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Violences faites aux femmes : La Covid-19 comme facteur de risque de violences domestiques

Le 25 novembre est consacré « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes » . Ce mercredi 25 novembre, le Mali, à l’instar du monde entier célèbre cette journée qui vise à sensibiliser l’opinion, dans le sillage de la déclaration sur l’élimination de la violence à l’encontre des femmes, adoptée en 1993, par l’Assemblée générale des Nations unies.

La couleur retenue par cette journée est l’orange qui symbolise un monde meilleur pour les femmes et les filles. On connaît également cette journée sous le nom de Orange Day. La journée marque le début de la campagne des 16 jours d’activisme qui s’étend jusqu’au 10 décembre 2020 sous le thème global « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».

L’ONU révèle que depuis l’apparition de la Covid-19, les types de violences contre les femmes et les filles, et surtout la violence domestique, se sont accrus. « La crise s’est accompagnée d’une hausse subite des cas signalés de violences domestiques, au moment même où différents services de justice et d’accueil sont réaffectés à la lutte contre la pandémie », constate le rapport du Secrétaire général des Nations Unies. Antonio Guterres appelle à une action mondiale de sensibilisation, de mobilisation et de partage des connaissances et des innovations.

Selon des données de l’ONU Femmes publiées fin septembre, le confinement a fait augmenter les plaintes ou appels aux autorités pour des violences domestiques de 30 % à Chypre, 33 % à Singapour, 30 % en France ou 25 % en Argentine. Au niveau mondial, seul un pays sur huit a mis en place des mesures pour atténuer les effets de la pandémie sur les femmes et les filles, selon l’ONU Femmes. La même organisation révèle sur son site que 243 millions de femmes et de filles avaient été victimes d’abus sexuels commis par un partenaire intime au cours des 12 mois précédents.

Par ailleurs, un communiqué du mouvement féministe Planning familial révèle 81 crimes de féminicides recensés en 2020. À terme, rapporte l’AFP, les conséquences du coronavirus sur les droits des femmes pourraient être très graves. En juillet, les Nations Unies ont averti que six mois de restrictions sanitaires pouvaient entraîner 31 millions de cas supplémentaires de violences sexistes dans le monde, 7 millions de grossesses non désirées, et mettre en péril la lutte contre les mutilations génitales féminines et les mariages forcés.

Durant les deux semaines d’activisme allant du 25 novembre au 10 décembre 2020, des campagnes de sensibilisation se tiendront sur les réseaux sociaux pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes dans le monde.

T. CAMARA

Source: Essor

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