Les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 Août 2019 à Yirimandio 320 logements, où l’incendie a eu raison sur la vie d’un soldat du feu après avoir sauvé ses deux enfants.
Tout est parti du fait que le compteur électrique de la famille qui a été endommagé par la pluie a sauté. Se sentant allergique à l’obscurité, l’officier de la protection civile va charger sa servante d’aller acheter des bougies pour éclairer l’intérieur du salon. Et c’est lui-même qui va allumer les bougies pour placer une sur la table de la télévision et une autre, au sol prêt de la moquette du salon.
Pris de sommeil, chacun rentre se coucher. Puis aux environs de minuit une fumée envahi les chambres et réveilla Issouf Bouaré qui se précipita pour connaître l’origine de la fumée. Mais sa surprise fut grande lorsqu’il aperçoit tout le salon qui a pris feu. Du coup, sa première réaction a été de sauver ses deux enfants qui dormaient tranquillement dans leur chambre. Ainsi, il fonce avec courage dans la chambre déjà enflammée. Coincé avec ses enfants, il crie au secours pour alerter les voisins qui sont sortis mais incapables de rentrer dans la maison. Car, non seulement, les portes avaient pris feu, mais elles étaient aussi verrouillées. Malgré l’ampleur du feu, notre soldat du feu a pu sauver ses enfants avec l’aide des voisins qui ont fini par défoncer les portes. Les enfants sont sauvés, mais le père a subi de graves brûlures. Aussitôt admis dans un hôpital, l’agent de la Protection civile succombe à ses blessures, peu après, malgré les efforts des urgentistes.
Selon les enquêtes, c’est la bougie posée à même le sol qui est tombée et a provoqué l’incendie qui a coûté la vie à notre regretté officier. Mais la question qui se pose est de savoir si la maison qui a pris feu est hantée ou pas par les mauvais esprits? Car selon les informations du voisinage, les locataires de ce logement sont toujours confrontés à des catastrophes de ce genre. Le cas de la famille Bouaré serait le troisième drame. Des informations révèlent qu’après le décès du propriétaire de ladite maison, ses parents auraient écarté sa femme de la gestion de la maison. Et l’on se demande si cette dernière n’a pas fait des envoûtements ou des malédictions à cet effet.
Adama Coulibaly
Source: Nouveau Réveil