de Bamako (Cicb) a réalisé 188.674.890 Fcfa sur ses ressources propres, soit un taux de réalisation de 25,76% et a exécuté à hauteur de 673.705.159 Fcfa, soit 88,87% d’exécution sur le budget d’État”, a indiqué le Ministre de la Culture.

Selon la directrice générale du Cicb, la rareté des activités et la réduction du budget de fonctionnement ont porté une atteinte sérieuse au fonctionnement normal de l’établissement. “Le budget 2013 avait été estimé à 1.417.971.000 Fcfa. Mais, compte tenu du non recouvrement de certaines factures impayés dues par l’État et aussi grâce à l’implication personnelle du président du Conseil d’administration, ce budget a été réaménagé et porté 1.511.674.505 Fcfa”, a affirmé Mme Samaké.

Aux dires de la directrice générale, le centre international de conférence de Bamako est confronté à des difficultés financières essentiellement liées à la rarefaction des activités dans ses locaux d’une part et, d’autre part, aux factures impayées dues par les services publics et autres usagers desdits locaux.

La directrice générale a indiqué que le Centre International de Conférence de Bamako (Cicb) a besoin d’une rénovation totale, car ses bâtiments, ses équipements et ses installations connaissent aujourd’hui un état de dégradation avancée.
Négus TRAORÉ

Source: Soir de Bamako