Le 27 janvier 2019, un détachement des actions civilo-militaires (CIMIC) des forces armées maliennes (FAMa) et de la force Barkhane est allé à la rencontre des familles et des autorités qui les représentent de deux camps de réfugiés de la ville de Ménaka.
Situés au sud de Ménaka, ces deux camps abritent des réfugiés aux histoires différentes.
Le premier accueille près de deux cent familles nigériennes ayant fui les exactions commises par les groupes armés terroristes (GAT) dans leurs villages ces derniers mois.
Le second réunit ceux que l’on appelle les « retournés », ces familles maliennes qui ont quitté Ménaka en 2012, fuyant le banditisme et le terrorisme pour aller se réfugier au Niger. Les opérations menées par les forces de sécurité locales et internationales dans la région et leur présence permanente dans la ville de Ménaka ont cependant convaincu ces réfugiés de revenir. Ce camp réunissait récemment encore plus de 800 Maliens, mais ces derniers ont, au fil des semaines, regagnés leurs foyers respectifs. Désormais, le camp ne compte plus que 36 familles peu à peu prises en charge par les Ménakois.
Dans les deux camps, les militaires maliens et français ont longuement échangé avec les représentants des réfugiés afin de mieux comprendre leurs conditions de vie et leurs attentes, et pour les équipes civilo-militaires, cette rencontre a été l’occasion d’expliquer les grands projets à venir au profit de la population.
Opération Barkhane Cellule communication