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Vols à mains armées : Pris en flagrant délit, deux policiers à la barre le 16 juillet

Abdoulaye Diarra et Issa Kéita, deux policiers du GMS, ont braqué le jeune Faraba Kéita. Et cela,  avec un pistolet. Cela s’est passé à côté du marché de Kanadjiguila, la veille de la fête de ramadan.

 

L’insécurité est grandissante à Bamako et ses environs. En effet, dans la nuit du dimanche 2 mai 2019, deux policiers ont été pris en flagrant délit de braquage par la population de Kanadjiguila. La scène s’est déroulée à proximité de la mosquée, à côté du marché. Selon nos sources, ces agents habillés en tenue civile ont profité de la timidité de l’affluence des gens, entre 1 heure et 2 heures du matin, pour tenter de braquer un motocycliste du nom de Faraba Kéita, avec un pistolet.

Ce dernier a résisté à leur menace de mort, avant d’alerter la population qui n’a pas tardé à les maîtriser. Ils ont été par la suite mis à la disposition de la gendarmerie de Ouenzzindougou, et conduits au camp 1 du district de Bamako. Selon nos sources, le jugement est prévu le 16 juillet prochain au tribunal de la commune IV de Bamako. Ces flics seraient tous les deux de la promotion 2015 du Groupement Mobile de Sécurité (GMS). Il s’agit d’Abdoulaye Diarra, domicilié à Lafiabougou, et Issa Kéita, habitant de Sibiribougou.

La victime du braquage, Faraba Kéita, a expliqué que pendant son acrobatie avec ces deux argousins, il a perdu la somme de 50.000FCFA. Cette attitude est préoccupante dans la mesure où les agents de sécurité deviennent nocifs et nuisibles à la population. Ce qui revient à dire que toute personne n’est pas appelée à être policier dans un pays en crise. Lors des recrutements, il faudra faire la part des choses, séparer le bon grain de l’ivraie. Pour que les populations soient bien sécurisées, il faut assainir le secteur de la sécurité. Voici pourquoi l’insécurité règne partout au Mali.

En clair, ce cas malsain est un exemple frappant. Ce caractère de bandit donne une mauvaise image de la police nationale du Mali. Ces deux policiers et leurs semblables sont identiques aux voleurs qu’ils doivent traquer. Le ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile doit savoir qu’avec des policiers de ce genre, la bataille contre l’insécurité est loin d’être gagnée. Les populations vivent avec la trouille au ventre. Quand les uns cousent et les autres décousent, la mission de sécurisation du territoire se trouve compromise. Si rien n’est fait pour freiner un tel phénomène dans le pays, une crise de confiance s’installera durablement entre les forces de sécurité et les populations.

 

BK

(Infos24)  

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