Pour leur toute première à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, le sélectionneur et le gardien des Aiglonnets Jonas Komla et Youssouf Koïta tenaient leur second pari qu’est la qualification à la finale de l’épreuve.
Un pari parfaitement réussi pour l’ancien entraîneur du Djoliba et le joueur de l’Association sportive de Bamako (ASB), sur le plan personnel, qui le premier, reste sur la voie de ses aînés. Le second s’est vu décerner le trophée de meilleur joueur du match.
A l’issue de la rencontre, Jonas et Youssouf ne pouvait pas cacher sa satisfaction au Les Echos. « C’est ma toute première Can. C’est un réel plaisir pour moi de remporter le trophée de « l’homme du match ». Je la dédie au peuple malien et surtout à la paix », s’est exprimé Youssouf Koïta auteur de 4 arrêts, lors de l’épreuve des tirs aux buts face à la Guinée en demi-finale, disputée mercredi au stade de Libreville.
Le Mali était à l’honneur lors de la conférence de presse des sélectionneurs. Cela à travers notre sélectionneur national Jonas Komla. L’ancien entraîneur du Djoliba, passé également par le Golf à la tête des jeunes était heureux d’être sur le banc pour cette seconde qualification d’affilée pour la finale de la Can des moins de 17 ans. C’est la 2è finale après celle de 2015, gagnée face à cette même formation guinéenne par le score de 2 tirs aux buts 0 après le score nul et vierge du temps réglementaire.
Approché par les Echos, après cette demi-finale âprement disputée, Jonas Komla était, tout simplement, très heureux et même ému. Il a dédié cette victoire et la qualification à tout le peuple malien, ainsi qu’à la réconciliation entre « frères du football malien ». Une victoire dédiée à la paix au Mali et aussi à la réconciliation entre frère du football malien. Une victoire dédiée aux populations de Kayes à Kidal , a dit Jonas au les Echos.
Selon de nombreux observateurs ici au Gabon, Mali est sur le bon chemin pour retourner avec le trophée, après avoir été sacré champion au Niger en 2015.
Porpos recueillis à Libreville par
Boubacar Diakité dit Sarr
Source: lesechos