La secrétaire d’Etat adjointe par intérim, Victoria Nuland, était allée à Niamey, cette semaine pour exprimer la préoccupation des Etats-Unis concernant les développements au Niger, leur engagement résolu à soutenir la démocratie et l’ordre constitutionnel.
Elle dira qu’au fur et à mesure de l’évolution de la situation, les Etats-Unis procéderont à une évaluation et mettront à jour leurs directives d’assistance afin d’assurer la cohérence avec toutes les restrictions légales et objectifs politiques américains applicables.
Les Etats-Unis continuent d’appeler à la libération immédiate du président Mohamed Bazoum, de sa famille et de toutes les personnes détenues dans le cadre de la tentative extraconstitutionnelle de prise de pouvoir. Dans cette visite, la secrétaire adjoint par intérim a rencontré la société civile nigérienne et séparément des membres du groupe revendiquant le pouvoir au Niger pour expliquer ce qui est en jeu si le Niger ne respecte pas son propre ordre constitutionnel.
Cela inclut, dit-elle, la perte potentielle de centaines de millions de dollars en soutien économique et sécuritaire pour le peuple nigérien. Compte tenu de ses inquiétudes concernant les développements politiques négatifs, les Etats-Unis ont décidé de suspendre certaines aides au gouvernement du Niger alors que la situation reste fluide.
Au fur et à mesure de l’évolution de la situation, les Etats-Unis procéderont à une évaluation et mettront à jour leurs directives d’assistance afin d’assurer la cohérence avec toutes les restrictions légales et objectifs politiques américains applicables. Elle a souligné que les Etats-Unis resteront en contact étroit avec leurs alliés et partenaires, y compris la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Le secrétaire adjoint par intérim a assisté à une assemblée publique avec l’ambassade et a remercié le personnel américain et local pour leur travail acharné et leur dévouement à promouvoir la démocratie et la stabilité au Sahel, ainsi que leur aide pour faciliter la visite d’aujourd’hui.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune