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Vulgarisation du projet de la nouvelle constitution : Des jeunes à l’école du ‘’Vivier d’Expertise Féminin en Prévention et Gestion de conflits’’

Dans le cadre de la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution du Mali, les responsables du ‘’Vivier d’Expertise Féminin en prévention et gestion de conflits’’ ont initié, en collaboration avec la coopération allemande, le jeudi 4 mai dernier à l’hôtel Meridiana de Bamako, un atelier d’échanges à l’intention d’une cinquantaine de jeunes.

Il s’agissait, pour les participants, d’échanger et de discuter autour de l’utilité et de l’importance du vote référendaire, voire de l’appropriation du contenu de la nouvelle constitution. Les participants, majoritairement composés des femmes se sont penchés sur des thèmes relatifs à l’importance et aux enjeux de la participation des jeunes au processus électoral. Selon la présidente du ‘’Vivier d’Expertise Féminin en prévention et gestion de conflits’’, l’objectif général de l’atelier est de créer un cadre d’échanges autour du projet de la constitution. Cela, enchaine Kadiatou Bah, pour pouvoir expliquer le contenu du document à la société civile et singulièrement aux organisations de jeunes afin qu’elles s’en approprient en jouant pleinement leur rôle dans sa vulgarisation. Aussi, a-t-elle dit, l’atelier de formation consistait à exposer et à débattre sur des sujets sensibles en passant par des avancées majeures contenues dans le document, pour une meilleure compréhension de la constitution. Dégager les éléments de langage consensuels en faveur de cette vulgarisation fait également partie des objectifs ciblés. De l’indépendance à nos jours, le Mali a connu d’énormes bouleversements et évènements historiques à cause de la révision constitutionnelle, rappelle la présidente. Aux dires de Mme Bah, nul ne peut présentement ignorer que cette nouvelle constitution est fondamentale pour la refondation. Cela, va-t-elle arguer, en raison des véritables changements qu’elle propose pour la gouvernance dans le pays. Après trente (30) ans d’existence, la constitution du 25 février 1992 mérite d’être actualisée. Via son discours, Kadiatou Bah soulignera que cette révision constitutionnelle répond à trois exigences, à savoir : tirer les leçons de la crise sécuritaire qui a débuté en 2012 ; corriger les lacunes et les insuffisances relevées par l’application de la constitution de 1992 ; et mettre en œuvre les réformes prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Les principales cibles de cet atelier sont les jeunes. Un choix qui s’explique en raison de leur forte capacité de mobilisation et de leur fort taux de représentativité dans les organisations de la société civile et les organisations de jeunes. Et de finir par dire ceci aux participants : « Le travail que nous allons faire aujourd’hui, s’il donne les résultats escomptés et est suivi comme on le souhaite, cela permettra de prendre en compte les grandes questions institutionnelles, politiques et sociales de la Nation ».Quant au Chargé de mission du ministère de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions, en l’occurrence Sidi Oumar Cissé, « il faut qu’on s’engage tous pour vulgariser le contenu du projet de la nouvelle constitution ».Au nom du département, le représentant du ministre dit saluer les initiateurs pour la tenue de l’atelier. Une initiative qui, dit-il, intervient au moment où les plus hautes autorités de la transition sont résolument engagées pour expliquer le contenu du document à travers une commission de pilotage mise en place à cet effet. Et de préciser que cette révision constitutionnelle a été demandée par le peuple souverain du Mali à travers les recommandations des Assises nationales de la refondation. Le projet de la nouvelle constitution constitue un pas majeur pour la reconstruction de ce pays, exprime le chargé de mission. Et d’inviter les participants à jouer pleinement leur rôle pour la vulgarisation du document. « D’ores et déjà, indique Sidi Oumar Cissé, nous accordons une attention toute particulière aux débats ainsi qu’aux conclusions et recommandations qui seront proposées à la suite de cet atelier ».

Mamadou Diarra

Source : Journal le Pays- Mali

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