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Visite de terrain du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à Samanko : « Notre souci est de préparer la campagne agricole 2021-2022 » dixit Dr Mahmoud Ag Mohamed

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Dr Mahmoud Ould Mohamed a effectué une visite de terrain dans les structures agricoles de Samanko. C’était hier mardi 17 février 2021, dans la commune du Mandé.

Cette visite de terrain du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Dr Mahmoud Ould Mohamed s’inscrit dans le cadre de la prise en contact avec les acteurs du monde agricole afin de s’imprégner des conditions de travail et de fonctionnement du Centre d’Apprentissage Agricole (CAA), l’Antenne du Service Semencier National (ASSN), l’Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides ICRISAT-Toubaniso, le Périmètre Maraîcher de Samanko, Mali-Tracteur/SA, et le Centre d’Etude et d’Expérimentation du Machinisme Agricole (CEEMA).Créé en 1962, CAA) de Samanko avait pour but : la formation initiale des Moniteurs d’Agriculture et le niveau de recrutement était la 6ème Année fondamentale. Selon le directeur du CAA Yaya Coulibaly, en 1980 le recrutement se faisait par voie de concours avec le niveau de la 9ème année fondamentale et admission de la première promotion des filles. En 2006 au CAA, il a été mis en place le cycle de Brevet de Technicien en Vulgarisation grâce à un accord tripartite entre la Direction Nationale de l’Appui au Monde Rural (DNAMR), l’Institut Polytechnique Rural (IPR) et le Fonds Sassaka de Formation à la Vulgarisation en Afrique (en anglais SAFE: Sassaka African Fund for Extension). Aussi, en 2007 se fut la création du cycle des Techniciens d’Agriculture.

En 2007, le cycle des Techniciens d’Agriculture a vu le jour, et en 2011, se fut la création du cycle de Techniciens du Génie Rural.

Le Centre couvre actuellement une superficie d’environ 110 ha (TF 165041) qui est un morcellement du TF 1209 dont la superficie était plus de 1 700 ha : (un Verger de manguiers de 4 ha; un Bosquet de G’melina: 2 ha; un Périmètre maraîcher: 1 ha; le reste du domaine est occupé par: bâtis, parcelles (didactiques, de démonstrations et de production). Il a pour missions : la formation initiale des Agents Techniques d’Agriculture, des Techniciens d’Agriculture, des Techniciens du Génie Rural et des Techniciens Spécialisés en Vulgarisation Agricole ; le recyclage et le perfectionnement des Agents du développement rural; la formation continue des producteurs.Ses 04 cycles/niveaux de formation sont : (Agents Techniques d’Agriculture et du Génie Rural, dont le diplôme est le Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole (CAPA) ; Techniciens d’Agriculture, le diplôme obtenu est le Brevet de Technicien d’Agriculture (BTA); Techniciens du Génie Rural, le diplôme obtenu est le Brevet de Technicien du Génie Rural (BTGR); Techniciens Spécialisés en Vulgarisation Agricole, le diplôme délivré est le Brevet de Technicien en Vulgarisation Agricole (BTVA)).Il compte actuellement : 26 formateurs dont 14 fonctionnaires/permanents (2 en formation) et 12 vacataires/prestataires de service ; 371 élèves, dont 149 Femmes/Filles (40,16%) et 222 Hommes/Garçons (59,84%); 6 agents de soutien, dont 1standariste/secrétaire, 1 berger, 2 chauffeurs, 1 tractoriste et 1 gardien. Les principaux partenaires techniques et financiers externes du Centre sont: SAFE (Sassawa African Fund for Extension), qui a permis la mise place du BTVA en 2006; PASSIP (Programme d’Appui au Sous-secteur de l’Irrigation de Proximité), qui soutient le BTGR ; FASAM (Formation Agricole pour la Sécurité Alimentaire au Mali), qui depuis 2015 accompagne le Centre dans divers domaines (dont la révision des programmes en APC, en 2016). Selon le Directeur des Etudes du CAA, M. Damango les principales difficultés du Centre sont entre autres : la sécurisation du domaine; l’insuffisance de formateurs; les effectifs pléthoriques dans les classes; l’insuffisance de matériels pédagogiques ; l’insuffisance de la connexion internet; – etc.Les perspectives du Centre sont entre autres : le renforcement des capacités d’accueil du Centre (salles de classe, dortoirs, etc.); le renouvellement du parc informatique, sa connexion à internet et la mise en place d’une plateforme de E-Learning ; le renforcement des capacités de production du périmètre maraîcher afin de mieux développer les AGR;  le renforcement et la recherche du partenariat ; etc. La seconde étape de visite a été celle de l’ICRISAT, une organisation à but non lucratif et apolitique, qui fait de la recherche agricole pour le développement en faveur de ces zones en Asie et en Afrique subsaharienne.En effet, avec ses partenaires il aide les habitants de ces zones à surmonter la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l’environnement, grâce à une agriculture meilleure et plus résiliente.Selon le Directeur Régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Ramadjila Tabo ICRISAT-Mali est le centre régional de l’Afrique. Il couvre une superficie de 124 hectares et dispose des infrastructures dont des champs et de laboratoires d’expérimentation.Il a précisé que, de concert avec les institutions de recherche et de développement actives au Mali et dans la région, l’institut mène des activités de recherche afin de mettre au point des technologies améliorées en vue d’accroître la productivité agricole du sorgho, du mil et de l’arachide. Son programme s’articule autour des quatre principaux thèmes : « Amélioration des Cultures ; Gestion Intégrée des Cultures ; Analyse des Systèmes ; et Politiques et Impact ».Pour le ministre, ces deux structures sont très importantes et transversales au département en terme d’apport, et stratégiques en terme d’appui au niveau du monde paysan. Par conséquent, il a espéré ne peut pas continuer à faire des visites sans comprendre l’apport spécifique que ces structures comptent faire au département, et aussi apporter sa contribution pour voir comment aider ces structures à surmonter un certain nombre de difficultés. Avant d’ajouter que : « l’apport de l’ICRISAT en termes de recherche et de protection du patrimoine génétique semencier, doit être appuyé et valorisé, de le faire connaître au niveau national, et d’en profiter le maximum avec toutes les autres structures du département ».A l’en croire : « notre souci est de préparer la campagne agricole 2021-2022, parce que nous avons des variétés qui sont porteuses, et qui peuvent apporter un plus en terme de productivité pour l’agriculteur et pour l’éleveur ».Au terme de la visite à Mali-Tracteurs et au machinisme agricole, le ministre Ould Mohamed s’est dit très impressionné par le professionnalisme par lequel l’équipe malienne et indienne de Mali-Tracteurs sont entrain de faire le démontage des tracteurs, les rendre disponibles, et surtout au service après vente.A la mécanisation agricole, il a déclaré voir des personnes qui se battent avec des moyens presque rudimentaires : « cela nous interpelle, à savoir si nous voulons la modernisation et la mécanisation des machines agricoles, nous devons donc faire beaucoup plus et mieux avec nos services techniques qui sont spécialisés, et qui se battent pour donner le meilleur d’eux-mêmes, pour faire de l’agriculture une mécanisation et de renforcer la production et la politique au niveau de l’agriculture ».Quant au Périmètre Maraîcher de Samanko, il a renchérit de ne pas tergiverser, et a insisté de mettre les services au travail pour rendre l’eau disponible : « c’est un programme, et on a un cahier de charge avec ces maraîchers. On va forcement apporter l’eau pour ces maraîchers », a-t-il conclu.

Aïssétou Cissé

ÉchosMédias

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