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YANGASSO : le chef des dozos enlevé et séquestré par ses compères

Dans la journée du mardi 24 aout 2021, le chef des Dozos de Yangasso, Bourma Coulibaly, a été enlevé par ses frères de la confrérie. Selon une source locale, il lui est reproché d’avoir libéré sans leur accord un présumé voleur qu’ils avaient arrêté et devant payé la somme d’un million de FCFA pour sa liberté.

 

Les dozos continuent de dicter leur loi dans les localités de Yangasso et environnant. En effet, Bourama Coulibaly, le chef des chasseurs dozo à Yangasso est encore sous le choc. Il a été enlevé à son domicile par ses compères puis humilier.

Aux dernières nouvelles, apprend-on, il serait séquestré aux mains de ses ravisseurs. Et les mêmes sources rapportent « sa vie serait menacée dans les heures à venir, si rien n’est fait pour l’extraire de cet étau ».

Selon une source locale, il est reproché à B. Coulibaly, d’avoir libéré un présumé voleur qu’ils avaient arrêté ensemble dont il avait la charge de surveiller.

Dans leur règlement, lorsqu’un voleur est arrêté par les chasseurs, il doit payer une certaine somme. Cet argent sert uniquement, selon des sources, à nourrir la caisse. Le présumé voleur arrêté devrait payer 1 million afin qu’il soit libéré comme convenu. Au fait, le voleur n’ayant pas payé le montant indiqué a été remis par les dozos à leur chef, Bourama Coulibaly, pour le garder chez lui.

Et d’autres indiscrétions de révéler que le voleur aurait été libéré sans avoir payé la somme demandée et sans l’accord de ses compères.

Furieux par la nouvelle de la disparition du voleur, la famille de Bourama Coulibaly a été encerclée par ses camarades d’armes avant d’être conduit à leur base. Il a donc été enlevé puis fait le tour de la ville avant d’être conduit à leur base.

Au moment où nous mettions cet article sous presse, sa famille vivait sous cadenas et inquiéte, puisqu’elle aurait demandé à Bourama de quitter ce groupe de dozos qui terrorisent les habitants de la zone depuis une belle lurette.

En tout cas le vice-président de la jeunesse, Hamidou Guindo, et toute la jeunesse sont sur le pied de guerre si jamais les dozos continueraient à imposer leur loi à la population. Elle promette de s’organiser dans les jours à venir pour barrer la route à cette situation qui ternit l’image de notre pays.

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