Les nonuplés maliens cinq filles et quatre garçons nés sous assistance médicale et technique marocaines à Rabat en mai 2021, s’apprêtent à regagner le bercail après plusieurs mois de suivie post-natale.
Pour garantir un retour sécurisé à Mme Alima Cissé et ses neuf bébés, sur instruction du président de la Transition, colonel Assimi Goïta, la cheffe du département de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré séjourne au Maroc depuis ce dimanche.
« Je suis au Maroc depuis hier dimanche Alhamdoulilah. Le président de la transition a instruit la préparation professionnelle du retour des nonuplés », a informé Mme le ministre dans un post sur les réseaux.
Selon la même source, aussitôt arrivée la ministre Dieminatou a consacré la journée du dimanche aux visites et à une réunion d’echanges avec les heureux parents et l’équipe de la clinique qui a réalisé l’accouchement de Mme Cissé.
La ministre de la Santé a saisi l’occasion pour saluer son homologue du Maroc pour son hospitalité et son accompagnement. « Tous se portent à merveille », a rassuré Dieminatou Sangaré qui indique avoir eu une séance de travail avec les praticiens suivie de la visite de deux cliniques marocaines.
Pour rappel, Halima Cissé, 25 ans originaire de Toumbouctou donnait naissance, le 05 mai dernier, par césarienne à 09 bébés alors qu’elle attendait des sptuplets selon les premières échographies effectués de Bamako à Casablanca.
L’heureux papa des nonuplés maliens, Abdelkader Arby aussi originaire de la Cité des 333 Saints avait du attendre deux mois après l’accouchement pour se rendre au Maroc auprès de son épouse et des nouveau-nés.
Cette naissance exceptionnelle de neuf bébés issus d’une même grossesse, une première mondiale, a ému le Mali.
Depuis la confirmation de sa grossesse avec plusieurs bébés, Halima Cissé a bénéficié de la mobilisation de plusieurs médecins, de Tombouctou à Casablanca en passant par Bamako pour que cette grossesse se poursuive dans les meilleures conditions possibles pour donner à la mère et aux enfants toutes les chances de survie.
A. TRAORÉ
Source : L’ESSOR