Après le retrait de Mamadou Tiéni Konaté de la course à la présidence de la CCIM, annoncée pour le 14 septembre, suite à un avis de la Cour Suprême demandé par le ministre du Commerce et de l’Industrie, et consécutif à des polémiques sur le bien fondé d’une éventuelle candidature du Président intérimaire de la CCIM, Youssouf Bathily prend le relais.
Deuxième Vice-président de l’équipe sortante, chargé des infrastructures et des investissements, Youssouf Bathily, qui connait bien la CCIM et le travail impressionnant abattu par Konaté, entend défendre son bilan, qu’il assume pleinement.
A son actif, de nombreuses réalisations, notamment la construction en cours de l’école de la CCIM, qui existe depuis les années 1960. C’est la première fois qu’une équipe se bat pour lui trouver un site et le bâtir à l’image de la grandeur des opérateurs économiques.
S’y ajoutent le Centre de maintenance industriel, acquis à plus d’un milliard de nos francs, la modernisation du site de la FEBAK, avec des chapiteaux aux normes internationales, sans oublier la contribution de la CCIM dans les banques dites de l’Union, sous l’égide de la BDM-sa.
Ce n’est pas tout. L’équipe sortante, que Youssouf Bathily défend, a poursuivi la construction des Chambres régionales à Kayes, Ségou et a levé les goulots d’étranglement sur celle de Koulikoro, qui n’attend plus que l’inauguration.
En outre, durant cette gestion, la CCIM a connu une transparence jamais égalée, avec à la clé l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel. La tension de trésorerie est aujourd’hui un triste souvenir.
Avec la rigueur, la bonne gestion, la transparence et l’implication des vrais acteurs, la CCIM s’est donné une nouvelle image, surtout sur la scène internationale, où les convictions, les projets et la détermination du Président sortant, sont fort heureusement apprécié.
Intellectuel rigoureux, Mamadou Tiéni Konaté a su faire respecter la CCIM dans la sous-région et dans les grands foras. La chambre est aujourd’hui liquide, en phase avec les pouvoirs publics, grâce au savoir-faire de l’équipe sortante. Celle-ci a fait, selon Bathily, plus d’investissements que toutes les équipes, réunies, qui l’ont précédée.
C’est cette bonne gestion que Youssouf Bathily incarne et il entend la défendre, vaille que vaille, en poursuivant les actions entamées et en ouvrant de nouveaux projets, prêts à être financés.
C’est pourquoi, le 14 septembre, il briguera la présidence de la CCIM. Il se dit serein et confiant, parce qu’il est et demeure le candidat de la continuité, le candidat au service de la bonne gestion.
Chahana Takiou
source : 22septembre