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Yémen: un commandant saoudien tué à la veille des pourparlers de paix

Des négociations de paix pour le Yémen débuteront mardi 15 décembre en Suisse, dans un lieu tenu secret. Ces pourparlers doivent être accompagnés d’un cessez-le-feu censé débuter ce lundi soir. Depuis mars dernier, une large coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite combat la rébellion chiite du Yémen, composée des rebelles Houthis pro-iraniens et des forces de l’ancien président Ali Abdallah Saleh. Ce lundi, la coalition a reconnu la mort de deux officiers au Yémen, un important chef militaire saoudien en charge des opérations au Yémen, ainsi qu’un officier des Emirats arabes unis.

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Avec notre envoyé spécial à Riyad,
Nicolas Falez

Ce lundi, la coalition arabe a reconnu la mort de deux officiers, un Saoudien et un Emirien, près du détroit de Bab el-Mandeb, au Yémen. Ils auraient été victimes, avec plusieurs autres militaires, d’un missile tiré par les rebelles Houthis.

Le colonel saoudien était un officier des forces spéciales de son pays. La télévision saoudienne a diffusé, ce lundi 14 décembre, des clichés de cet homme en uniforme et armé sur le front yéménite.

La mort des deux gradés est un coup dur porté à la coalition qui a déjà enregistré des pertes au Yémen depuis qu’elle intervient au sol. Le conflit a fait plus de 6 000 morts depuis le début des opérations militaires de la coalition en mars.

La semaine dernière l’organisation de Défense des Droits de l’Homme Amnesty International a dénoncé plusieurs bombardements ayant touché des écoles au Yémen.

Ouverture en Suisse de pourparlers de paix sous l’égide de l’ONU

Ce n’est pas la première fois que des pourparlers de paix sont engagés pour mettre un terme au conflit yéménite. Les précédentes négociations, en juin dernier, se sont soldées par un échec cuisant.

Cependant, cette fois-ci, un diplomate occidental en charge du Yémen assure que les grands parrains régionaux, à savoir l’Arabie Saoudite et l’Iran, veulent désormais qu’un accord soit trouvé.

Mais pour y parvenir, il faudrait encore que les autorités yéménites acceptent les revendications des Houthis, qui demandent davantage de représentation au sein du futur gouvernement.

En contrepartie, les Houthis devront remettre leurs armes lourdes et quitter certaines régions du pays qu’ils sont parvenus à prendre ces derniers mois.

Plus facile à dire qu’à faire. Le vide laissé sur le terrain par les Houthis pourrait profiter à al-Qaïda, mais aussi au groupe Etat islamique. Les jihadistes de l’EI connaissent d’ailleurs une progression fulgurante en ce moment au Yémen.

 

Source: RFI

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