La population de Konza (Commune rurale de Konna) au regard du nombre de têtes de bovidés volées ont décidé désormais de traquer d’eux-mêmes leurs voleurs. C’est ainsi que Abourou est rattrapé avec des troupeaux volés en brousse. Sommairement interrogé, il dit les avoir volés à Moussa Homori Cissé qui n’est autre que son complice, après vérification. Il est conduit avec son butin au campement de Chérif dans la Commune de Boré. Parmi les victimes, l’une avait retrouvé ses sept têtes de bovidés volées.

Les poursuivants furent mal inspirés en  laissant le voleur et les troupeaux entre les mains de Moussa Homori Cissé qui dit  connaître le voleur ainsi que son père et sa mère. Il leur avait proposé de rentrer à Konza  et promit qu’il va  conduire le voleur  et les bêtes au village. De toute évidence, il est de mèche avec lui. Les villageois sont rentrés en lui faisant confiance. Moussa se permit de dormir avec le voleur à ses côtés.

Celui-ci en profite pour s’éclipser avec son butin. Faisant semblant d’être désemparé, il en informe les victimes qui le mettent en demeure de le retrouver. Abourou est rattrapé au marché  de Boré avec des animaux. Sans plus tarder, Moussa fit appel aux villageois de Konza pour venir récupérer leur voleur et leur troupeau. A leur arrivée, personne ne retrouve ses animaux.

Au fait, le voleur avait déjà bazardé les bœufs des villageois de Konza et avait volé d’autres bœufs qu’il cherchait à vendre. Ils refusent de troquer leurs bœufs contre ces bœufs d’autrui, laissés entre les mains de Moussa. Abourou profite de la prise de bec entre Moussa et les populations de Konza pour disparaître à nouveau. Les deux parties, Moussa et les villageois se transportent au poste de gendarmerie de Konna.

Dans un premier temps, les animaux sont confiés au maire de Sindegué, qui les mit à la disposition de la Brigade territoriale de gendarmerie de Mopti le jeudi 26 novembre dernier. Interrogé sur procès-verbal par le major Nouredine Maïga, commandant la Brigade territoriale, Moussa Homori Cissé est déféré pour complicité pendant que Abourou est recherché.