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Zoumana N’Tji Doumbia, président de la Commission des lois DE L’AN : « Walayi ! Aucune disposition de la nouvelle loi constitution n’autorise le mariage homosexuel»

La sensibilisation pour la tenue du référendum constitutionnel se poursuit par les députés de la majorité présidentielle. Ainsi, hier mercredi 12 juillet, les Honorables députés, Zoumana N’Tji Doumbia, président de la Commission des lois, Mamadou Diarrassouba, premier Questeur, Abdoul Kassoum Touré, présdent du groupe parlementaire APM et Yaya Sangaré du groupe parlementaire ADEMA/PASJ, étaient devant l’Association nationale des chasseurs du Mali au palais de la culture. Objectif selon eux: dire la vérité par rapport à tout ce qui se dit sur la révision constitutionnelle.

radio kledu zoumana ntji doumbia depute

L’exercice a été une réussite. Car, aux termes des échanges, les dozos se sont engagés à défendre la réforme constitutionnelle et ont aussi décidé de dire oui à la révision constitutionnelle. A cette occasion, les chasseurs étaient venus en masse de l’intérieur pour prendre part à cette rencontre. Devant ce beau monde en tenue de chasse, les élus ont restitué de fond en comble la nouvelle constitutionnelle.

La première ligne du préambule de la loi constitutionnelle : « le peuple souverain du Mali, attaché à la valorisation de son patrimoine culturel et historique… », est déjà une barrière pour empêcher le mariage gay et tout autre comportement contraire à nos valeurs sociétales. « Nous n’avons pas voté et nous ne voterons jamais une loi autorisant le mariage homosexuel », a rassuré le député élu à Bougouni.      

Comme il fallait s’y attendre, la controverse sur le point 3 du préambule de la loi, relative à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples qui, selon des opposants au texte autorise le mariage homosexuel, s’est invité dans le débat. Les conférenciers n’ont pas manqué d’arguments pour convaincre les chasseurs.

Pour le chef d’orchestre du processus au niveau de l’Assemblée nationale, il n’en est rien. Selon lui, aucun passage dans le texte n’attrait au mariage gay dans la loi. Pour mieux défendre le texte,  l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia, la main droite levée, la voix aiguë, a juré en ces termes : « Walayi !  La loi  nouvelle loi constitutionnelle n’autorise pas le mariage entre les personnes de même sexe ».

« La toute première ligne du préambule de la loi constitutionnelle : le peuple souverain du Mali, attaché à la valorisation de son patrimoine culturel et historique, est déjà une barrière pour empêcher le mariage gay et tout autre comportement contraire à nos traditions. Notre code de mariage est encore plus précis sur la question : le mariage se fait entre un homme et femmes », a souligné le président de la Commission des Lois de l’AN.  « Nous n’avons pas voté et nous ne voterons jamais une loi autorisera le mariage gay dans notre pays. Jamais », a rassuré l’élu de la nation.

De son côté, Abdoul Kassoum Touré, député élu en Commune I du district a juré d’Allah de l’inexistence d’une telle chose dans la loi. « Nous préférons le feu que de voter une loi qui va favoriser le mariage homosexuel», a-t-il déclaré. Il a ajouté que le préambule de la loi constitutionnelle dans lequel figure la charte africaine, n’a fait l’objet d’aucun amendement que ce soit par la majorité comme les députés de l’opposition qui ont voté la quasi-totalité des amendements.

Pour en finir avec le doute dans chez les « dosos », Yaya Sangaré, est revenu sur la Charte africaine et la résolution à laquelle des partisans du Non s’appuie « pour faire croire les gens à leur désinformation ». Le député élu à Yanfolila, a indiqué que la Charte reconnaît elle-même les valeurs traditionnelle des pays signataire. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, elle ne peut imposer au Mali quelque chose qui est contraire à ses valeurs traditionnelles. Pour soutenir ses propos, Yaya Sangaré a pris l’exemple des pays islamiques tels que l’Algérie, la Mauritanie et l’Egypte qui, dans leur constitution adhèrent à la Charte africaine.

L’honorable Mamadou Diarrassouba, est revenu sur les motivations réelles de cette révisionnelle et les grandes innovations de la Loi. Il a invité les chasseur à plus attention aux rumeurs et à la désinformation autour de la loi.

Les Dosos disent Oui

Après plus de 3 heures de d’échanges, les chasseurs disent avoir compris le contenu de la loi référendaire, et disent avoir compris le texte.

« On n’avait entendu beaucoup de chose sur la loi, mais avec les explications données, nous avons compris que la loi ne contient rien de mauvais comme des gens nous font croire. Nous les chasseurs, nous disons oui au référendum », a déclaré, Diaweye Traoré, secrétaire général de l’Association nationale des chasseurs du Mali. Comme lui, les chefs des délégations venues de l’intérieur du pays ont pris tour à tour pour affirmer leur adhésion au processus.

Les participants ont promis de faire la restitution de la loi dans leurs localités respectives.

Youssouf Bamey

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