10 militaires ont été condamnés jeudi à des peines de prison, coupables de plusieurs actes délictueux.
Deux des 10 soldats reconnus pour avoir violé des travailleurs humanitaires et assassiné un journaliste en 2016 ont été condamnés à perpétuité.
Les huit autres ont été condamnés à une peine d’emprisonnement de plus de sept ans.
Ils ont été condamnés pour leur participation à une attaque contre un hôtel en 2016, alors que des groupes rivaux armés s’affrontaient dans la capitale, Juba.
En ce qui concerne les victimes, cinq femmes travaillant pour des organisations humanitaires ont été violées et un américain présent sur les lieux de l’attaque a également été touché à la jambe.
Il s’agissait de la première condamnation de soldats sud-soudanais accusés d’avoir commis des atrocités.
Ce procès est considéré comme un test majeur de la volonté du Soudan du Sud de faire face à l’impunité et aux abus commis par ses forces armées.
L’attaque a révélé certaines défaillances des contingents onusiens dans leur dispositif de sécurité et celle d’être peu disposés à se mettre en danger pour protéger les civils.
Des chiffres officiels font état de la mort de près de 100 travailleurs humanitaires au Soudan du Sud depuis le début du conflit en décembre 2013.
BBC Afrique