Ils sont venus de toutes les communes de Bamako et des certaines localités de l’intérieur du pays pour suivre ce meeting « patriotique » dénommé « Appel sous le drapeau ». L’objectif de ce rassemblement est de procéder dans les prochains jours l’implantation du Mouvement dans toutes les localités du MALI et ailleurs. Par ailleurs, le meeting a enregistré aussi la présence des « recalés » de la police nationale de 2019-2020 qui se sont déplacés pour exprimer leur soutien au Mouvement pour pouvoir espéré dans les jours avenir une « diligence » de la sortie très prochaine de leur « arrêté ». Chose que « l’autorité morale » du mouvement Adama Ben Diarra leur a promis.
« Par accoutumance au niveau de Yerewolo, on dit que quand la République brule, seuls le courage et les initiatives comptent et le titre tombe », a indiqué le porte-parole principal du mouvement, Siriki Kouyaté. Il poursuit en indiquant que « c’est une initiative encore pour renouveler notre engagement envers notre patrie et notre pays. L’objectif, c’est d’informer les Maliens qu’il y a un autre devoir qui nous appelle sous le drapeau. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons baptisés cette journée ‘’Appel sous le drapeau’’ pour inviter tous les maliens à mettre en place les structures de Yerewolo où qu’ils se trouvent », a-t-il souligné.
En effet, dans sa déclaration lue par le porte-parole principal, Siriki Kouyaté, le mouvement Yerewolo, accuse la « France » d’être la cause de tous les problèmes que le vit en ce moment, notamment la crise sécuritaire. « Nous avons initiés des journées de drapeau qui nous ont permis de dire aux maliens, c’est quoi le drapeau ? Quelle est sa signification réelle par rapport à une nation ? Donc nous menés ce qu’on appelle des formations idéologiques et politiques (…) quand on dit à bas la France, c’est ainsi que certaines personnes retenaient mais au-delà de ça, il y avait des véritables messages qu’on véhiculés pour dire aux maliens qu’il est temps de mettre débout, sinon le minimum de vital qui subsiste va s’écrouler et le Mali va en partir », a-t-il indiqué.
Auparavant, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes civiles et militaires qui ont perdu la vie au cours des différentes attaques au nord et au centre du pays, notamment celle de ce vendredi 04 mars 2022, à Mondoro dans la région de Bandiagara qui a fait environs 27 morts côté FAMa et plusieurs dizaines de terroristes neutralisés.
Ibrahim Djitteye
Source: Journal le Pays- Mali