Monsieur le coordinateur par intérim, l’Imam Mahmoud Dicko vient d’être honoré cette semaine avec deux distinctions. Qu’est-ce que cela vous dit ?
Je vous remercie pour cette initiative et je salue tous vos lecteurs. Cette distinction fait du Cheick désormais Docteur Imam Mahmoud Dicko. Donc, c’est une fierté pour nous. Mais, il faut savoir que nous la prenons très humblement vu la situation du pays. Sinon, la CMAS est vraiment fière de son parrain et de sa vision, et c’est pourquoi d’ailleurs il a été décoré. Nous estimons que cette distinction a été bien méritée. Cependant, c’est le Mali qui est honoré, pas seulement l’imam. Mieux, le désormais Docteur a même précisé que ce prix est dédié au peuple malien. Donc, c’est une fierté pour nous et on le prend humblement.
Nous savons que la CMAS a récemment connu des turbulences. Dites-nous, aujourd’hui comment se porte-t-elle ?
Je dirais que la CMAS se porte très bien. C’est vrai, comme vous avez si bien dit, il y a eu un certain moment où on a connu des turbulences, mais grâce à Dieu et aux conseils de notre Cheick le Dr Imam Mahmoud Dicko, on a pu sortir de ce problème et aller de l’avant. Aujourd’hui, la CMAS se porte très bien. Si vous constatez, ces derniers jours, on a eu à mener beaucoup d’activités. Donc, tout cela pour montrer que nous avons relancé nos activités et inch’Allah nous allons sur ce chemin.
Est-ce une manière de dire que la CMAS vit et résiste bien malgré tous les coups politiques, après Issa Kaou N’djim, l’ancien Coordinateur ?
Bien sûr, comme on le dit ‘’l’État, c’est une continuité’’, donc une association aussi c’est une continuité. Je profite de l’occasion pour réitérer toute ma gratitude et ma considération pour l’ancien coordinateur Issa Kaou N’djim qui est un grand frère et pour dire à tout le monde que si vous voyez que la CMAS est arrivée jusqu’à ce point, c’est grâce à lui. Mais, il n’était pas seul, il était accompagné avec son bureau et on rappelle à tout le monde que c’est un membre de la famille, un membre de la CMAS. Aujourd’hui, on n’est peut-être pas tout à fait ensemble, mais de toutes les façons on sera obligé de rester ensemble parce qu’il s’agit là de la grande famille de la CMAS et de l’Imam Mahmoud Dicko.
Aujourd’hui, vous êtes le coordinateur par intérim. Quelles sont les perspectives de la CMAS sous votre conduite ?
Merci pour cette question. Comme vous le savez bien, lors de notre assemblée générale qui s’est tenue il y a deux mois de cela, deux tâches essentielles nous ont été confiées. Il s’agit de la structuration de la CMAS sur toute l’étendue du territoire national, ainsi qu’à l’extérieur du pays et l’organisation du congrès national afin de former le nouveau bureau national avec l’élection d’un nouveau coordinateur. Donc au-delà de ça, il y a des objectifs à court terme qu’on a étalé lors de ladite assemblée générale.
L’un des soucis de l’Imam, c’est la cohésion au sein de la CMAS, mais aussi au-delà, notamment dans tout le Mali. Vous, en tant que coordinateur, comment vous y prenez-vous ?
Sur ce point, la CMAS est en train de réfléchir et on a commencé les démarches pour rencontrer d’abord toutes les associations qui ont la même vision que le Dr Imam Mahmoud Dicko pour discuter réellement de ce qu’on peut faire ensemble. Parce que comme vous l’avez dit l’Imam prône le dialogue social, le vivre ensemble donc nous sommes obligés de prendre cela en compte. C’est pour tout cela que nous sommes en train d’envisager une activité au cours de laquelle nous allons expliquer le manifeste de l’Imam à tous les Maliens.
Un message pour les amis et sympathisants de I’Imam Mahmoud Dicko.
Comme message, je demande à tout le monde de rester debout pour le Mali. Mettons-nous ensemble et travaillons pour ce pays. Dans ses discours, le Dr Imam Mahmoud Dicko parle beaucoup de la jeunesse, il compte sur la jeunesse et nous sommes là et inch’Allah, nous allons tenir le flambeau. Donc, je lance un dernier appel à tous les sympathisants de l’Imam pour se mettre ensemble afin de travailler pour Mali.
Entretien réalisé par Amadou Kodio
Source : Ziré