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Zimbabwe en deuil : L’ancien président Robert Mugabe n’est plus

Ainsi va le monde, à 95 ans, l’ex-homme fort du pays fait ses adieux au peuple zimbabwéen. Né le 21 février 1924 à Kutama en Rhodésie du Sud ‘’actuel Zimbabwe’’, Robert Gabriel Karigamombe Mugabe, l’ancien président du pays a dirigé les Zimbabwéens de 1980 à 2017. Il s’est éteint le vendredi 6 septembre.

 

Après avoir dirigé son pays durant 37 ans (de 1980 à 2017), l’ex-président zimbabwéen, Robert Mugabe, s’est éteint le vendredi 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans.’’ C’est avec la plus grande tristesse que j’annonce le décès du père fondateur du Zimbabwe et de l’ancien président, le commandant Robert Mugabe’’, c’est en ces termes que l’actuel président du pays, Emmerson Mnangagwa, s’est exprimé sur twitter. Puis de poursuivre : « Le commandant était une icône de la libération, un panafricain qui a dédié sa vie à l’émancipation (…) de son peuple. Sa contribution à l’histoire de notre Nation et de notre continent ne sera jamais oubliée. Que son âme repose en paix », dit-il. Pour Jonathan Maya, ancien ministre de Mugabe : « Un nuage noir a enveloppé le Zimbabwe et bien au-delà ». Et quant à son porte-parole Jealousy Mawarire, cette mort est « un jour noir ». Suivant « Jeune Afrique », Robert Mugabe avait pris les rênes de l’ex-Rhodésie (actuel Zimbabwe) devenue indépendante en 1980.Courant ses règnes de 37 ans à la tête de Zimbabwe, Mugabe est passé du statut de héros de l’indépendance et chouchou de l’occident à celui de tyran qui a suscité la chute de l’économie de son pays. En 1980, il avait été considéré comme un libérateur. De par ce fait, sa politique de réconciliation au nom de l’unité du pays l’octroie des louanges générales en particulier dans les capitales étrangères. Mais hélas ! Plus le temps avançait, plus le héros de la Nation se perdait dans une dérive qualifiée d’autoritaire. Et le régime se durcissait alors contre les opposants.Ainsi, son abus contre l’opposition, ses fraudes électorales, voire sa violente réforme agraire de 2000 lui valaient les condamnations de l’occident.

Mamadou Diarra

Source : Le Pays

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