Premier cycliste malien a avoir remporté le maillot jaune du Tour du Mali, Yaya Diallo est, sans doute, l’un des cyclistes maliens les plus attendus de cette 9è édition du Tour du Mali.
En effet, le jeune cycliste international, Yaya Diallo, a endossé le maillot jaune de la 7è édition du Tour du Mali pour la 4è fois d’affilée, après lui son coéquipier, Birama Coulibaly qui s’était classé premier, lors de la première étape courue entre Kati-Kita (139km). Cela a été une première dans l’histoire du Tour du Mali, qu’un cycliste malien arrive à conserver son maillot jaune et remporté le titre suprême.
En tout cas le natif de Niéna, près de Sikasso (Sud) entend bien rééditer l’exploit de 2017. «On attendait le Tour du Mali avec impatience. Au fil des années, nous nous sommes bien préparés. Nous avons bénéficié de stages de l’Union cycliste mondial en Afrique du Sud, il y a juste quelques mois. On piaffe d’impatience de se frotter à l’élite continentale. Notre objectif est clair : le maillot jaune de la compétition», a précisé Yaya Diallo.
«Je pense que ce qui fera la différence, avec la dernière édition du Tour du Mali et changer les cartes, c’est la puissance de mon équipe. En 2018, les Burkinabés et les Marocains étaient toujours quatre ou trois coureurs alors que j’étais seul. Cette année, je serai accompagné de coureurs d’expérience pour m’épauler tels que Bréhima Diarra, Birama Coulibaly, Oumar Sangaré et d’autres jeunes talentueux », a dit Diallo.
Pour lui, c’est plus facile lorsque il y a des « coéquipiers qui te protègent et qui te placent en bonne position pour les sprints. Cela me permettra d’éviter des faux pas ». « Ces petits détails font la différence au classement général après les 5 épreuves», a ajouté le champion du Mali en Titre.
À seulement 18 ans, Yaya Diallo connaît ses premières sélections en équipe nationale du Mali en 2015. Il se révèle comme l’un des principaux espoirs du cyclisme malien en terminant troisième d’une étape sur le Tour international de l’Est et 17è du Tour du Sénégal et le coureur le mieux placé à l’arrivée de la délégation malienne.
Sur le plan local, il se classe deuxième du Grand prix Habib Sissoko et troisième du Grand prix PMU-Mali.
Il se distingue principalement dans les compétitions ivoiriennes en 2016. Vainqueur d’étape sur le Grand prix de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, il obtient, également, trois autres podiums sur des épreuves locales. Sélectionné pour le Tour de la Côte d’Ivoire, il y réalise deux tops 10 et termine vingtième au classement général. Il poursuit sur cette dynamique en terminant quatrième et meilleur jeune du Tour du Togo en 2017.
En juillet, il est sélectionné pour participer à la course en ligne des Jeux de la Francophonie qui ont lieu à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Quinzième du Tour de la Côte d’Ivoire, la même année, il manque de créer l’exploit sur le Tour du Faso, où il signe une deuxième place d’étape au sixième jour de l’épreuve, réglant le sprint du peloton derrière le coureur échappé Jari Verstraeten (Belge).
Près de deux semaines plus tard, il est sacré champion du Mali.
S. S. K.
Source : L’ESSOR